: Je connais pas ce "tout le monde" dont tu parles.
Je dis ça parce que j'estimais par rapport à l'emphase mise dans les médias de manière commune, que ce soit les spécialisés, les généralistes, les mainstream, les niches, internet, la téloche.
Message n° 4013083, posté par FP Unchained à 14:46 le 16/11/2014
: Parce que je me demande quel est l'intérêt de savoir la crédibilité scientifique du truc, c'est clairement un propos philosophique. Pas genre prophétique : regardez dans x temps comment ça sera, je prends le pari.
Carrément, c'est "clairement un propos philosophique" ?
Ils auraient dû engager des philosophes et pas des scientifiques, alors, non ?
D'autant plus que quand c'est les Nolan Bros qui essayent de parler philo, ça pique un peu les oreilles.
-- J'AIME FINALLY
Holding out for a hero ?
*édité à 14:47 le 16/11/2014
0.38
Message n° 4013086, posté par FP Unchained à 14:48 le 16/11/2014
Cependant, si tu ne parles pas d'Interstellar, je propose qu'à partir de maintenant, nous écrivions en gras, surligné, rouge, et en police 35 le titre du film dont on parle.
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Holding out for a hero ?
Message n° 4013087, posté par Finally à 14:53 le 16/11/2014
: Carrément, c'est "clairement un propos philosophique" ?
Parce que pour moi, à partir du moment où tu envisages le futur, c'est pour parler de la condition humaine de manière universelle. Pas pour dire : regardez, c'est comme ça que ça va se passer, basé sur les connaissances scientifiques actuelles.
: Ils auraient dû engager des philosophes et pas des scientifiques, alors, non ?
Pour faire plus réaliste, crédible. Mais c'est avant tout de la poésie. Y a eu de grands scientifiques ou mathématiciens qui étaient aussi de grands poètes et qui ont traité de leurs domaines avec de la belle poésie.
Et à ce que je sache, on reproche pas aux pré-socratiques leur vision inprécise de la physique.
Et il me semble qu'au niveau de la conquête spatiale, on en est surtout encore au stade des tâtonnements si ce n'est toujours des spéculations.
Je vais aller voir Le Paradis, d'Alain Cavalier, là. Après, je vous promet une petite comparaison avec Guardians of the Galaxy, parce que ça me semble plus ou moins similaire, quand même.
Depuis l’enfance, j’ai eu la chance de traverser deux mini dépressions de bonheur et j’attends, tout à fait serein, la troisième. Ça me suffit pour croire en une certaine beauté de la vie et avoir le plaisir de tenter de la filmer sous toutes ses formes : arbres, animaux, dieux, humains… et cela à l’heure où l’amour est vif. L’innocence, le cinéaste en a perdu une partie. C’est si délicat à repérer autour de soi, si difficile à ne pas perdre au tournage. Ma reconnaissance va à ceux que vous regarderez à l’écran.Pour tenir tête au temps, j’ai une parade qui est de fouiller dans mon stock d’émotions et d’images anciennes. Non pour retrouver ce qui ne reviendra pas mais pour deviner dans l’hiver les signes du printemps. Cela permet de recommencer encore une journée d’un pas aisé.
Message n° 4013089, posté par Finally à 14:55 le 16/11/2014
: D'autant plus que quand c'est les Nolan Bros qui essayent de parler philo, ça pique un peu les oreilles.
Mais si tu veux, je vais enfoncer une porte ouverte, mais c'est pour qu'on voit ce que j'essaie de dire, The Dark Knigh, c'est pas un film sur la crédibilité de Batman, c'est un film sur les personnages qui constituent le film.
1.00
Message n° 4013090, posté par namster à 14:55 le 16/11/2014
Pas forcément. Plein de réalisateurs montrent le futur comme pour montrer ce qui pourrait arriver.
J'ose espérer qu'aucun réalisateur, je pense à aucun là, montre sa vision du futur de manière prophétique en disant "ça va se passer comme çaaaaaa, comme çaaaaaa !"
: Pour faire plus réaliste, crédible. Mais c'est avant tout de la poésie. Y a eu de grands scientifiques ou mathématiciens qui étaient aussi de grands poètes et qui ont traité de leurs domaines avec de la belle poésie.
Pour faire simple, quand TS Elliot scande "This how the world ends", personne n'a commencé à dire "impossible" et "on a jamais approché la fin de l'univers d'aussi près". Ce n'est même pas la fin physique de l'univers, qu'il évoque.
Message n° 4013096, posté par FP Unchained à 15:02 le 16/11/2014
: Pour faire simple, quand TS Elliot scande "This how the world ends", personne n'a commencé à dire "impossible" et "on a jamais approché la fin de l'univers d'aussi près". Ce n'est même pas la fin physique de l'univers, qu'il évoque.
Ce n'est pas ça que je disais.
Mais tant pis.
-- J'AIME FINALLY
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0.38
Message n° 4013100, posté par namster à 15:04 le 16/11/2014
: J'ose espérer qu'aucun réalisateur, je pense à aucun là, montre sa vision du futur de manière prophétique en disant "ça va se passer comme çaaaaaa, comme çaaaaaa !"
Si, je pense que Zemeckis était super sérieux dans Back to the Future 2, mais aujourd'hui, il passe vraiment pour le pire des cons.
Message n° 4013101, posté par Finally à 15:05 le 16/11/2014
: Parce que pour moi, à partir du moment où tu envisages le futur, c'est pour parler de la condition humaine de manière universelle. Pas pour dire : regardez, c'est comme ça que ça va se passer, basé sur les connaissances scientifiques actuelles.
Ben, c'est une intention ou une opinion louable, mais je ne vois pas ça dans le film à l'arrivée.
Ça t'a dit quoi sur la condition humaine ?
Ou, au pire, tu penses qu'ils avaient l'intention de nous faire passer quel message sur la condition humaine ?
: Pour faire plus réaliste, crédible. Mais c'est avant tout de la poésie. Y a eu de grands scientifiques ou mathématiciens qui étaient aussi de grands poètes et qui ont traité de leurs domaines avec de la belle poésie.
Idem, je ne peux que souscrire. La science n’empêche pas le reste, mais je le vois pas dans le film.
: Tu peux pas nier que la note qu'on entend tout le long du film est celle de Strauss, par exemple...
Déjà, "la note est celle de Strauss" je trouve ça débile, mais bon, admettons.
Alors, si je mets "les notes de Jaws" dans un film d'auteur français sur le mal être en entreprise, ça devient un film aquatique avec des requins ?
On finit par nous faire croire que trois références deviennent un pompage, ou un film similaire. À ce tarifs là, les réal se référençant en boucle depuis que le cinéma existe, on a tourné que trois films.
Je comprends ce que tu dis, hein, (et certes ces aspects là ne m'intéressent pas ), mais je ne vois pas en quoi ça justifie le saut vers "pompé sur 2001".
-- Après avoir sauté sa belle-soeur et le repas du midi, le Petit Prince reprit enfin ses esprits et une banane. (SAINT-EXUPÉRY, Ça creuse) Vlan !