: Y a toujours moyen de faire un scénar qui tienne la route, même dans un blockbuster hein. C'est pour ça que si le-dit blockbuster n'a pas vraiment réussi à m'impressionner par ses scènes d'action sympathique, comme Transformers 1, pour me faire oublier ses incohérences, je vais être plus à même de le descendre.
A ce moment là faudrait prendre des scénaristes. Les réals aiment bien tout faire. Ou ils doivent employer des mecs comme les truffes qui ont fait Lost.
-- Si être normal est d'usage, cela revient à abandonner toute chance de progrès. Qui veut être normal ?
Message n° 3645381, posté par Batefer à 13:02 le 28/04/2013
: A ce moment là faudrait prendre des scénaristes. Les réals aiment bien tout faire. Ou ils doivent employer des mecs comme les truffes qui ont fait Lost.
Mais Shane Black est scénariste (et un bon)... C'est ça qui est surprenant, autant de laisser aller dans le scénar de sa part à lui.
-- je parles pas au cons sa les instruits
Message n° 3645383, posté par Baje à 13:07 le 28/04/2013
: Mais Shane Black est scénariste (et un bon)... C'est ça qui est surprenant, autant de laisser aller dans le scénar de sa part à lui.
Oui. Mais tu n'est pas sans savoir que ce genre de projet à des dates assez fixes, des contraintes très particulières. Et que c'est en faisant tout qu'on peut ne rien faire de bien.
-- Si être normal est d'usage, cela revient à abandonner toute chance de progrès. Qui veut être normal ?
Message n° 3645418, posté par tvb à 15:08 le 28/04/2013
Malgré une réalisation assez quelconque, un jeu d'acteur au mieux correct et quelques trous dans le scénario, le film mets bien en exergue les différents problèmes auxquels les Philippines doit actuellement faire face, comme certains des pays environnants ont du et doivent toujours le faire.
Ça fait quand même assez flipper et vu les quelques histoires qu'on m'a raconté sur la Thailande et le Cambodge, ça doit même être en dessous de la réalité.
Il y a aussi quelques scènes bien trouvées, comme celle dans le bordel de mineurs.
C'est plus le cadre de l'histoire que le reste qui m'a convaincu mais je pense que ça peut être intéressant de le voir. Et c'est toujours 100 fois moins chiant que quand Mendoza fait un film sur ce type d’événements.
-- Si être normal est d'usage, cela revient à abandonner toute chance de progrès. Qui veut être normal ?
*édité à 15:44 le 28/04/2013
1.00
Message n° 3645552, posté par BelXander à 19:16 le 28/04/2013
The Ring (2002) #2013# : Moins efficace qu'il y a 10 ans. Forcément. J'ai bien dû le voir 150 fois, une fois le traumatisme de la première vision passé. J'en avais pas dormi pendant des mois. Même si le film est plutôt long, il est meilleur dans sa seconde partie et met vraiment mal à l'aise par moments. On peut dire que c'est un remake réussi. Même si c'est américanisé à fond, c'est réussi. Faudrait que je revoie l'original.
Bringing out the dead (2000) #2013# : J'arrive pas à me décider. Est-ce un chef d'oeuvre ou un film de merde ?
Plus sérieusement, je crois pas avoir vu de Scorsese plus "original", plus expérimental. J'avais peur d'avoir un Taxi Driver en ambulance, après 15mn, mais non. C'est bien plus que ça.
Alors évidemment, c'est toujours son foutu néo-réalisme italien, porté dans New York, que je supporte pas. Aussi, plus je vois de films qu'il a faits, plus je comprends certains messages par rapport à la religion omniprésente. C'est ici un peu trop gros. Vraiment lourd. Très lourd.
Le film aussi en lui-même est très lourd et manque trop souvent de subtilité. La faute à une voix off beaucoup trop omniprésente ? Peut-être.
