Il y a ces films, avant même de les voir, on sait qu'on va adorer.
Et il y a ces films aussi, quand on connait le sujet, et qu'on voit qui s'en occupe devant et derrière la caméra, on sait que ça ne peut pas rater, que c'est impossible.
BotS, c'est ça. Autant l'un que l'autre.
Et pourtant, le film ne tombe jamais dans la facilité. Il est parsemé de petits moments de poésie, de grâce. Des petites choses assez magnifiques. Une femme qui coupe les cheveux d'une autre. Une femme qui met du rouge à lèvres à une autre. Un premier baiser. Un connard montré sans sa carapace machiste. Ce genre de petites choses, cette caméra près du visage, près des yeux, des mouvements. C'est tout con hein. Mais ça marche. Et ça rejoint mon prochain point. Cette caméra. Cette photo à tomber, avec pas mal de "screensaver shots", notamment. Et des performances... Je sais pas qui est le plus impressionnant des deux.
Je sais pas. Je n'ai envie de dire que de belles choses autour de ce film, qui sort dans une période où le(s) sujet(s) est(sont) plus que jamais d'actualité, près de 50 ans après les évènements. Ce film qui pourrait être facile et montrer Riggs comme un connard, mais qui le montre souvent touchant, et BJK comme la femme modèle mais qui la montre de bout en bout comme une infidèle obsédée par ses objectifs.
Et putain, c'est tellement bon de voir enfin le tennis bien filmé au cinéma. Alors que c'est facile, merde.
Bref, ça fait plaisir de retrouver les réals de Little Miss Sunshine. Ils sont toujours aussi géniaux. Coeur sur eux.
“Times change. (...) Someday we will be free to be who we are and love who we love.”

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J'AIME FINALLY

Holding out for a hero ?