Pas mal, jsuis pas forcément un gros fan de film d'horreur, mais celui-ci m'a donné pas mal de frissons et 2/3 sursauts.Dans le noir, avec mon RS 170, ça le fait pas mal.
Pour une fois qu'un film d'horreur n'est pas qu'une "parodie".
-- Supporter de Titiyet. #GoTitiyet
Message n° 3769598, posté par tenia à 07:23 le 09/10/2013
Ca, je te crois volontiers.Maintenant, TF3, j'en ai vu environ 1h, et j'ai eu l'impression que ça n'avait rien à raconter, et que c'était ultra répétitif.Et je me suis bien marré avec les 10 Marines qui prennent par surprise des putains de robots géants en descendant en rappel d'immeubles, mais en silence.
-- "To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra; Yippie ki yai, coffeemaker !
Message n° 3769610, posté par FP Unchained à 08:25 le 09/10/2013
: Ca, je te crois volontiers.Maintenant, TF3, j'en ai vu environ 1h, et j'ai eu l'impression que ça n'avait rien à raconter, et que c'était ultra répétitif.Et je me suis bien marré avec les 10 Marines qui prennent par surprise des putains de robots géants en descendant en rappel d'immeubles, mais en silence.
Woaw, t'as vu 1h sur 2h30 et tu le juges quand même.
-- J'AIME FINALLY
Holding out for a hero ?
1.00
Message n° 3769617, posté par Bunky Bunk à 08:56 le 09/10/2013
C'est pas un bon film, amha, mais la dernière heure de Transformers 3 (et la destruction massive de Chicago, 1 h d'action bourrine) est le meilleur truc de la franchise. Dans le genre, j'ai rarement vu aussi explosif. Avant ça c'est pas top, c'est vrai, mais après Bay lâche bien la sauce pour ce long final.
*édité à 08:57 le 09/10/2013
Message n° 3769639, posté par Francisco51 à 09:53 le 09/10/2013
: Pas mal, jsuis pas forcément un gros fan de film d'horreur, mais celui-ci m'a donné pas mal de frissons et 2/3 sursauts.Dans le noir, avec mon RS 170, ça le fait pas mal.
Si tu ne l'as pas vu, tu devrais essayer Insidious, ça marche pas mal.
Par rapport à ce qu'on m'avait vendu, je suis un poil déçu, parce qu'il manque une certaine intensité que possédait Les fils de l'homme, et qui continue de me coller au siège vision après vision (alors que j'ai déjà du le voir une bonne dizaine de fois). Forcément, Gravity a un script assez mécanique dans la pure tradition du film catastrophe, c'est à dire que (sans en dire trop) chaque nouvelle situation est à nouveau une situation foireuse. C'est simple et efficace, mais du coup assez prévisible. Heureusement cependant, aussi prévisible soit-il, c'est d'une efficacité épurée folle. C'est focalisé, clair, et vierge de tous les ajouts à la con habituellement demandés par les studios : pas d'amourette inutile, pas de compte à rebours explicite, pas de méchant qui sort de nulle part.
Non, ce qui force le respect, mais alors sévère, c'est la maestria technique que déploie Cuaron. Je me suis dit en sortant du film "ça manquait quand même d'intensité" juste avant de me dire "alors pourquoi t'as passé la moitié du film la bouche ouverte ?".Parce que grand dieu que c'est beau. Tous les films filmés avec les pieds que j'ai pu voir ces dernières années me sont revenus en criant "Pourquoi on n'a pas eu droit à Cuaron, nous ?" (oui, World War Z, je pense grave à toi).Il y a une maîtrise de la gestion de l'espace hors du commun qui, couplée à l'utilisation magistrale des plans séquences, résultent en un film absolument magnifique, qui tourne et tourne et retourne sans jamais qu'on s'y perde. La 3D fonctionne bien, bien qu'alternativement assez légère ou parfois un peu trop démonstrative, mais bien intégrée, et permettant un niveau supplémentaire d'appréciation de la mise en scène.
Je regretterais juste l'utilisation de nombreux plans en vue subjective, procédé qui a sa logique, certes, mais qui transforme une mise en scène au plus près des personnages en une mise en scène un peu artificielle, d'autant plus que les visuels très numériques du film génèrent du coup une impression d'être devant un jeu vidéo dont on n'aurait pas la manette.
Et puis, il y a tout simplement des scènes monstrueuses, que ce soit le maintenant fameux plan séquence introductif proche des 15 minutes, plongeant le spectateur du travail de routine au coeur du film avec une efficacité folle, ou LA scène mouvementée du milieu du film, montée d'une main de maître, et couplée à un travail formidable sur le son et la musique.
Parce qu'il y a la mise en scène, et il y a aussi le design sonore. Si je trouve la musique parfois un peu trop présente, et la présence un peu déplacée d'un vieux jump scare pourri et complètement inutile en début de film, force est de constater que l'ensemble soutient formidablement bien les images.
Pour autant donc, je suppose qu'il faudra une 2e vision plus tardives de Gravity pour estimer s'il vieillira aussi bien que Les fils de l'homme, dont je suis persuadé qu'on en parlera encore dans 20 ans. Pour Gravity, j'ai quelques doutes, mais j'espère fortement me tromper.
