Ça reprend les recettes de toutes les sagas populaires (Harry Potter, Twilight, Star Wars, etc.), ça mélange tout, et ça essaye de faire un film épique avec des personnages tous plus cliches les uns que les autres, des rebondissements que l'on voit venir a des kilomètres, des personnages pas du tout attachants, et ça donne un block buster plat qui n'a aucun enjeu. Tout est trop rapide, les persos sont stupides a souhait.
-- Je que vous l'homme de la situation. Et comment donc qui, je vous prie ?
*édité à 12:53 le 07/01/2014
Message n° 3834110, posté par AnTiX à 13:37 le 07/01/2014
Pas grand chose à reprocher dans la forme, on en est presque à ressentir chacun des coups de fouet. Cette descente aux enfers est prenante, mais ça reste un simple constat. Une mise à plat (brillante) du sujet, mais avec très peu de questionnement derrière, peu ou pas de piste de réflexion.
Un bon film qui ne deviendra jamais grand.
-- Je ne blogue plus, je micro-critique : http://www.vodkaster.com/RenSarr Rather than love, than money, than faith, than fame, than fairness... give me truth.
Message n° 3834147, posté par Tuddii à 15:38 le 07/01/2014
: Un petit retour sur Ted, au final, 20 minutes de simpa, le reste est d'un chiant... après ce film, j'ai éteint la tv tellement j'étais déçu...
Je suis d'accord, et encore 20 min je trouve ca trop, y doit y avoir une scene qui m'a fait rire, et deux qui m'ont fait sourire. Apres j'en attendais peut-être trop, tous ce que j'avais lu me promettait une comédie délirante, décalée, du jamais vu. Je crois que c'était la premiere fois qu'un film me mettait de mauvaise humeur comme ça.
Message n° 3834592, posté par tenia à 23:22 le 07/01/2014
Bon, le scénar' ne sert pas à grand chose, si ce n'est justifier une grande course où t'as l'impression que les véhicules passent leur temps à aller toujours plus vite (800 km/h ! non 1500 ! non 8 millions !), au milieu du foutoir habituel de chez Madhouse (responsables, entre autres, des 2 meilleurs segments d'Animatrix - Program et World Record -, la plupart des Satoshi Kon, Summer Wars) et dont j'adore toujours autant l'univers visuellement démentiel, rivalisant ici avec ce qu'a pu faire, par exemple, le Studio 4°C.
Redline, c'est donc, en vrac, des grosses bagnoles, des duos de bonnasses qui chantent et pilotent pour une princesse magique, des mineurs à endosquelettes, des jingles qui se baladent n'importe où, de la musique technoïde abrutissante, des armes biologiques et du combat de Kaijus.
Malgré 2 bonnes baisses de régime (en gros, à 30 min et 1h15), le film se déroule pourtant facilement grâce à la patte visuelle qui balance la purée à tous les instants, quitte à décérébrer le film tout du long. Parce que soyons honnêtes, Redline n'a quasiment rien à raconter, vu que ça se rapproche globalement d'un épisode des Fous du volant, mais allongé à 100 min. Du coup, Madhouse déjoue partiellement les limites en renchérissant constamment dans les délires visuels et speedés, quitte à toujours niveler le spectacle à cette seule perspective.
C'est en partie dommage, car si les personnages ont le mérite d'être assez bien traités pour être au moins reconnaissables (mais pas de miracles, ils restent tous extrêmement superficiels, même les persos principaux), les enjeux sont ridiculement négligeables. Mais d'un autre côté, on ne nous fait jamais miroiter de choses moins légères que le film ne possède pas du tout.
Redline, au final, tient donc tout du trip speedé visuel qui risque d'ennuyer fortement certains, mais qui pourra amplement divertir les amateurs.
8/10
-- "To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra; Yippie ki yai, coffeemaker !
*édité à 23:29 le 07/01/2014
Message n° 3834619, posté par Finally à 23:36 le 07/01/2014
: Ah tu calcules à partir de l'an 1 ? (mpm aussi ? Pour les mêmes raisons ?)
Bien sûr, tout ça est une convention, mais puisqu'un siècle débute à la première année de ce siècle et s'achève à la centième, de même pour les millénaires.
-- je parles pas au cons sa les instruits
Message n° 3834732, posté par Finally à 00:21 le 08/01/2014
Parce que le fait d'avoir tous les acteurs jouant eux mêmes apportent un plus auto-parodique évident, et file évidemment une banane folle de voir Michael Cera et Rihanna dégager violemment et rapidement (moua ha ha). Le reste du film joue énormément là dessus, et c'est sans aucun doute le point fort du film.