Le fait est que Scorsese est un réalisateur hors-pair. Cette porte ouverte étant enfoncée, je me dois de lui déclarer ma flamme encore une fois. Sa réalisation est superbe. J'ai revu Casino y a 2 semaines et j'en ai pleuré tellement c'était beau. J'avais raté des choses que j'avais pas vues la première fois, la faute à un visionnage alors que j'étais fatigué.
On a droit à quelques plans séquences assez courts et assez impressionnants de maîtrise. Ce film, tout comme bien d'autres, pourrait être étudié en classe au même titre que les Hitchcock.
Symbole de cette maîtrise quasi-parfaite de la caméra, son acteur principal, Nicolas Cage, qui trouve là un rôle de composition qu'il habite avec une justesse qu'il n'a pas si souvent que ça, malheureusement.
Alors, au final, c'est le même constat qu'avec les autres Scorsese. Je trouve ça superbe, mais je trouve que le réalisateur se tire lui-même plusieurs rafales dans les pieds. Cette religion. Ce néo-réalisme. Ces voix-off. Ses BO parfois pas appropriées... Ses pétages de plomb, dans ce film en tout cas. Mais ça n'en reste pas moins à voir. Evidemment.
-- J'AIME FINALLY
Holding out for a hero ?
0.95
Message n° 3645756, posté par Arsenic à 23:27 le 28/04/2013
: Tiens, un autre film que j'ai trouvé fort mal foutu, c'est Oblivion.
Ah bon ? Pourquoi ?Je l'ai trouvé plutôt pas mal, personnellement. Je m'attendais à un truc totalement différent, au vu de la BA, mais finalement, c'était vraiment sympa !
Sinon, bonjour tout le monde, ça a l'air sympa et vivant, ce topic !
Message n° 3645953, posté par tenia à 10:31 le 29/04/2013
: Alors évidemment, c'est toujours son foutu néo-réalisme italien, porté dans New York, que je supporte pas. Aussi, plus je vois de films qu'il a faits, plus je comprends certains messages par rapport à la religion omniprésente. C'est ici un peu trop gros. Vraiment lourd. Très lourd.
J'ai pas vu Bringing out the dead, mais pour avoir vu Ladri di bicyclette hier, j'ai du mal à comparer ce néo réalisme italien là avec celui qui serait présent chez Scorcese.
Si t'as quelques détails, je prends.
-- "To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra; Yippie ki yai, coffeemaker !
Message n° 3645969, posté par FP Unchained à 11:01 le 29/04/2013
Si y a bien deux réalisateurs contemporain chez qui le néo-réalisme italien est franchement très (omni)présent, c'est Spike Lee et Scorsese.
Leurs films se rapprocheraient bien plus d'un Rome, ville ouverte, où on a plus un point de vue global, qu'un Ladri di bicicletta, où le néo-réalisme s'exprime sur un point de vue plus particulier.
Mean Streets, par exemple, ce serait plus du Rome, ville ouverte. Taxi Driver, du Ladri di bicicletta. A mes yeux.
On a toujours le portrait d'une ville qui va mal, et de citoyens qui vont mal. Souvent, comme avec Rome, ville ouverte, ce sont des villes au sortir d'une guerre et qui essaient de survivre. Exemple, Taxi Driver.
Spike Lee, lui, de ce que j'en ai vu en tout cas, ça n'a rien à voir avec une quelconque guerre, juste avec la ville elle-même qui n'arrive pas à survivre. Du tout. Comme dans Bringing out the dead où c'est tourné en burlesque, en dérision.
Souvent, on a les mêmes dénouements dans ces films. Je dirais même les mêmes séquenciers. Regarder Mean Streets, Taxi Driver, Do the right thing, Summer of Sam, c'est quand même ultra-similaire, quoi.
Après, étant complètement réfractaire à ce genre, c'est évident que les films de Scorsese que j'aime le moins sont ceux s'en inspirant. Mais c'est toute sa jeunesse, toute sa vie, limite (voir son docu sur l'histoire du cinéma ou du néo-réalisme, je sais plus), je vais pas aller lui dire quoi raconter, quand même.
