Contrairement à ce qui a été dit, je trouve le premier Butterfly Effect tout à fait regardable. Je l'aimais même bien adolescent.
Ce qui change dans le second : il n'y a plus de dommages cérébraux, plus de diaporama rapide du nouveau passé et surtout plus de trous dans le passé correspondant à sa conscience actuelle virant sa conscience passée. Du coup, tu ne sais jamais quand le saut peut finir.
Ce qui laisse vachement plus de facilités dans le scénario et mène rapidement à un grand boxon.
Parce qu'on le sait tous ici, concernant les voyages temporels, on se doit d'adhérer à une grande rigueur sinon c'est vite n'importe quoi.
Eh bien dans The Butterfly Effect 3 : Revelations, c'est encore pire !
Le "héros" n'a plus besoin de repère visuel (photo ou vidéo), et saute où il veut quand il veut. Téléportant, j'imagine, son corps de l'endroit où il se trouve alors à celui où il souhaite se trouver. Sympa, non ?
Ajoutant à ça qu'on ne comprend pas un instant ce qu'il change dans le passé et comment cela influe sur son nouveau présent (toujours pas de diaporama explicatif), il en résulte une énorme bouillie incompréhensible. Avec un final que l'on capte trois bornes avant, plein de paradoxes.
A noter la troisième présence de Rachel Miner (Dani dans Californication) dans un film de l'ADH (Penny Dreadful, Tooth & Nail et celui-ci). Je ne sais pas si je dois la plaindre ou me moquer.
*édité à 23:18 le 22/05/2010
Message n° 2068087, posté par kbblily à 23:23 le 22/05/2010
Ronrount a dit : Contrairement à ce qui a été dit, je trouve le premier Butterfly Effect tout à fait regardable. Je l'aimais même bien adolescent.
Je l'ai trouvé trés bien perso. Par contre je ne savais pas qu'ils avaient fait 2 suites. En meme temps, quand ils reprennent pas les memes acteurs, en général faut se mefier
-- L'homme est un loup pour l'homme...et un gros con pour le loup.
Message n° 2068118, posté par tenia à 23:38 le 22/05/2010
kbbylily a dit : Je l'ai trouvé trés bien perso. Par contre je ne savais pas qu'ils avaient fait 2 suites. En meme temps, quand ils reprennent pas les memes acteurs, en général faut se mefier
Et puis, quand on fait la suite d'un film indépendant à mini budget qui ne possède qu'un léger succès d'estime, c'est louche aussi.
Ca en fait, quand même, des trucs suspicieux, à force.
Mais je réitère : le 1er était fort moyen à la base.La fin de la DC relève un peu le niveau, car là, au moins, ça va jusqu'au bout du délire, avec un petit côté "sans concession" qui fait plaisir à voir. Mais sinon, c'est tout à fait banal.
Comme je l'ai dit au-dessus, ça veut brasser tellement large que du coup, ça charge la barque à mort de tous les maux du monde, et le mec se retrouve avec une scoumoune pas possible, doublé d'une enfance digne de Mysterious Skin et autres Mean Creek du genre.
Et bon, je peux comprendre le principe, le trouver louable, mais arrivé un moment, la barque, elle coule, et moi, je rigole.Pas sûr que ce soit le but.
-- "To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra; Yippie ki yai, coffeemaker !
Message n° 2068120, posté par mpm à 23:41 le 22/05/2010
tenia a dit : Mais je réitère : le 1er était fort moyen à la base.La fin de la DC relève un peu le niveau, car là, au moins, ça va jusqu'au bout du délire, avec un petit côté "sans concession" qui fait plaisir à voir. Mais sinon, c'est tout à fait banal.
Ronrount a dit : Avant d'être un thriller, très bien ficelé mais sans être vraiment original, c'est avant tout une peinture de personnages et de leurs relations, des êtres fouillés, complexes, profonds et humains. Sans tous ces stéréotypes régulièrement matraqués par le cinéma de masse. Les acteurs sont quand à eux sans aucun reproche.
