: Très décevant. Enfin pour du Pixar, tellement ça ne fait qu'emprunter au "college movie". En fait, ça n'a rien de honteux, ni même de mal-foutu, il y a même des belles scènes, mais c'est tellement classique et peu inventif, que ça fait mal au coeur que ce soit signé Pixar.
Effectivement, franchement décevant, d'autant plus si on le compare au premier, qui est probablement mon préféré de chez Pixar.
Only God Forgives : 80 minutes qui en semblent 180. Autant Drive m'avait fasciné, autant celui-ci n'était pas à mon goût. La psychologie minimaliste des personnages rivalise avec l'orgie de lentilles colorées dans le domaine du foutage de gueule.
Le seul à sortir du lot est le héros et je ne parle pas de Ryan. Mais même lui a du mal à agiter des ficelles qui ressemblent davantage à des câbles d'amarrage.
-- Life is too short to spend two hours in a state of total exasperation.
*édité à 06:05 le 23/07/2013
Message n° 3717196, posté par FP Unchained à 09:49 le 23/07/2013
: Dans le domaine de l'évidence qui saute aux yeux, c'est le manque d'implication des acteurs, quasiment tous en dehors de leurs rôles, se contentant de débiter platement leurs textes comme s'ils attendaient la fin de la journée avec impatience. Il faut voir Idris Elba, habituellement bien plus charismatique que ça, balancer son speech de motivation de troupes comme s'il s'en contre foutait royalement. "Tous ensemble, on va gagner, tout ça, ouais ouais, pfff". Charlie Hunnam ne fait pas beaucoup mieux, et je ne parlerai pas des 2nds rôles, tous plus transparents les uns que les autres. Subsiste vaguement Rinko Kikuchi, mais qui doit composer avec un personnage mono dimensionnel au possible.
Tu n'as jamais écrit plus grosse connerie. Surtout par rapport à Idris Elba.
: Et ça, c'est le 2e problème ultra évident : une écriture à la truelle. Dans l'histoire ultra classique, il faut évidemment se taper les stéréotypes de tueurs, les beaux gosses rivaux, les traumas d'enfance ou de combat, le mentor mystérieux, les savants fous, j'en passe et des meilleures. Au delà de l'hommage évident, le problème est que ça finit par refouler la paresse de première, comme si, devant la simplicité de viser le divertissement-ultra-simpliste, toute l'équipe s'était dit "oh, bah on n'a qu'à faire ça, ce sera bien moins compliqué." Soit. Sauf que du coup, on se retrouve avec un film prévisible de A à Z. Quand la moitié du film est dédiée à l'introduction des personnages et des backgrounds, et que, visiblement, tout le monde souhaitait faire un truc un plus mieux écrit que la moyenne, ça fait tâche.
Sauf que ça se limite pas à ça.
Par exemple, tu parles de savants fou. Si on peut admettre de très qu'il y en a un, le deuxième relève plus de l'Otaku que du savant fou.
Après, bien sûr qu'on a le rival de base, le héros trop vieux pour ces conneries, et on peut admettre que le mentor est mystérieux et cliché. Mais encore une fois, ça se limite pas à ça. L'écriture d'un personnage, c'est pas seulement son background, c'est aussi ce qu'il fait dans le film. Et là, on peut très facilement s'attacher à absolument tous les persos car ils auront tous un moment de gloire à un moment donné. Même Ron Perlman.
C'est en cela que je l'ai trouvé bien mieux écrit que la moyenne. Le film se contente pas de parler des 3 persos principaux, mais de tout l'équipage. Aucun ne fait de l'ombre à un autre. C'est parfaitement rythmé.
: Et puis, à côté de ça, il reste plein de petites choses désagréables : les blagues débilo-foireuses (le fulguro-punch au ralenti dans le pendule de Newton), la photo mono-chrome orange moisie tout du long, la musique infecte de Djawadi (avec une collaboration complètement inutile avec Tom Morello), et surtout, l'abruti qui a eu l'idée de foutre tous les combats de nuit, et quasiment tous sous la pluie. Dans le genre "on voit rien", y a du niveau.
Tu donnes presque l'impression de ne pas avoir vu le film en disant qu'on voit rien pendant les combats alors que leur lisibilité est sûrement le point le plus salué du film.
Malgré la pluie et la nuit, le film adopte une luminosité claire (ce qui, du coup, règle le problème des lunettes de 3D qui obscurcissent, comme Transformers l'avait fait) et on se retrouve avec quelque chose d'épique.
La BO, et notamment les morceaux avec Tom Morello, je les écoute en boucle, perso.