Je suis désolé d'être aussi évasif, mais j'ai peu dormi, je suis au boulot, et surtout, j'ai peur de spoiler.
-- J'AIME FINALLY
Holding out for a hero ?
Message n° 3646187, posté par Batefer à 18:14 le 29/04/2013
: Si tu parles du post-générique (qu'il faut attendre 15 minutes ! le générique était interminable j'ai trouvé) :
Pas plus que d'habitude, il me semble. Par contre, je reste toujours jusqu'à la fin des génériques, perso, et j'avais complètement oublié qu'on était dans un film Marvel (c'est pour dire !) et qu'il y avait donc une scène post-gen. Ça m'étonnait aussi, qu'il y ait autant de monde qui reste dans la salle. Du coup, j'en ai été (légèrement) moins déçu, même si on peut dire globalement qu'en nous faisant partir sur cette dernière impression même pas meilleure que le film, ils nous ont bien foiré comme il faut le début de cette Phase 2. Si seulement Whedon pouvait reprendre tout ça et l'harmoniser à lui tout seul...
-- je parles pas au cons sa les instruits
Message n° 3646933, posté par tenia à 10:26 le 30/04/2013
C'est à la fois assez intéressant et en même temps complètement anecdotique.
La bonne nouvelle, c'est que c'est effectivement plutôt bien foutu (et pas seulement les effets gores) et pas forcément dégueu d'un point de vue script. Malheureusement, il faut se farcir l'interminable montée vers le coeur du film (le charcutage, donc) qui dure quasiment toute la 1ere moitié du film, avec des persos mi-figue mi-raisin. On a bien une poignée pas trop mal écrits (notamment Eric, le malin à lunettes de la bande), mais faut aussi se farcir 2 nanas insupportables dont la blonde de service, aussi expressive et douée que Kirsten Stewart. D'un côté, on s'en fout un peu, d'un autre, c'est toujours aussi dommage de voir des acteurs aussi foireux se retrouver dans un film où il faut essayer de s'attacher à une troupe très réduite de personnages.
Mais bon. Passons. On s'en fout, l'intérêt du film est ailleurs.
Evil Dead version 2013 est l'archétype du film gore post 2000 : fétichiste au possible, le film zoome systématiquement sur toute blessure, toute plaie, sans jamais hésiter à sortir la barbaque et les hectolitres de faux sang. En vrac, on a donc le récurage de gencives au morceau de miroir, les brûlures au 2nd degré, la seringue à 1 cm de l'oeil, et, classique récurrent, du démembrement à tour de bras, le tout avec un sérieux papal qui transfère toute possible hilarité directement au spectateur, qui se fend bien la gueule devant tant de Grand Guignol (et y a eu effectivement un paquet de rires bien sincères dans la salle).
Le problème, et c'est globalement le principal problème du film : passés les 1ers moments où on se fend la gueule devant un spectacle si généreux, le film entre dans une routine, une mécanique d'où il ne sort jamais. Oubliez toute originalité, tout effet de surprise : Evil Dead 2013 est un film de frousse (c'est à dire quasi intégralement monté sur du jump scare) prévisible de A à Z.
Pour autant, c'est assez recommandable pour pas mal de raisons.Evidemment, en 1er lieu, pour les amateurs de gores, parce qu'ils vont être servis.
Aussi parce que, si les acteurs sont donc plutôt pas glop, et si le script est complètement prévisible (et régulièrement assez con), il y a une mise en scène pas mal du tout, avec un sens du rythme plutôt efficace, et un joli savoir-faire dans l'utilisation de la lumière (malgré une photo dégueu et quelconque) et des 1ers plans - arrière-plans (on passera par contre sur les interminables plans de poursuite dans la bois, hommage obligé un temps, rapidement lassant ensuite).