Ronrount a dit : Et ça fait plaisir de voir un réalisateur sachant filmer l'être humain. Si seulement de si talentueux scénaristes et réalisateurs pouvaient, le temps d'un film, se permettre une incursion dans le genre horrifique... Mais cela restera sans doute un doux rêve.
Ronrount a dit : Au-delà de ça, la maîtrise de Juan José Campanella dans la réalisation et le montage est incontestable. Chaque plan est bien dosé, les caméras à la bonne distance et la bonne place, bref j'ai pris un pied pas possible de ce côté-là.
D'accord partout. J'ai beaucoup aimé. Le côté thriller est même plutôt un bonus qu'autre chose, l'enquête est vite expédié.
Ronrount a dit : A ce titre, la scène du stage est juste géniale. J'ai trouvé le procédé original et très immersif, contrairement à toutes ces shaky-cams qu'on se tape continuellement dans ce but. A l'épaule, à une distance raisonnable, en mouvement tout en étant lisible, bref, j'ai pris un pied pas croyable sur toute la durée.
Alors là, j'ai lu ça ici et dans deux trois critiques pro, je vois vraiment pas ce qu'elle a cette poursuite de 30 secondes. Je crois que ça vient du fait que c'est les 30 secondes du film où ça bouge donc les gens se sont un peu enflammés. Pour ma part la scène est sympa mais très quelconque. Pas vraiment compris l'engouement autour de celle-ci.
Je finirais en disant que les trois persos principaux sont vraiment géniaux et la fin est magnifique (les "2" fins en fait).
Un des meilleurs films que j'ai vu depuis ce début d'année.
-- Si être normal est d'usage, cela revient à abandonner toute chance de progrès. Qui veut être normal ?
*édité à 00:52 le 23/05/2010
Message n° 2068317, posté par Ano nyme1 à 01:39 le 23/05/2010
Baje a dit : Alors là, j'ai lu ça ici et dans deux trois critiques pro, je vois vraiment pas ce qu'elle a cette poursuite de 30 secondes. Je crois que ça vient du fait que c'est les 30 secondes du film où ça bouge donc les gens se sont un peu enflammés. Pour ma part la scène est sympa mais très quelconque. Pas vraiment compris l'engouement autour de celle-ci.
Je n'ai lu aucune critique sur le film, c'est vraiment quelque chose que j'ai ressenti durant toute la scène, de la pure immersion.
Message n° 2068321, posté par Baje à 01:41 le 23/05/2010
Ronrount a dit : Je n'ai lu aucune critique sur le film, c'est vraiment quelque chose que j'ai ressenti durant toute la scène, de la pure immersion.
Je disais pas que tu copiais hein, juste que ça revenait et que c'était étonnant.
Deux scènes dans le film m'ont bien marqué par leurs émotions et la transmission des sentiments sans qu'aucune parole ne soit là pour que ça se fasse. Le stade c'est arrivé et reparti aussi vite.
-- Si être normal est d'usage, cela revient à abandonner toute chance de progrès. Qui veut être normal ?
*édité à 01:45 le 23/05/2010
Message n° 2068340, posté par Ano nyme1 à 02:01 le 23/05/2010
Baje a dit : Deux scènes dans le film m'ont bien marqué par leurs émotions et la transmission des sentiments sans qu'aucune parole ne soit là pour que ça se fasse. Le stade c'est arrivé et reparti aussi vite.
Les scènes de regards entre Irene et Benjamín ? Il y en a de de magnifiques, ces acteurs...
Message n° 2068343, posté par Baje à 02:03 le 23/05/2010
Bien aimé le petit jeu de séduction au niveau de l'humour. Notamment la scène où elle va fermer la porte et où son pote arrive. Du coup elle rouvre la porte.
Ou l'ouverture de bouche et le "neuneu".
