Mes potes veulent le voir alors que depuis qu'il est annoncé, je le sentais pas, donc, éventuellement, je profiterais de la fête du cinéma pour le voir
0.52
Message n° 4088845, posté par Gan à 20:57 le 10/06/2015
Terriblement mal écrit, des plans plus clichesques les uns que les autres. Caca.
-- «Que deviennent les rêves qui se brisent ? — Les rêves ne se brisent pas. — Que deviennent les rêves qui se brisent ? — Le terreau des rêves à venir.
Message n° 4089016, posté par Tybone à 11:31 le 11/06/2015
Clairement, c'est pas innovant pour un sou, c'est cliché, mais bon, j'ai passé un bon moment devant un truc que je pensais détester, je vais pas me plaindre.
Et les mecs à la sortie m'ont vendus du rêve : "Non, mais sérieux, la fin est un peu WTF". Oui, juste la fin d'un film qui parle de dino ressuscités, oui oui.
Message n° 4089094, posté par Caféine à 17:44 le 11/06/2015
Elle l'adore : excellent, et je ne m'y attendais pas.Très bien écrit, pareil pour l'interprétation. Cerise sur le gâteau, le montage est parfait de concision et d'efficacité.Du coup, le film est efficace, ne ronronne pas, n'est pas niaiseux ; on se retrouve happés, alors que, vu le pitch, c'était pas gagné.
-- « Caféine et nicotine sont les deux mamelles du sous-titrage. »
Message n° 4089188, posté par Kurupt à 00:57 le 12/06/2015
L'esthétique est carrément comic books et c'est pourquoi je n'ai pas trouvé les effets vains ou hors de propos ; et toujours réussis. J'aime beaucoup la fluidité de la scène de l'église.
La violence peut paraître gratuite, mais il ne faut pas oublier que c'est justifié par l'intrigue et pour son déroulement (le plan de Valentine).
Anecdote sur Freeb Bird pour Lilo ; Matthew Vaughn expliquait qu'il l'avait d'abord écrite avec une chanson de Guns 'n Roses (Innocent Birds) mais qu'elle était trop courte et trop dark et qu'il avait "littéralement tapé dans google : "great long American guitar solo" et qu'il avait scotché sur Free Bird.
: Je parle plutôt des Kingsman et des valeurs véhiculées, de l'opposition : bouseux alcoolique mère célibataire chômeurs violents / gentlemen super entrainés protecteurs des puissants et de l'ordre royal donc divin (même si remise en cause par différents rebondissements). Il y a quand même une scène avec la gentille et belle princesse scandinave et l'homme politique qui se dit "républicain" (un lache, traitre, connard, laid) qui démontre clairement ce que pense les auteurs.
Bon, comme d'hab, ça va être chiant et déplaisant pour la plupart, donc fair warning : tl;dr etc.
Quand je lis ça, mis en rapport avec ce que tu disais au sujet de l'esthétique, je me demande lorsqu'il faut être réaliste et lorsqu'il ne faut pas l'être.
Je n'ai évidemment pas du tout vu le film comme une propagande pour "l'aristocratie" ; ou plutôt de la "noblesse", car j'ai l'impression que c'est dans ce sens-là que tu utilises ce mot.
Une critique de la aristocratie républicaine, oui, en revanche, à laquelle j'adhère totalement.
A plusieurs titres. La pierre angulaire idéologique du récit est quand même Galahad qui ne cesse de répéter que ce n'est pas l'héritage d'un titre qui fait la noblesse (idée affirmée explicitement par la citation d'Hemingway, quand même).C'est plutôt une aristocratie à la Flaubert : des "bien nés" mais "en dehors du sang" qui sont aristocrates uniquement par leurs valeurs, ou sa litote "leurs manières".
Ensuite, les participants au "complot" sont tous les puissants, la seule noble par droit "de sang de jure" qui se révolte est la princesse de Suède : tous les autres, noblesses républicaines, aristocratiques ou économiques sont des conjurés ; comme on le voit du Président des USA à la Reine d'Angleterre.
Je pense que la princesse est là pour dire : "Il y aussi des aristocrates de caractère chez les aristocrates de titres".
L'organisation même de l'agence repose sur la symbolique Arthurienne dont le thème principal est : ce n'est pas ta naissance qui détermine quel genre d'homme tu es.
C'est comme pour les critiques qui trouvent que le film fait des écolos des terroristes. C'est complètement infondé : il fait tomber les masques des hypocrites car ceux qui considèrent les communs comme des virus pour la planète sont ceux responsables de sa destruction. Valentine est un double hypocrite : il n'a pas réussi à changer le monde à coups de milliards de lobbying sur ces mêmes puissants qui sont les seuls qu'il sauve, sujets de sa rancœur, motivation de sa "Solution finale".
D'un point de vue institutionnel, je ne crois pas qu'avec une monarchie de droit de sang, on serait vraiment loin de réalité. Peut-être un peu plus en retard sur notre temps ; mais je pense que l'impact pour nous tous, négatif ou positif, aurait été le même que notre système... républicain, si tu veux l'appeler comme ça.Et la ce n'est pas comme si la République, ou celle qu'on connaît, ne faisait pas reposer tout son système sur une reproduction filiale de leurs héritiers pour une large partie, parfois même patrimoniale. La seule différence, c'est que les héritiers, ont le choix de renoncer - positivement ou négativement - à leur héritage de classe.(Ça ne change rien au propos, mais étant donné que c'est le premier ministre de Suède, ce n'est pas une république, d'ailleurs).
Pour la peinture des classes populaires ; je ne sais pas si tu as fait un tour en Angleterre, depuis 1981 ou en France, d'ailleurs, mais c'est la misère. Vraiment. Tu voulais quoi ? Qu'on se retrouve dans un project mais sur la Terre parallèle où ça s'est bien passé ? Sans parler du fait que si Egsy n'avait pas été dans cette situation, il n'y aurait jamais eu de film. C'est quand même ce qui déclenche tout, c'est le propos et le projet du film avant tout, mais d'un point de vue narratif, c'est "l'élément déclencheur", comme on appelait ça en 5e :)
Tu m'arrêtes si je me trompe, mais je n'ai pas l'impression que ça t'avait tellement gêné que ça, la caricature des prolos et des bourgeois dans Adèle, par exemple.
Mad Max - Fury Road : Pardonnez-moi, j'ai trouvé ça très beau, les acteurs enthousiasmant, mais le tout plutôt vain et vide. Tant pis pour moi :(
*édité à 23:47 le 14/06/2015
Message n° 4089876, posté par Strawberry à 03:41 le 15/06/2015
: Anecdote sur Freeb Bird pour Lilo ; Matthew Vaughn expliquait qu'il l'avait d'abord écrite avec une chanson de Guns 'n Roses (Innocent Birds) mais qu'elle était trop courte et trop dark et qu'il avait "littéralement tapé dans google : "great long American guitar solo" et qu'il avait scotché sur Free Bird.
Glaçante, cette anecdote.
Message n° 4090011, posté par Hope à 14:27 le 15/06/2015