A cela s'ajoute une troupe d'acteurs en parfaite harmonie, avec notamment une mention pour Danny McBride qui s'amuse comme un petit fou avec un entrain communicatif.
D'un autre côté, autant je me suis amusé et régulièrement fendu la poire devant ce qui n'est ni plus ni moins qu'un foutoir de 100 min sans queue ni tête (p'tain, c'te fin portnawak), autant il faut bien avouer que ça meuble régulièrement à tous les instants et mettra certainement à rude épreuve la patience des moins réceptifs.Déjà parce que c'est loin d'essayer d'être constamment drôle, alors que ça n'a rien d'autre à proposer.Mais aussi parce que quand ça essaie d'être drôle, tout ne fonctionne pas.
Les plus grosses blagues sont pourtant les meilleures (sauf quand ça part en pipi-caca-prout pendant des heures), mais régulièrement, This Is The End essaie de se la jouer plus fine, alors que ça n'y arrive absolument pas. Du coup, la régularité du rire s'étire parfois autour de longs moments de solitude où on attend patiemment le prochain morceau qui nous fera marrer.
Donc voilà, c'est complètement bancal, ça aurait probablement gagné à être soit plus court de 20 bonnes minutes, soit à être bien plus rempli que ça, mais dans l'ensemble, vu que c'est ma came, j'ai suivi ça avec plaisir. Mais soyons honnêtes 2 min : ça n'a rien d'un grand film. Mais c'est largement supérieur à bien des trucs autrement plus prétentieux.
7.5/10
-- "To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra; Yippie ki yai, coffeemaker !
1.64
Message n° 3836605, posté par kelidric à 12:52 le 11/01/2014
Un des meilleurs films que j'ai vu cette année. Une intensité qui va crescendo et une grosse perf (de plus) pour Tom Hanks. Le capitaine somalien n'étant pas en reste.
1.91
Message n° 3836680, posté par tenia à 14:47 le 11/01/2014
Un petit film de SF a propos d'extraterrestres attaquants la terre et remplaçant les humains par des clones. Pas transcendant, ça rappelle beaucoup Blade Runner et a l'aube du sixième jour (même si le bouquin original a plus de 50 ans). Pas forcement bien joué, et les rebondissement sont asses plat.
-- Je que vous l'homme de la situation. Et comment donc qui, je vous prie ?
0.31
Message n° 3837888, posté par Sao à 15:12 le 13/01/2014
Une vrai bonne surprise. Le début est très (trop) lent, on suit un lycéen populaire se prendre une journée de repos en prétendant être malade, et transformer ça en une journée épique avec ses amis. Ferris, au début très énervant, devient vite super attachant et prend le spectateur à partie en parlant directement à la camera de ce qu'il a en tête.Vraiment très cool.
-- Je que vous l'homme de la situation. Et comment donc qui, je vous prie ?
1.00
Message n° 3837934, posté par Batefer à 16:36 le 13/01/2014
Ca me fait penser à une espèce d'Idiocracy mixé à la sauce Bad Boys 2 (plan tournoyant à travers les trous dans les murs inclus).
Une grosse partie des plans truqués à la con sont là, la photographie à 158000K aussi, mais sans le montage Doliprane (ou Dafalgan, selon les préférences de chacun) et avec une bonne dose de caméras alternatives (GoPro, Eos 7D) qui, au contraire, iconisent tout le truc avec, oserais-je l'écrire, presque de la classe.
C'est évidemment bordélique à souhait, avec un trio d'acteurs qui semblent s'amuser comme des petits fous avec des rôles de débilos mongoloïdes modèle XXL made in 'Murica servant de catalyseurs à un semblant de démontage au pied de biche du "rêve américain".
Soyons francs : la 1ere limite du film, c'est d'être certainement aussi con que ses personnages principaux. L'auto parodie ? Le rêve américain à la moulinette ? Oui, probablement, mais quasiment de manière involontaire tant ça ne semble très rapidement pas être le sujet du film qui s'amuse bien plus avec son trio de tête qu'à essayer de développer son sous-texte.
Pour autant, c'est poilant à souhait, avec sa photo de spot TV (faut voir la séquence où Wahlberg éclate son barbecue à coups de club de golf), ses voix off complètement à côté de la plaque et, dans l'ensemble, une "monumentale connerie".
Moi qui adore la régression façon Bad Boys 2, autant dire que je me suis retrouvé plongé 10 ans plus tôt.
8.5/10 (oui oui)
-- "To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra; Yippie ki yai, coffeemaker !