9/10
-- "To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra; Yippie ki yai, coffeemaker !
*édité à 23:26 le 09/10/2013
Message n° 3771474, posté par nam4 à 17:31 le 11/10/2013
J'avais tellement envie de voir ce film, j'en attendais tellement. Que quand je me suis dirigé vers le cinéma, j'ai pas pu m'empêcher de courir avec le sourire au lèvre. J'allais enfin rencontré Adèle.
Au final, je suis déçu, simplement déçu parce que mes attentes étaient trop hautes, pourtant j'aime beaucoup le film. Mais déjà je ne suis pas sur d'avoir vu le meilleur film de Kechiche (je place p-e La graine et le mulet au dessus). Mais surtout j'avais vu un potentiel dans tous ses films, le potentiel du cinéma que je chéris et j'ai cru que La Vie d'Adèle allait transformé mes rêves en réalité. Je pensais pouvoir placer La Vie d'Adèle à coté d'Une femme sous Influence, mes attentes étaient trop hautes et Abdellatif ne fera probablement jamais le cinéma qui me convient parfaitement, parce qu'il fait le cinéma qui lui convient à lui. Je le trouve trop ample, trop ambitieux, il essaye de raconter trop de choses et perd par moment l'essentiel.
Pourtant, il faut aller voir ce film. Rien que pour Adèle Exarchopoulos. Qu'elle partage la palme avec Léa Seydoux, c'est une putain d'hérésie. Léa est parfois bonne, mais parfois à coté de la plaque, elle m'a sortie du film, par moment je perdais Emma et je voyais Léa. Alors qu'Adèle elle bouffe l'écran, elle est tellement entière, chaque petit geste, regard, morve qui coule du nez. Le personnage comme l'actrice se livre corps et ame dans la vie, elle ne cache rien, elle ne sait pas faire, elle croque la vie comme elle mange ses spaghettis et ça c'est putain de beau à voir. Pour reprendre une expression des Cahiers qui m'a beaucoup plu "dans les moments les plus forts du film, on a la sensation que notre cœur bat au rythme du sien". Ca, on le doit aussi à Kechiche et c'est putain de merveilleux. Y a des moments simples, mais tellement sublimes comme ce premier regard sur l'autre.
Pour résumé, c'est un très beau film, dont on doit ressortir amoureux d'Adèle, mais qui malheureusement se perd un peu par moment.
-- Je ne blogue plus, je micro-critique : http://www.vodkaster.com/RenSarr Rather than love, than money, than faith, than fame, than fairness... give me truth.
*édité à 19:13 le 11/10/2013
Message n° 3771667, posté par Batefer à 21:29 le 11/10/2013
Ex-cel-lent. LA sortie de la semaine, voire du mois, à voir absolument. Beaucoup de scènes m'ont fait rire, c'est à dire franchement et sincèrement rire, et je suis assez difficile en matière de comédies (la dernière fois c'était pour Ted).
Il est assez jubilatoire de voir comme autant d'acteurs et actrices se sont donné à fond pour se moquer d'eux-mêmes, de leur carrière, des choix qu'ils ont fait, dans ce qui aurait pu être au fond une comédie classique (des tas de merdes arrivent à une bande d'amis d'Hollywood) mais se révèle une vraie histoire apocalyptique avec plein de références au genre, assumées ou juste suggérées.
Je mettrais le seul bémol au "héros" du film, Jay Baruchel, un peu trop propre et lisse quand la plupart des autres s'en prennent plein la gueule. Mais à part ça c'est tout bon.
Sweetwater (Shérif Jackson en France)
Je ne suis pas trop Western, celui-ci me semble être une addition assez particulière au genre.
On y suit une veuve en quête de justice (January Jones), un pasteur taré (Jason Isaacs), et le shérif Jackson du titre (Ed Harris), sur la piste des assassins de deux voyageurs.
Les qualités plastiques et artistiques du film sont indéniables, certains plans sont magnifiques, les décors naturels de toute beauté, la réalisation n'en fait pas trop et les acteurs, surtout le trio ci-dessus, sont impeccables. Ce qu'il manque peut-être est une certaine profondeur au récit, puisqu'une fois bien balisés les caractères et les intentions de ses principaux personnages, il se déroule de manière assez linéaire et sans grande surprise. Il n'y a pas d'enjeu fort et le climax n'est pas aussi haletant que le duo de scénaristes-réalisteurs l'envisageaient sans doute.
Mérite le coup d'oeil, surtout pour le visuel et les performances d'acteur, mais sans s'attendre à un grand film. Et éviter la bande-annonce qui en révèle beaucoup trop.
-- je parles pas au cons sa les instruits
Message n° 3772448, posté par Strawberry à 19:33 le 12/10/2013
Les films américains sur le passage de l'adolescence à l'age adulte, c'est toujours un peu la même chose, mais moi je suis toujours client. Un bon moment
-- I am Ripper... Tearer... Slasher... I am the Teeth in the Darkness, the Talons in the Night. Mine is Strength... and Lust... and Power! I AM BEOWULF!