Oui, voilà, comme la BA de Shrek 4 qui ressortait pas mal en 3D.

Ah non, dans Family Man, il est très bon !

Y a une grosse différence. Nic moumoute joue over the top. Keanu joue pas : il fait l'endive. Nuance.

Genre c'est le seul à avoir fait des bons films, puis des grosses merdes... Doit y en avoir 50, des comme ça.

On peut monter un groupe comme ça sans problème.Parce que gagner $50M pour 6 semaines de clowneries, je prend aussi.

Y a des acteurs optimistes.

Et puis y a ceux qui savent pertinemment qu'ils viennent juste récupérer les chèque pour payer leurs impôts.

Je repense (comme d'hab) à Uwe Boll. Le mec dit en ITW "Si mes films étaient si mauvais, comment je ferais pour avoir toutes ces méga stars pour y jouer ?"

CQFD.

Quand Prochnow vient faire le marin trafiquant d'armes à 2 balles dans House of the Dead, crois-moi, il sait très bien qu'il vient juste empocher le chèque.

Et ça marche pour tous les acteurs des Uwa Boll : Kingsley, Liotta, Loken, Perlman, Statham, Slater, Reid, j'en passe et des meilleurs.

L'une des ventes privées (www.vente-privee.com) du moment est sur Warner Bros. C'est très intéressant.

Fallait le dire tout de suite, alors.Parce que c'est pas ça qui manque en ce moment.

W T F ?!

Film noir de facture assez classique, il vaut surtout pour la précision et la classe ultime de James Mason et Joan Bennett. Le personnage de la mère protégeant tant que possible sa famille est, par ailleurs, très intéressant, surtout que le film date tout de même de 1947, époque où cela était loin d'être habituel (même si nombre de productions à base de femmes au foyer pendant que le mari est à la guerre / au travail / mort à la guerre ne fut pas si faible).

Pour autant, le film fait aussi office de mélodrame à base d'amour impossible avec rédemption à la clé, et bien entendu, appréhension des limites de liberté des femmes dans les années 40.

Point intéressant : la manière qu'a Ophuls (comme Sirk d'ailleurs) de filmer les espaces résidentiels de l'époque aux USA : toutes les maisons se ressemblent, les rues semblent vides de vie, etc. Je crois que j'avais lu que Sirk appelait ça la "maison tombeau".

Bref, un Ophuls plutôt mineur, je trouve, mais qui se regarde très facilement et reste, malgré tout, très intéressant.

"Kristen Stewart seriously deserves an Academy Award for her performance as Joan Jett. Not to brag, but I know Joan and was really worried that she would be portrayed as a boring hetero tomboy in the sick new tradition of 'girls kick ass' flicks, but Stewart portrayed her as a sexy, complicated butch who was born to rock." Kathleen Hanna

Voilà qui devrait faire plaisir à alfie (à moi aussi, au passage).

Galaxy Quest : Pas trop mal. Malheureusement, l'aspect parodique se fait trop attendre, et n'est réellement visible qu'à la fin (la scène des trucs qui écrabouillent, notamment). A part ça, je n'ai pas pour souvenir d'avoir déjà vu Sigourney Weaver aussi pulpeuse et Tim Allen aussi charismatique

Une bonne petite comédie qui fait passer le temps.

La Princesse et la Grenouille : ni le meilleur Disney en 2D, ni le plus drôle, ni le mieux réalisé, mais sans doute un des plus jouissifs dans la forme, compte tenu de l'année de sortie.

Il aurait pu être tourné il y a 25 ans et ça rend chaque image plus sublime que la précédente.

Les chansons ne sont pas repoussantes, loin de là (j'aime les divers styles musicaux proposés) et ont l'avantage d'être très courtes (par rapport à d'autres Disney), les accents sont très réjouissants, l'ambiance vraiment cool.

Finalement, ce film est terriblement anachronique, ce qui le rend indispensable.

Bitch Slap : pas le meilleur Disney, non plus...

Comment décrire ce film pour donner aux gens d'ici l'envie de le voir ?... Je me lance : en gros, il s'agit de trois filles dans le désert, à la recherche d'un truc enterré là par un gangster qui a des couilles mais pas pour longtemps.

Le casting a sans doute été réalisé dans les meilleurs clubs de striptease de Las Vegas, ou chez les modèles des défilés de Victoria's Secret. Un des mecs qui tenaient la caméra était sans doute de petite taille : il n'arrivait pas à la lever plus haut que les seins. Seins qui sont énormes et qui constituent, à vu de nez, 30 % du métrage.

Pour le reste, c'est girlfights non stop, déhanchement perpétuel, fringues d'actrice porno californienne (très, très réduites, comme le budget, donc, et qui disparaissent encore plus avec le temps), et il y a même une longue séance de fringues mouillées.

Ainsi qu'une scène de baise lesbienne avec le son dans une caravane ("Mais elle est où, ta main ?").

Bon, c'est pas un film intello, mais quand même : le girl power en sort grandi, comme, sans doute, la bite des hétérosexuels mâles adeptes des mini robes en lamé or, des pompes de 35 cm dans le sable, des seins en 115 bonnet D minimum, des pornos west coast ou russo-hongrois et des gros calibres. Et du sang, aussi : ça charcute dans tous les sens et c'est bien dégueu. Et des explosions (j'aurais dû commencer par là).

Voilà, voilà... C'était pas un film pour moi, mais je l'ai regardé jusqu'au bout, parce que je voulais savoir si le joli shérif s'en sortait.

Ouais, voilà, y a tout ça, sauf qu'au final ça donne rien d'intéressant et c'est assez mal fichu. Remixer plein de trucs cool ne fait pas automatiquement un bon film (même pas un bon film d'exploitation), ça se saurait. Je vous déconseille de perdre votre temps avec ce truc.