: Ce serait beaucoup mieux si tu expliquais vraiment.
Ca n'a juste aucun sens de parler de crédibilité réaliste dans le final de ce film. Je vais pas m'étendre là dessus.
-- Je ne blogue plus, je micro-critique : http://www.vodkaster.com/RenSarr Rather than love, than money, than faith, than fame, than fairness... give me truth.
0.66
Message n° 3828598, posté par Hope à 13:52 le 26/12/2013
A ce que j'ai pu lire, t'as l'air d'être un fervent défendeur de ce film.
L'analogie que tu fais avec Alice au pays des merveilles est assez floue, c'est du fantastique. Alors que le film est présenté dès le début comme étant plutôt un film dramatique.
Mais j'avoue ne pas avoir perçu pourquoi tout à coup dans la scène finale il ne faut pas parler de crédibilité.
Après est ce que c'est moi qui n'ai rien compris à ce final ou au film, ou c'est toi qui as compris plus qu'il ne fallait. Mais tant mieux si tu as apprécié le film.
Vu que tu ne veux pas t'étendre là dessus, je te souhaiterai juste un Joyeux Noël. =)
Message n° 3828600, posté par FP Unchained à 14:03 le 26/12/2013
: L'analogie que tu fais avec Alice au pays des merveilles est assez floue, c'est du fantastique. Alors que le film est présenté dès le début comme étant plutôt un film dramatique.
On se fiche un peu de classer le film dans différents genres, à ce niveau, en fait. Si tu restes sur le postulat de départ, à savoir prendre le film comme Korine te dit de le prendre (« une expérience narcotique »), alors la signification du réel et de la logique n'a plus réellement de sens. Le film te donne les clés au fur et à mesure pour quitter tous ces petits détails, qui doivent finalement ne plus avoir de sens, puisque plus rien d'autres ne peut en avoir dans le film. Je te conseille fortement d'essayer de le revoir sans partir avec les aprioris de départ d'une éventuelle critique de la jeunesse actuelle, et sans avoir en tête à l'avance tous les clichés que tu as surement pu déjà déceler (en clair, des trucs sans intérêt mais qui sont indépassables pour des esprits limités comme celui de FP Unchained). Si tu le fais, je pense que tu y verras plus une simple fiction plutôt surréaliste, qui part d'un fait de société très simple, pour arriver à une expérience cinématographique hallucinante. Plus vulgairement, un bon gros film à trip. Et si tu n'arrives pas à passer outre la crédibilité de la dernière scène, rappelle-toi qu'elles sont comme dans un jeu vidéo les gamines. Elles ont sauvegardé la partie avant, et elles ont plusieurs vies. Donc y a pas de soucis.
0.98
Message n° 3828626, posté par nam4 à 16:30 le 26/12/2013
: C'est honnêtement assez scandaleux et mauvais. Le film penche plus du côté de la comédie que de l'horreur. C'est du foutage de gueule pendant 100 minutes.
Et les quelques rares fois où ils essaient volontairement de faire des traits d'humour, c'est très très ridicule.
-- "You shake that hand, you meet new friends, you tie some yarn and that's how you do the Scarn !"
0.91
Message n° 3828831, posté par AnTiX à 11:48 le 27/12/2013
: On se fiche un peu de classer le film dans différents genres, à ce niveau, en fait. Si tu restes sur le postulat de départ, à savoir prendre le film comme Korine te dit de le prendre (« une expérience narcotique »), alors la signification du réel et de la logique n'a plus réellement de sens. Le film te donne les clés au fur et à mesure pour quitter tous ces petits détails, qui doivent finalement ne plus avoir de sens, puisque plus rien d'autres ne peut en avoir dans le film. Je te conseille fortement d'essayer de le revoir sans partir avec les aprioris de départ d'une éventuelle critique de la jeunesse actuelle, et sans avoir en tête à l'avance tous les clichés que tu as surement pu déjà déceler (en clair, des trucs sans intérêt mais qui sont indépassables pour des esprits limités comme celui de FP Unchained). Si tu le fais, je pense que tu y verras plus une simple fiction plutôt surréaliste, qui part d'un fait de société très simple, pour arriver à une expérience cinématographique hallucinante. Plus vulgairement, un bon gros film à trip. Et si tu n'arrives pas à passer outre la crédibilité de la dernière scène, rappelle-toi qu'elles sont comme dans un jeu vidéo les gamines. Elles ont sauvegardé la partie avant, et elles ont plusieurs vies. Donc y a pas de soucis.
