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Sujet n°16269 créé le 15/01/2009 à 23:20 par Fresh Prince - Vu 2328813 fois par 23087 utilisateurs
   
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Message n° 3915300, posté à 13:44 le 16/05/2014  
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WTCANTFW
Mais ça veut dire quoi, ça raconte rien ? Je comprends pas.

Message n° 3915378, posté à 16:06 le 16/05/2014  
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Baje
You're next
Moui, bof bof.
Les Garçons et Guillaume, à table !
Entre des moments plutôt marrant et des moments plutôt chiant, mon coeur balance. J'ai bien aimé la sensibilité qui se dégage du film.

--
Si être normal est d'usage, cela revient à abandonner toute chance de progrès. Qui veut être normal ?
*édité à 16:06 le 16/05/2014
Message n° 3915399, posté à 16:44 le 16/05/2014  
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Batefer
Tu l'as vu ?

--
je parles pas au cons sa les instruits
Message n° 3915403, posté à 16:48 le 16/05/2014  
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liloboot
Non ! Mais j'ai très envie de le voir, du coup.

--
Rock 'n' roll.
Message n° 3915432, posté à 17:03 le 16/05/2014  
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AnTiX
WTCANTFW a dit
le 16/05/2014 à 13:44
:

Mais ça veut dire quoi, ça raconte rien ? Je comprends pas.
Je vais faire avec des spoilers, ça sera plus simple.
spoiler
Donc si on résume l'histoire. C'est l'histoire d'un mec gentil, qui décide de changer de vie et devient concierge. Ce mec gentil est incapable de dire non à quoi que ce soit et se retrouve donc à faire des trucs avec quoi il est pas vraiment d'accord (la secte ou aider Deneuve sur la fissure). Et finalement quand tu commences à te dire, il va enfin dire NON. Le mec meurt/se suicide (je sais meme plus).
En terme d'évolution du personnage, c'est quand même le néant absolu. Les deux gros changement se font en 5 plans au début et à la fin et le reste du temps, il se passe rien à son sujet. Tellement rien que l'histoire de la fissure devient quasi l'intrigue principale à un moment.
C'est un film sympa en scénette, mais dans la globalité ça raconte rien. Je demande pas forcément qu'il se passe des trucs de fou, mais que les éléments qu'il rencontre, les personnages le fasse aller dans une direction au moins. Là c'est des scénettes qui fonctionnent bien toutes seules, mais qui n'ont aucun sens dans le récit global. On doit même pouvoir en inter-changer sans qu'on ait l'impression au final que le récit soit déstructuré. C'est quasi pareil du début à la fin, avec des mini--intrigues qui changent.
J'espère que tu m'as compris.

--
Je ne blogue plus, je micro-critique : http://www.vodkaster.com/RenSarr
Rather than love, than money, than faith, than fame, than fairness... give me truth.
Message n° 3915435, posté à 17:04 le 16/05/2014  
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Bbsiocnarf
Ori a dit
le 16/05/2014 à 09:11
:

Pour nous, Godzilla, ça a donné ça : lire ici
Sympa à lire comme critique, j'aime bien le format. Au fait, alors, ce concours d'affiche ?

--
-= Lok & NorBAC & Strike Team: Our Gang & La Fabrique =-
-= Showtime: The Best Shit on TV =-
-= I am here because of Ashley. =-
www.subfactory.fr
Message n° 3915473, posté à 17:46 le 16/05/2014  
+1.00
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WTCANTFW
AnTiX a dit
le 16/05/2014 à 17:03
:

spoiler
Donc si on résume l'histoire. C'est l'histoire d'un mec gentil, qui décide de changer de vie et devient concierge. Ce mec gentil est incapable de dire non à quoi que ce soit et se retrouve donc à faire des trucs avec quoi il est pas vraiment d'accord (la secte ou aider Deneuve sur la fissure). Et finalement quand tu commences à te dire, il va enfin dire NON. Le mec meurt/se suicide (je sais meme plus).

En terme d'évolution du personnage, c'est quand même le néant absolu. Les deux gros changement se font en 5 plans au début et à la fin et le reste du temps, il se passe rien à son sujet. Tellement rien que l'histoire de la fissure devient quasi l'intrigue principale à un moment.

C'est un film sympa en scénette, mais dans la globalité ça raconte rien. Je demande pas forcément qu'il se passe des trucs de fou, mais que les éléments qu'il rencontre, les personnages le fasse aller dans une direction au moins. Là c'est des scénettes qui fonctionnent bien toutes seules, mais qui n'ont aucun sens dans le récit global. On doit même pouvoir en inter-changer sans qu'on ait l'impression au final que le récit soit déstructuré. C'est quasi pareil du début à la fin, avec des mini--intrigues qui changent.

