Quand je parle qu'il s'éloigne du réalisme, je parle par exemple de la patronne du bar, qui n'est jamais là et qui laisse tjs ouvert. Elle entre dans la scène par intermittence, par bribe. Je trouve que ça en dit bcp, sur sa retenue, son coté fantomatique, absente. J'adore la scène où le perso joue du pinao et la caméra reste sur le visage des femmes. Emerveillés, elles ont les yeux qui pétillent. Sa façon de faire des cycles, des retour dans les mêmes endroits, les mêmes espaces, un éternel recommencement, tout en ajoutant des petits rien qui change tout, c'est beau quoi. Ca me parle cette merde. Et puis tant qu'à continuer dans l'analyse et le spoil, quand la patronne du bar le voit le lendemain et qu'elle lui dit qu'elle se souvient pas de leur baiser. Bon on pourrait croire, qu'elle faire genre "il s'est rien passé" "oups". Mais moi, je sais pas, j'ai envie de la croire. Elle s'en rappelle pas. Et ça en dit beaucoup sur cette fausse relation à peine abordé que déjà écourté, il n'en restera rien, pas même un souvenir. Étouffé dans l'œuf.Et finalement, les deux scènes de rupture, une au début, une à la fin (d'ailleurs les deux meufs sont joués par la même actrice). Ca te construit pas un personnage comme rarement ailleurs ? Cette envie, mêlée de peur, moi, ça me parle.ENFIN VOILA. PLUS J'Y PENSE. PLUS J'AIME CA. désolé pour la longueur du truc, mais j'avais envie !