Enfin, pour un triple climax ultra efficace et peut être futur modèle dans son côté roller coaster réglé comme une horloge. Probablement le meilleur morceau du film (et on ne peut que regretter que tout le film ne soit pas de cet acabit), c'est fun, cool, efficace, et plutôt chiadé.
Mais absolument quelconque en 2013. C'est juste efficace, mais sans grand charisme, et encore moins de personnalité.
6.5/10
-- "To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra; Yippie ki yai, coffeemaker !
Message n° 3647106, posté par FP Unchained à 12:58 le 30/04/2013
: Nan mais t'inquiètes, je vois mieux ce que tu veux dire, même si je suis pas forcément tout à fait d'accord.Merci pour les explications.
Après, comme je t'ai dit, les films dont je parle se rapprochent plus d'un Rome, ville ouverte. Le Voleur de bicyclette, c'est une société retranscrite dans un seul personnage (ce qu'on retrouve avec les films de Ken Loach, par exemple) alors que dans Rome, ville ouverte, et donc plusieurs Spike Lee et Scorsese, c'est sur un groupe de personnages.
-- J'AIME FINALLY
Holding out for a hero ?
Message n° 3647684, posté par tenia à 18:58 le 30/04/2013
Le Grand Soir: Une première moitié qui se laisse regarder, sans non plus captiver, grâce à quelques bonnes idées et quelques moments plutôt drôles, mais une seconde qui part dans un délire assez naze et sans but précis. Film très vide au final.
The Impossible: J'ai pris beaucoup de plaisir devant ce film. C'est vrai que ça braille une bonne partie du film, mais c'est vraiment très réaliste et très juste j'ai trouvé. Le découpage en 2 parties distinctes du film est assez efficace. La façon de mettre en scène ce gamin devant toute cette déchéance est vraiment sublime et sa réaction est très grande, vraiment Très (Mais ça je crois, qu'Antix en a déjà beaucoup mieux parlé que moi)!
-- "If assholes could fly this place would be an airport"
0.97
Message n° 3649134, posté par tenia à 21:51 le 01/05/2013
On se paluche sur le graaaannndd retour de Shane Black, mais visiblement, y a des gens qui ont oublié de lui dire sur quel film il travaillait.
"Iron Man, Shane, Iron Man. Tu sais, le milliardaire avec une armure. Oui, une PUTAIN D'ARMURE ! Non, Shane, pas L'arme fatale 5. Non, non. Bon, OK, après celui ci qui va, de toute manière, nous rapporter une fortune sans rien avoir à faire, juste comme ça, on le sort et boum, du pognon."
Voilà.
Shane Black se croit dans L'arme fatale 5, et se sent obligé de nous faire un buddy movie au lieu d'Iron Man 3.Mieux que ça : il fait DEUX (!) buddy movies en un. Dont un avec un gosse (parce que c'est rigolo) et un avec un black (ça lui rappelle des souvenirs).
Sauf qu'on en a rien à foutre, vu qu'on est venus voir Iron Man 3.
Alors Shane nous balance du Downey Jr partout, de la voix off, du côté un peu dark genre "ouh là là les démons de Tony reviennent" avec Downey Jr qui halète pour nous faire croire à des crises de panique (alors que, soyons honnêtes, entre sa tronche et celle du script, c'est le spectateur qui ventile dans la salle, surtout que les crises de panique virent rapidement au running gag aberrant), un grand méchant réaliste et ancré dans la réalité vraie du terrorisme aux USA, sans compter le coda final tout pourri et absolument involontairement hilarant.
Sauf que, donc, toujours pas de Iron Man.
On pourrait penser que j'exagère. Ce serait oublier l'obsession du film à ridiculiser chacune des transformations du milliardaire en armure volante. C'est bien simple : c'est systématique au point où on finit par avoir l'impression qu'on nous le fourre dans la tête à coup de barre à mine : "Tony n'est rien sans ses jouets, gna gna gna".