J'espère que tu m'as compris.
Ouais, je pense que je t'ai compris. Mais je partage pas du tout ta vision. Le jeu des saynètes ne me pose aucun problème. Je trouve que le perso au contraire se dévoile par petites touches, chacune desdites saynètes dessinant, certes de manière très volatile, pointilliste, un peu plus précisément les contours du mec. Par ailleurs, c'est pas du tout un mec qui dit oui à tout, c'est un mec qui veut s'oublier, disparaître, s'évaporer. Le "récit global", il se situe avant le début du film, d'une certaine manière. La messe est dite d'entrée. On assiste qu'à la conclusion du récit. Ou à une étrange parenthèse avant la conclusion. Finalement, c'est presque audacieux. Tu ne peux pas dire que c'est l'histoire d'un gars qui dit oui à tout. Le film s'ouvre sur lui qui dit non. À tout, sa "carrière", ceux qu'on imagine être ses amis et ses proches, et sa vie d'une manière générale. Voilà, c'est pas un chef d'oeuvre, ni un film qui va bouleverser des vies, on est bien d'accord, mais c'est vraiment un petit projet sympa, qui porte quand même en lui quelques trucs assez pertinents sur la paranoïa et la désespérance de l'époque, sans en faire des tonnes, sans tomber dans un naturalisme pesant (le vrai mal français), en gardant l'envie d'en rire aussi. Et puis, comme je le disais, des Cramps à Raymond Carver, j'aime bien les balises esthétiques, elles me touchent. Tu as du mal à comprendre comment on peut aimer ça, mais de mon côté, j'ai du mal à comprendre comment on peut avoir envie de déployer de l'énergie pour débiner un truc aussi attachant.

*édité à 17:47 le 16/05/2014
Message n° 3915516, posté à 18:05 le 16/05/2014  
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Collioure
Bah un peu comme moi, j'ai du mal à comprendre comment on peut avoir envie de déployer de l'énergie pour disséquer un truc aussi mignonnement insignifiant.
Mais j'ai plutôt passé un bon moment, en plus.

--
Après avoir sauté sa belle-soeur et le repas du midi,
le Petit Prince reprit enfin ses esprits et une banane.
(SAINT-EXUPÉRY, Ça creuse)
Vlan !
Message n° 3915552, posté à 18:33 le 16/05/2014  
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Message n° 3915617, posté à 19:24 le 16/05/2014  
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tenia
AnTiX a dit
le 16/05/2014 à 12:27
:

Y a quand même pas grand chose dans ce film. C'est bien dialogué, parfois sympa, mais la trajectoire des persos est tellement naze que j'ai du mal à comprendre qu'on puisse "aimer" ce genre de film. C'est l'histoire d'un mec qui dit toujours "oui" jusqu'à qu'un jour bah... On se focalise plus sur l'intrigue de Deneuve que sur la sienne, tellement il bouge pas. On a le droit à un Deus Ex Machina qui n'a rien à foutre là à 20min de la fin.
Je te rejoins là dessus, même si j'ai aimé la fin qui, du coup, sort des sentiers battus.
Mais dans l'ensemble, je reste assez déçu par la sensation de vacuité que j'ai aussi ressenti. Kervern et Deneuve n'y sont probablement pas pour grand chose, ils s'en sortent bien avec le peu qu'ils ont, mais tous les persos secondaires tête à claques qui reviennent te donner envie de tuer des chatons toutes les 5 min (entre le vigile croate ou je ne sais plus quoi, l'autre abruti qui entend le chien, cette tête de teubé de Pio Marmaï, et même le mari de Deneuve), tous sont soulants au possible d'une façon qui donne l'impression que c'est involontaire.
Et au final, oui, ça n'avance pas. C'est sympa, ça passe vaguement le temps, mais 15 min avant la fin, t'es toujours au même point.

--
"To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra;
Yippie ki yai, coffeemaker !
Message n° 3916238, posté à 12:13 le 17/05/2014  
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WTCANTFW
tenia a dit
le 16/05/2014 à 19:24
:

Et au final, oui, ça n'avance pas. C'est sympa, ça passe vaguement le temps, mais 15 min avant la fin, t'es toujours au même point.
C'est pas un jeu vidéo, en même temps... Faut assouplir un peu votre grille de lecture, les garçons. C'est par trop rigide, tout ça !

Message n° 3916240, posté à 12:18 le 17/05/2014  
+1.53
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WTCANTFW
Sinon, j'ai vu Her. Je suis un grand SpikeJonzophile devant l'éternel, mais je dois avouer que là, je me suis un peu fait chier. Ça m'a pas déplu, évidemment, il y a des trucs intéressants et de très belles choses, mais l'émotion n'affleure vraiment que trop rarement et ça tourne un peu à vide. À voir quand même, j'imagine.