Pour ce qui est des blagues, tu devais être énervé par le reste. Tout le monde dans ma salle a ri
-- J'AIME FINALLY
Holding out for a hero ?
Message n° 3717270, posté par kbblily à 11:30 le 23/07/2013
Le truc Tenia, c'est que tu as tellement dû entendre/lire de partout que c'était supra-original que du coup, t'as voulu prouver que non. Ca n'est pas supra-original si tu tiens compte du cinéma depuis ses débuts, mais ça l'est aujourd'hui, compte tenu de la production actuelle. Autant au niveau de la forme que du fond.
-- J'AIME FINALLY
Holding out for a hero ?
Message n° 3717321, posté par Sao à 13:16 le 23/07/2013
Carrément, tu n'as pas ta propre pensée Tenia, tu fais de l’anticonformisme sans te rendre compte que tu as déjà perdu ton libre arbitre. Tu fais parti de la masse en essayant de ne pas en faire parti. Je le sais bien !
-- Je que vous l'homme de la situation. Et comment donc qui, je vous prie ?
*édité à 16:37 le 23/07/2013
Message n° 3717334, posté par FP Unchained à 14:01 le 23/07/2013
La Cabane dans les Bois : Traitement original, mais bonne impression qui ne reste pas pour moi.
Bref, avis mitigé sur ce film.
Pacific Rim : Hum... Je préfère ne pas en parler, en fait.Je dirais juste que c'est bien fendard visuellement parlant tout en étant incroyablement mauvais.
Message n° 3717385, posté par FP Unchained à 15:16 le 23/07/2013
: Tu n'as jamais écrit plus grosse connerie. Surtout par rapport à Idris Elba.
J'ai constamment eu l'impression d'un mec absolument pas dans son rôle, jamais impliqué, jamais vivant, toujours désincarné, comme s'il avait le film complètement à plat.
: Après, bien sûr qu'on a le rival de base, le héros trop vieux pour ces conneries, et on peut admettre que le mentor est mystérieux et cliché. Mais encore une fois, ça se limite pas à ça. L'écriture d'un personnage, c'est pas seulement son background, c'est aussi ce qu'il fait dans le film. Et là, on peut très facilement s'attacher à absolument tous les persos car ils auront tous un moment de gloire à un moment donné. Même Ron Perlman.
On peut, comme on pouvait s'attacher aux persos d'Avatar. Que j'avais aussi trouvé transparents comme pas permis.C'est du stéréotype de base, faits pour plaire au plus grand nombre à moindre frais.Moi, pendant ce temps, j'attends depuis 10 ans un blockbuster qui réussira à être aussi malin que Piège de cristal ou Last Action Hero.
: Le truc Tenia, c'est que tu as tellement dû entendre/lire de partout que c'était supra-original que du coup, t'as voulu prouver que non. Ca n'est pas supra-original si tu tiens compte du cinéma depuis ses débuts, mais ça l'est aujourd'hui, compte tenu de la production actuelle. Autant au niveau de la forme que du fond.
Au contraire, depuis qu'il est sorti, tous les retours pointent vers un truc con comme un balai, ultra basique mais plutôt bien branlé."More style than substance", "it's stupid but I liked it", "monster action with minor smart".
Le problème, c'est qu'à un mois d'intervalle, t'as L'échine du diable qui ressort en BR, maintenant chez Criterion. Bah c'est mille fois supérieur à Pacific Rim, ne serait-ce parce que Pacific Rim n'a pas une once d'émotion à lui.
: Tu donnes presque l'impression de ne pas avoir vu le film en disant qu'on voit rien pendant les combats alors que leur lisibilité est sûrement le point le plus salué du film.
C'est lisible. Je ne dis pas le contraire. Mais c'est lisible parce que le montage n'est pas syncopé. Hormis ça, la visibilité est constamment limitée par l'éclairage, et la grosse majorité du temps, les plans restent courts et serrés malgré tout.
En sortant du film, je me suis demandé si ça a été salué simplement parce que ça ne donnait pas l'impression de sortir de MTV.
Non, ça ne sort pas de MTV, oui, c'est lisible, non, c'est loin d'être le pied ultime quand 95% des bastons sont dans des environnements empêchant l'action d'être bien visible.
La pluie, c'est cool chez Kurosawa et Misumi, pas chez Transformers.
