C'est pas si nul ; au ciné, les requins, ça fait peur, plus que dans l'eau, mais c'est surtout à cause de la musique et du hors cadre.Le début avant l'arrivée du requin est absolument insipide, l'héroïne de Gossip Girl prenant des pauses porn-soft c'est très chiant.On apprend quelques rudimentaires de survie.
Jason Bourne
C'est bof. Y a même plus de bastons ultra-nerveuses. Passé la Grèce, je me suis ennuyé froidement.Les camions des SWAT sont très solides.
: Sinon, film sans intérêt. On y apprend pas grand chose de mon point de vue.Je passerais sur le scénario WTF... Et la fin encore plus WTF...
Trop abusée la fin (la drogue ce fléau des scénaristes), mais jusque là ça passe pas mal je trouve. Blake Lively s'en sort plutôt bien dans un film qui repose entièrement sur elle et dont elle est de quasiment toutes les scènes (comme son Ryan Reynolds de mari dans Buried, autre film high concept).
En fait à part la fin donc, il y a une scène que je n'ai vraiment pas trouvée nécessaire,
À part ça j'ai bien aimé, c'est efficace et ça a le mérite d'être court : le réal est conscient de faire une petite série B et n'a pas la prétention d'offrir autre chose en rallongeant inutilement la sauce.
-- je parles pas au cons sa les instruits
Message n° 4189462, posté par Strawberry à 16:55 le 01/09/2016
C'est sans fioritures, je vous l'accorde et heureusement que c'est court, y'a rien d'autre qui mérite qu'on s'y attarde...
La scène qui m'a paru en trop perso, c'est la scène de la vidéo qu'elle tourne pour son père et sa sœur. Mais y'en a qui doivent aimer ce genre de passages.
Je te rejoins sur le fait que Blake Lively tient super bien son rôle, mais perso ça suffit pas. C'est tout juste suffisant pour un dimanche pluvieux quand l'internet est coupé et que vous vous trouvez dans un bled ou y'a pas de Video Futur alentours... sinon allez louez un bon film, c'est mon petit conseil du jour.
-- "If assholes could fly this place would be an airport"
*édité à 16:56 le 01/09/2016
Message n° 4189562, posté par labrin à 10:19 le 02/09/2016
Bah c'est totalement WTF, impossible de faire ça aujourd'hui, mais j'ai bien aimé, un peu en mode Cléopatre de Cecil B. DeMille, ça veut toujours être trop, trop de couleurs, trop de grands décors, de grands dieux, de tragédies (peu exploitées dans le jeu, les américains ne savent pas faire, se cantonnant aux sages mélodrames). J'ai trouvé ça cela dit très généreux, et plutôt enlevé.
The Conjuring 2
J'ai chié dans mon froc. Suite à la hauteur du premier. L'intrigue est pourrie mais on s'en branle, James Wan est un vrai réalisateur, il n'oublie pas qu'on est pas con, toujours fin pour filmer les maisons et provoquer l'inquiétude, en usant de vieilles subtilités et des contrepieds réjouissants (les lumières allumées, les manifestations démoniaques quand il suffit de le demander, le nombre de personnes dans une pièce, etc...). J'ai mangé ce que j'avais commandé.
The Nice Guys
Bof. Voir Ryan Gosling crier aigu ne me fait pas rire. Sympatoche sans plus.
L'injustement non oscarisé Jason Statham nous revient enfin dans la suite tant attendue de son méga hit encore dans toutes les mémoires pour une aventure internationale digne des meilleurs James Bond au rythme effréné, débordant de décors luxuriants et doté d'un casting impeccable au sein d'une réalisation élégante et inventive et au service d'une histoire aussi originale que percutante.