Message n° 3916741, posté à 22:56 le 17/05/2014  
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Jujuleder
Libre et assoupi
Juste génial, ce film m'a complétement retourner l'esprit d'une certaine façon. Je peux comprendre que ça plaise pas à tout le monde mais pour moi c'était juste parfait. D'ailleurs c'est basé sur un livre et je suis direct aller acheter le livre après la scéance.
De l'émotion, du rire et de la réflexion. Juste parfait.
Après coup, je me dis que le trailer est juste complétement naze. Le trailer met en avant juste le côté comédie alors que c'est pas du tout ça le principal. Risque pas d'avoir un grand succès malheureusement.
Message n° 3917028, posté à 12:00 le 18/05/2014  
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tenia
WTCANTFW a dit
le 17/05/2014 à 12:13
:

C'est pas un jeu vidéo, en même temps... Faut assouplir un peu votre grille de lecture, les garçons. C'est par trop rigide, tout ça !
Le problème, c'est qu'au bout de 90% du film, la situation ne s'est toujours pas décantée, et les personnages n'ont toujours pas évolué.
Même si on se si "OK, c'est pas grave", ça signifie surtout que d'un point de vue rythme, il va se passer plus de choses dans les 10 derniers % du film que dans tout ce qui a précédé.
Et en général, quand c'est expédié aussi rapidement, c'est rarement bon signe.
Et c'est exactement ce qui se passe avec Dans la cour, où l’événement débloquant la situation semble expédié.

--
"To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra;
Yippie ki yai, coffeemaker !
Message n° 3917071, posté à 12:41 le 18/05/2014  
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WTCANTFW
tenia a dit
le 18/05/2014 à 12:00
:

Le problème, c'est qu'au bout de 90% du film, la situation ne s'est toujours pas décantée, et les personnages n'ont toujours pas évolué.
Assertion malhonnête ! Si tu n'as vu aucune évolution chez les personnages, c'est que tu as piqué un peu du nez pendant le film (je ne te jette pas la pierre, avec l'âge, ça m'arrive de plus en plus souvent). C'est évidemment plus marqué chez le personnage de Cathy Deneuve, mais aussi chez Gus, jusqu'à ce qu'il comprenne qu'il l'entraîne dans sa noirceur plutôt que de lui fournir le soutien dont elle a besoin et qu'il s'imagine lui apporter. Rien n'est expédié, tout tend vers une conclusion logique, et comme je le disais plus haut, écrite d'avance.

Message n° 3917184, posté à 15:55 le 18/05/2014  
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kelidric
The Hit Girls
Rien que pour l'hommage à The Breakfast Club.

Message n° 3917244, posté à 17:28 le 18/05/2014  
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tenia
WTCANTFW a dit
le 18/05/2014 à 12:41
:

Assertion malhonnête ! Si tu n'as vu aucune évolution chez les personnages, c'est que tu as piqué un peu du nez pendant le film (je ne te jette pas la pierre, avec l'âge, ça m'arrive de plus en plus souvent). C'est évidemment plus marqué chez le personnage de Cathy Deneuve, mais aussi chez Gus, jusqu'à ce qu'il comprenne qu'il l'entraîne dans sa noirceur plutôt que de lui fournir le soutien dont elle a besoin et qu'il s'imagine lui apporter. Rien n'est expédié, tout tend vers une conclusion logique, et comme je le disais plus haut, écrite d'avance.
Je vais repréciser un peu : Deneuve devient de plus en plus dépressive, et Kervern devient un peu moins amorphe. Oui. Mais avoue quand même que ça ne fait pas beaucoup avancer le schmiblik, si ?

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Yippie ki yai, coffeemaker !
Message n° 3917379, posté à 19:14 le 18/05/2014  
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FP Unchained
Je vous conseille de jeter un coup d'oeil à Everywhen.
C'est un film de science-fiction de 60 minutes. Autre particularité, il a été fait par un lycée de Norvège.
C'est très mauvais hein, et surtout très formaté, mais ça a son charme. On a évidemment envie d'être indulgent. Et je pense que ce film, et ces jeunes, ont un grand avenir devant eux.

--
J'AIME FINALLY

Holding out for a hero ?
Message n° 3917637, posté à 00:20 le 19/05/2014  
+1.00
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labrin
Godzilla
Deux scènes à sauver : celle allongés sur les rails, et le saut en parachute... Le reste, du gros nanar qui tache. Et puis on comprend rien, et aucun des protagonistes (humains) ne sert concrètement à quelque chose.

--
"C'est moi qui suis là."
Tous sont dans leur droit.
- Ironie fervente. -
www.subfactory.fr/forum.html#thread/19769/1/1200464
*édité à 00:21 le 19/05/2014
Message n° 3917709, posté à 09:14 le 19/05/2014  
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Ori
Bbsiocnarf a dit
le 16/05/2014 à 17:04
:

Sympa à lire comme critique, j'aime bien le format. Au fait, alors, ce concours d'affiche ?
Merci, ça fait plaisir.
On a pas eu assez de votes malheureusement donc nous n'avons pas été affiché au MK2..
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