-- Si être normal est d'usage, cela revient à abandonner toute chance de progrès. Qui veut être normal ?
Message n° 2068402, posté par Ano nyme1 à 02:54 le 23/05/2010
Je dirais que ce film est dans le haut du panier en ce qui concerne l'ADH.Traduction : aucun intérêt à être vu.
Un film d'esprits sans que ceux-ci soient trop présents, c'est une chose que j'apprécie. Et ça se passe principalement dans une salle de dissection, quelque chose que j'apprécie encore plus.
27/34
The Human Centipede
Original. Mais ça n'ira pas plus loin.
Un des seuls avantages de ce genre d'histoire, c'est que tu n'entends plus crier deux des trois victimes à partir de la moitié du film. Un vrai plus.
Message n° 2068404, posté par Baje à 02:55 le 23/05/2010
Dans le principe, c'est censé l'être. Mais j'ai trouvé que l'explication de sa future opération par le chirurgien l'était plus que la réalité des images.
Dans l'idée oui, dans les images non.
Message n° 2068569, posté par tenia à 10:52 le 23/05/2010
Baje a dit : Alors là, j'ai lu ça ici et dans deux trois critiques pro, je vois vraiment pas ce qu'elle a cette poursuite de 30 secondes. Je crois que ça vient du fait que c'est les 30 secondes du film où ça bouge donc les gens se sont un peu enflammés. Pour ma part la scène est sympa mais très quelconque. Pas vraiment compris l'engouement autour de celle-ci.
Un peu comme la scène du musée Guggenheim dans The International.J'avais jamais vu autant de monde se palucher sur une scène qui fout en l'air tout un film.
-- "To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra; Yippie ki yai, coffeemaker !
*édité à 11:12 le 23/05/2010
1.00
Message n° 2068976, posté par koni à 14:31 le 23/05/2010
Pour ceux qui ne les auraient pas vu et qui veulent poursuivre leur exploration du cinéma argentin, il y a 9 reines et El aura du regretté Fabian Bielinsky avec pour acteur principal, Ricardo Darin. Encore du cinéma plutôt bien foutu et subtil avec d'excellents comédiens et des scénarios bien torchés.
tenia a dit : Un peu comme la scène du musée Guggenheim dans The International.J'avais jamais vu autant de monde se palucher sur une scène qui fout en l'air tout un film.
Ou alors, c'est juste toi qui ne l'aimes pas.
Message n° 2069024, posté par tenia à 14:59 le 23/05/2010
Pas du tout. C'est même une plutôt bonne scène d'action.Sauf que ça n'a rien à foutre là.
Pendant 1h, le film essaie de monter une parano, avec ses tueurs, ses poisons indécelables, ses haut-dirigeants capables de falsifier de quoi faire chier même Interpol.
Et là, tout d'un coup, c'est l'apocalypse à l'arme automatique pour un gus dans le Guggenheim, façon baroud de la dernière chance. Alors, oui, c'est joli, mais non, ça n'a rien à foutre ici.
Se la jouer thriller politico-financier pendant 1h pour finir comme dans Commando, c'est juste portnawak.
It doesn't belong here !
Et ça donne en plus l'impression que tout le film n'a été fait que dans la volonté d'avoir la possibilité de faire cette scène.
-- "To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra; Yippie ki yai, coffeemaker !
*édité à 14:59 le 23/05/2010
0.76
Message n° 2069038, posté par Kletcher à 15:04 le 23/05/2010
tenia a dit : Le détroit de la faim, gros film noir d'après guerre, entre yakuza et passé mystérieux (pas encore vu, cela étant, 2h55, c'est dur à caser quelque part en ce moment).
c'est meme un excellent film qui n'a franchement rien a envier a du Ozu, Kurosawa ou autre Mizoguchi. j'ai découvert ça grâce à un top films japonais que j'avais trouvé je sais plus bien ou qui n'avait pas l'air du tout ridicule. (et que j'ai toujours d'ailleurs:)