Mais jugez plutôt (ça va spoiler et je vous merde) :
Donc Jason est un tueur à gages en retraite dont la spécialité était de faire passer ses crimes pour des accidents. Aidé seulement de sa débrouillardise, de son habileté, et d'un cul tellement bordé de nouilles qu'il pourrait nourrir une famille italienne pendant un an (true story), notre ami est forcé de reprendre du service quand sa nouvelle copine (qui était en fait un espion à la solde du méchant mais elle avait pas le choix parce qu'il a menacé les enfants de son orphelinat histoire qu'on n'ait pas l'idée saugrenue d'avoir de l'empathie pour le gars, trafiquant d'armes) est enlevée par le méchant de la parenthèse précédente pour obliger Jason, toujours le sujet de la phrase en cours, suivez un peu, à accomplir trois meurtres comme il sait le faire, c'est à dire d'une manière aussi compliquée que ridicule MAIS toujours en comptant sur l'incompétence tellement crasse des autorités locales que, dans un délire aussi alcoolisé qu'incompréhensible, elles finissent par les classer en ACCIDENTS (genre une piscine explose mais c'est un accident, mvoyez).
Or la copine en question n'est autre que JESSICA ALBA. Qu'il nous est donné d'admirer sous toutes les coutures dans une séquence sous-marine (l'élément liquide est très important dans le film, sans doute une métaphore) digne d'un fish-porn (ne googlez pas ça). Jessica fucking Alba quoi. Comprenez donc que le sang de Jason ne fait qu'un tour, sans passer par le cerveau, peu irrigué en l'occurrence, priorité étant plutôt donnée à... euh... bref il n'est pas content et pour la sauver, il est prêt à tout, y compris à obéir au méchant dans un premier temps.
Alors bien sûr le méchant aurait pu tuer les autres méchants lui-même vu que le fait que ce soit des accidents n'a strictement aucune importance vu que des méchants qui se tuent entre eux, bah c'est un peu normal. Ben oui, mais dans ce cas-là il n'y aurait pas Jason Statham dans le film, tsé. Comment ? Écrire un scénario qui se tienne y compris avec Jason Statham ? Mais c'est un oxymore, ça.
Toujours est-il que les deux premières morts grotesques accomplies, nous est-il introduit un nouveau personnage haut en couleur interprété par Tommy Lee Cachetones, qui reprend son rôle de méchant gouailleur de Piège en Haute Mer, lunettes de soleil colorées et déguisements ridicules inclus. J'abrège mais celui-ci va aider Jason à se débarrasser de leur ennemi commun, à récupérer la fille, et à mettre la touche finale à ce PUTAIN DE MERDIER RIDICULE QUI N'A AUCUN SENS DU DÉBUT À LA FIN FILMÉ À LA VA COMME JE TE POUSSE AUX ACTEURS PACHYDERMIQUES ET À L'INTÉRÊT ZÉRO.
Bref, après Safe, Crazy Joe et Joker, le nouveau chef-d'oeuvre annuel de Jason est à la hauteur des précédents. Une belle filmographie de vainqueur.
Mais qu'est-ce qu'on lui a fait ?
-- je parles pas au cons sa les instruits
0.93
Message n° 4189693, posté par labrin à 09:37 le 03/09/2016
Tous seul, dans le noir, avec quand même un bon son, parce que c'est pas mal basé la dessus, ben ça fout les pétoches pendant une heure et quelques (les fins sont gachées par le trop plein d'actions), et les deux Conjuring sont aussi biens.
Sinon,
J'ai vu Inside Llewyn Davis et Hail, Cesar, je me suis fait chier au deux, j'ai l'impression qu'ils se parodient, qu'ils n'arrivent plus à faire de film simples, rythmés, drôles. Ils donnent la sensation d'un cinéma de snobistes pour critiques et autres professionnels, comme s'ils avaient fait de leur style une marque et qu'ils l'avaient déposée et vendue... Plus rien de naturel, de franc, de premier degré. Ça me rend triste j'étais un fan inconditionnel. Cela dit, ils parlent de leur impossibilité d'écrire.
Et
La Tour 2 Controle Infernale
C'est très drôle, en dehors des impros/dialogues entre Eric et Ramzy. A la réalisation, on sent que Eric Judor a évolué en comédie, mais Dieu pourquoi font-ils les gogols, le film partait si bien, et on voit qu'ils n'en ont plus envie. Le casting français est excellent (rare, c'est pour ça que je le note) : le général, le ministre de l'interieur, le culturiste, et le génial Philippe Katerine. Des gueules, des corps, des voix, et enfin un peu d'humour et de bonne écriture.