Osef. J'ai pas payé 8€ pour voir Tony Stark et James Rhodes buter des mecs qui crèvent quand ça arrange les scénaristes avec un 9mm chacun.
Ca, c'est pour mettre bien dans le contexte : vous allez voir Iron Man 3, le film où Stark n'arrive jamais à enfiler une armure et fait donc 95% du film sans, y compris des scènes d'action maousses, mais sans aucune intensité (et côté suspense, j'en parle même pas, alors que Black se paie le culot de nous foutre un faux suspense pourri durant le climax, suspense qu'il n'est même pas capable de mettre en scène avec une quelconque intensité). Alors soit Robert Downey Jr a fait sa diva en se rendant compte au bout de 2 films que sa tronche était trop souvent planquée derrière le costume (p'tain, l'épiphanie), soit Black a décidé de trucidé lui même le film en faisant copieusement en sorte que Stark soit le moins souvent en armure. Dans les 2 cas, il faut bien avouer que le film en sort complètement détruit.
Reste quoi ? Restent les méchants (parce que les seconds couteaux sont tellement accessoires qu'il vaut passer sous silence le chiard über chiant, Favreau qui se fait gentiment dégager du script par une petite pirouette au bout de 20 min, Paltrow qui fait ce qu'elle peut avec un perso que plus personne ne sait emmener quelque part et Cheadle qui fait ce qu'il peut en sidekick de Stark "qui-a-les-mêmes-punchlines-mais-qui-n'est-que-le-sidekick-quand-même"). Qui se font violer comme Belluci dans Irréversible.
Faudrait que je relise Extremis, mais j'ai du mal à voir comment on part du virus qui manque de détruire les armures d'Iron Man et en font plus ou moins un tueur à l'insu de son plein gré, à Guy Pearce qui lance des flammes comme un dragon.
Mais évidemment, comment passer outre le délire complet qu'est le Mandarin, seul truc potable de la 1ere moitié du film, juste avant que, sans raison, ou alors bien bourrés, certains se sont dit "tiens, et si on allait en faire un truc complètement débile ?"
Que reste-il du coup d'Iron Man 3 ?
Une poignée de punch lines qui font toujours autant mouche, quelques grosses scènes de baston bien bourrines, mais surtout dotées de chorégraphies sympas dans les combats mano-y-mano, pour un film qui se regarde pas trop mal, mais avec un facepalm toutes les 3 minutes.
Et c'est tout, hormis un sentiment de gâchis, faute à avoir mis là un mec qui, visiblement, ne sait strictement pas quoi faire. Et du coup ne fait rien, ou du moins, rien de ce qu'il aurait du faire. En même temps, le générique annonce la couleur : un film qui démarre sur Blue d'Eiffel 65 est rarement bon signe.
4.5/10
-- "To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra; Yippie ki yai, coffeemaker !
*édité à 07:33 le 02/05/2013
Message n° 3649136, posté par Baje à 22:01 le 01/05/2013
: Evil Dead version 2013 est l'archétype du film gore post 2000 : fétichiste au possible, le film zoome systématiquement sur toute blessure, toute plaie, sans jamais hésiter à sortir la barbaque et les hectolitres de faux sang. En vrac, on a donc le récurage de gencives au morceau de miroir, les brûlures au 2nd degré, la seringue à 1 cm de l'oeil, et, classique récurrent, du démembrement à tour de bras, le tout avec un sérieux papal qui transfère toute possible hilarité directement au spectateur, qui se fend bien la gueule devant tant de Grand Guignol (et y a eu effectivement un paquet de rires bien sincères dans la salle).
J'ai pas franchement trouvé le film très drôle. J'ai du rire deux trois fois, tout comme la salle. Quand au sérieux papal, pas d'accord justement sur les scènes qui m'ont fait rire. Comme quand le bout de nerf fini de tombé quand la nana se retourne.
-- Si être normal est d'usage, cela revient à abandonner toute chance de progrès. Qui veut être normal ?