C'est excellent*, mais je préfère tout de même le précédent, Rocky Balboa, pour ce qui est d'apporter une conclusion à l'histoire de Rocky.
Peut-être que le prochain Creed, s'il y en a un, se fera sans Stallone, et alors on pourra dire qu'on a définitivement tourné la page avec notre étalon italien préféré.
Extraordinaire partition musicale d'un parfait inconnu qui reprend brillamment la suite de Bill Conti.
(*) Hormis la chanson à la con que le distributeur français a cru bon de rajouter au générique de fin rien que pour nous, et après une transition dégueulasse avec celle qui précède, qui est donc coupée.
-- je parles pas au cons sa les instruits
0.70
Message n° 4140886, posté par John Matrix à 00:10 le 16/01/2016
Bah merde, en plus d'être supercool, le film traite de l'initiation et du passage de savoir sans faire passer le noir pour un faire-valoir du blanc ou de donner des grandes leçons sur la tolérance sur fond de tension raciale. Futé.
Stallone retrouve enfin un semblant de jeu d'acteur (salut Get Carter, bisous The Expendables 2 et 3)
Et puis, rien que pour le clin d'oeil au 72 marches sans faire dans le cliché nostalgique, rien que ça, je valide.
Néanmoins, j'aurais rajouté un robot, le fils de Clubber Lang et la fille d'Ivan Drago pour être totalement supercool.
-- Le suspect fait dans les 1m90, il est châtain et c'est un gigantesque enfant de putain.
0.22
Message n° 4140896, posté par Gan à 00:33 le 16/01/2016
: Je me suis aussi posé la question de savoir quel film il avait voulu faire.
Quand je suis sorti de la séance, j'étais plutôt ravi du WTF, madame moins.
Un traitement intéressant des réfugiés, une putain de série B digne de Commando dans la deuxième partie. Les deux ensemble, c'est non par contre.
Du coup, tu te poses la question du sujet :
- les réfugiés ?- les banlieues fantasmées par le FN ?
Et le film ?
- un drame ?- Die Hard au Blanc Mesnil ?
Il paraît que son film n'est pas fini, qu'il s'est fâché avec tout le monde sur le tournage et dans la salle de montage, jusqu'au compositeur. Je pense qu'il a eu une montée de LSD sur la fin , je ne vois que ça.
Audiard fils doit s'exiler aux USA et bosser avec les Weinstein Bros afin de faire son polar ultime, plutôt que de tenter des trucs chelous avec les moyens d'un film des Dardenne.
-- Le suspect fait dans les 1m90, il est châtain et c'est un gigantesque enfant de putain.
Message n° 4140998, posté par koni à 18:39 le 16/01/2016
Plutôt le traitement. Toute l'introduction du film est plutôt réussie, mais dès qu'ils arrivent dans la cité, le film devient une catastrophe. Alors comme le disait John Matrix, si ce traitement de la banlieue n'était uniquement qu'une dénonciation des cités imaginées par le FN, c'est premièrement complètement raté et deuxièmement extrêmement vulgaire et peu subtil. Et si ça l'est pas, on touche encore plus le fond et là, y a plus de mots pour décrire la stupidité de ce gars. Et oui, les deux films en un donne vraiment la nausée à la fin, j'aurais effectivement bien voulu en rire en prenant la fin comme une vieille série B d'action rigolote, mais j'ai pas réussi. Trop déconcertant mais de la mauvaise façon. Par contre, que ce truc ait eu une palme d'or à côté de The Assassin et Carol, ça c'est vraiment marrant.
Message n° 4141025, posté par John Matrix à 22:07 le 16/01/2016
Les films français m'emmerdent mais ici la mise en scène très subtile, fait passer le film de simple drame social à une étude sociologique passionnante.
Oui, j'ai aimé un film français en 2015
-- Le suspect fait dans les 1m90, il est châtain et c'est un gigantesque enfant de putain.
Message n° 4141130, posté par Sao à 10:43 le 17/01/2016
Poltergeist (2015)Mon Dieu. Y a pas grand chose à sauver. Les personnages sont nulles à souhait et transparents. L'intrigue n'avance pas, et les clichés se succèdent inlassablement. Je ne comprends pas le personnage de la grande sœur qui n'a aucune utilité dans le film. Rien, zip. Elle est là, elle bouffe du temps à l'écran. Toujours pour rien.Et le médium... On avait à l'époque une medium super classe, mystérieuse, qui débarquait, et là on à un remake du médium télé de "Vampire, vous avez dit vampire".Seul point sympa, le passage dans
-- Je que vous l'homme de la situation. Et comment donc qui, je vous prie ?
Message n° 4141260, posté par ricorod à 20:24 le 17/01/2016
Je ne m'y attendais pas, je ne me suis donc pas précipité pour le voir, j'y ai même été un peu à reculon à vrai dire. Belle erreur !
Avec sa façon de mélanger le milieu de la finance avec une bonne dose d'humour (et des acteurs exceptionnels, mention spéciale au fabuleux Steve Carell), j'ose dire qu'on est proche du Wolf of Wall Street de Scorsese sorti pile deux ans avant. Je l'ai même préféré à ce dernier d'ailleurs.
Bref, une belle réussite, qui plus est aussi inattendue vu le passif du réal, plutôt abonné aux comédies potaches. Bravo.