Je rajouterais que si on voit certainement Alice aux pays des merveilles comme un film onirique puisqu'Alice s'endort au près d'un arbre. On peut très bien voir Springbreakers de la même manière, sauf qu'on est pas là dans de l'onirisme pure et simple (une fille qui rêve), mais dans de l'onirisme générationnel.
Et donc cette scène finale n'est que l'aboutissement de leur délire, la prise de pouvoir au près de leur gourou et sa vengeance.
J'aime bien penser que comme Alice aux pays des merveilles n'est qu'une histoire racontée à une petite fille lors d'un voyage en bateau. Springbreakers n'est que la retranscription imagée d'une discussion entre ses 4 filles restées coincées dans leur université pourrie et qui sous l'emprise de diverses drogues s'imaginent ce qu'aurait pu être leur Spring Break. Mais la réalité, c'est qu'elles sont pauvres et qu'elles rouillent.
Voilà, j'ai pas utilisé la comparaison avec Alice pour rien ;-).
-- Je ne blogue plus, je micro-critique : http://www.vodkaster.com/RenSarr Rather than love, than money, than faith, than fame, than fairness... give me truth.
*édité à 19:00 le 27/12/2013
Message n° 3829284, posté par ricorod à 20:23 le 28/12/2013
Malavita : écrit et réalisé par un gros du cinéma français, produit par Martin Scorsese, avec De Niro, Tommy Lee Jones, Michelle Pfeiffer... ça ne peut qu'être de la bombe.
En fait non. C'est un pet de troll dans la soupe au chou. Mais je suis sûr que quelque part, à sa manière, ce film prouve une théorie sur les incertitudes de la cinématographie analytique.
Ça ne veut rien dire ? C'est normal : le film non plus.
Ah si : les deux gamins sont bien. Vivement qu'ils fassent du cinéma.
-- Life is too short to spend two hours in a state of total exasperation.
*édité à 23:03 le 30/12/2013
Message n° 3831503, posté par chiiz à 23:01 le 02/01/2014
Les acteurs sont très bons, le prêche du pasteur est formidable, la mise en scène est très réussie, une course dans une maison, vraiment fantastique. Bon, mais à vouloir tout montrer, démontrer, monter et démonter, on sait pas trop où donner de la tête à la fin. En tout cas quand on repense au film, à son entièreté, on a fait un sacré chemin, entre teenage movie, torture show, fusillade, gore, policier, auteur...
J'ai bien aimé le voyage. Après, je ne sais pas si l'un de vous l'a vu, mais je crois que j'ai pas tout compris, où qu'il voulait en venir (en espérant que c'est plus compliqué que ce que j'ai déjà compris ou pas...).
: J'ai bien aimé le voyage. Après, je ne sais pas si l'un de vous l'a vu, mais je crois que j'ai pas tout compris, où qu'il voulait en venir (en espérant que c'est plus compliqué que ce que j'ai déjà compris ou pas...).
A part montrer une image des USA qui ne lui plaisent pas vraiment, je sais pas. Le perso du prêtre est inspiré d'un vrai prêtre. Regarde le docu C+ Trashamerica, ils en parlent bien.
-- J'AIME FINALLY
Holding out for a hero ?
Message n° 3832117, posté par Pliskin à 11:17 le 04/01/2014
Je recommande à tous les fans de FNL d'aller voir ce film. Il est aussi Peter Bergien que la série. Dès les premières minutes, on reconnaît le bon gars. La musique, les personnages, l'ambiance, la mise en scène. C'est du FNL avec des boom boom et piou piou. Du bon vieux Texas Forever.
Ça fait plaisir de le voir revenir faire ce qui lui plaît, après deux grosses productions pour le flouz et imposer son nom.
-- Let go your earthly tether. Enter the Void. Empty and become wind.
Message n° 3832159, posté par Nao à 12:13 le 04/01/2014
Dawn of the Dead (2004) : Belle surprise, c'était chouette. En même temps, j'attendais très peu de ce remake, l'original étant tellement grandiose qu'on pouvait difficilement lui rendre justice. Sauf que... à part quelques clins d’œil sympa, et le fait que le gros de l'action se passe dans un centre commercial, le film est totalement différent du premier. Efficace, sans être totalement original. Rapide, rythmé, même pas trop gore.