: Pour ce qui est des blagues, tu devais être énervé par le reste. Tout le monde dans ma salle a ri
Comme tout le monde rigole dans Astérix Mission Cléopatre quand le chat fait "3 miaous ?", alors que sérieusement, c'est pas drôle un seul instant.La blague de la chaussure de Perlman en fin de film, c'est juste consternant. C'est de l'humour de bas étage tel que le plus débile des blockbusters saurait en pondre. Sauf que j'attends pas un spectacle débile en allant voir un Del Toro, même à $375M.
: La BO, et notamment les morceaux avec Tom Morello, je les écoute en boucle, perso.
La preuve qu'on est diamétralement opposé là dessus : je pense que c'est une soupe pouet pouet scandaleuse, dont la collaboration avec Morello tient du gimmick inutile.C'est pompeux ou ridicule, selon les moments, constamment exacerbant un certain côté TV Film de luxe dès qu'on sort des bastons.Je préfère, à ce niveau là, le score mammouth de Zimmer sur les Batman de Nolan. C'est giga pompeux, mais au moins, c'est moins ridicule.
: Malgré la pluie et la nuit, le film adopte une luminosité claire (ce qui, du coup, règle le problème des lunettes de 3D qui obscurcissent, comme Transformers l'avait fait) et on se retrouve avec quelque chose d'épique.
Epique comme quoi ? Le siouper combat à 3.5 contre 2 à HK, ou en fait, au lieu d'une giga partouze, ça vire en 3 min au 1 contre 1 ultra bidon ? Et toujours de nuit sous la pluie (de loin de dos, presque).
Et encore, je suis indulgent. Là, forcément, on peut penser que je démonte le film, mais je ne parle que des points négatifs. T'as quand même un liant qui permet de ne pas piquer du nez, un ensemble pas dégueu, des bastons globalement bien branlées, et un design plutôt sympatoche.
Mais je suis désolé : les 2 Hellboy sont 100 fois mieux. Et je ne parle même pas de ses films plus auteurisants.
J'attendais un truc qui allait renvoyer Transformers et consorts au rang de spectacles pour abrutis dégénérés. En fait, à part une mise en scène plus posée, c'est aussi con, aussi mal écrit, aussi mal joué. Charlie Hunnam, sérieux, c'est une cata, c'est du Keanu Reeves, à ce niveau là. Gorman et Day, j'ai eu envie des envies de meurtres à chaque fois qu'ils s'engueulent parce que non seulement c'est pourrave, mais en plus c'est mal écrit et ultra prévisible. Et c'est probablement les 2 acteurs que j'ai trouvé s'en sortir le mieux.
Au moins, ça m'aura donné envie de revoir les autres Del Toro.
-- "To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra; Yippie ki yai, coffeemaker !
Message n° 3717608, posté par BelXander à 22:18 le 23/07/2013
Je suis un peu du même avis que tenia concernant Pacific Rim et d'accord avec tous ses points.
Concernant les personnages par exemple, j'ai ne me suis aucunement pris d'affection pour eux.
J'ai éprouvé plus de pitié pour Bumblebee qui se fait "refroidir" et emmener par le Secteur 7 dans le premier Transformers que pour chacun des personnages de Pacific Rim.
Je ne sais pas si c'est le manque de construction de ces personnages ou si c'est le fait que ce soit juste des clichés ambulants qui a joué, mais voilà, j'avais aucun attachement pour eux.
Message n° 3717652, posté par Tybone à 23:10 le 23/07/2013
Eh bien, le premier m'avait semblé sympathique, sans plus. Le second m'aura fait rire pendant une bonne partie du film.
Je vois toujours pas l'intérêt de la 3D, surtout pour un film comme ça, mais soit.
Les personnages collaient bien aux voix, c'était assez sympa. Pour le reste, l'histoire est pas de plus recherchée, mais le film atteint son but. J'ai pas vu le temps passé, j'ai ri, j'en suis sorti content.
Demain, je teste Pacific Rim
Message n° 3717653, posté par tenia à 23:11 le 23/07/2013
: Je ne sais pas si c'est le manque de construction de ces personnages ou si c'est le fait que ce soit juste des clichés ambulants qui a joué, mais voilà, j'avais aucun attachement pour eux.
Pour moi, l'un n'a pas été sans l'autre.Si tu prends les grands classiques du film d'aventures, ils sont quasiment tous des stéréotypes ambulants, sauf que par la construction, par leur épaississement progressif (et fin, si possible), ils dépassent cela pour passer dans l'archétype.
On peut prendre Indiana Jones, tiens. C'est un héros comme un autre, en fait, il a juste la classe, une excellente répartie, tout ça tout ça. Et c'est fait avec 3 coups de crayon, mais des coups efficaces.
Dans Pacific Rim, j'ai eu la constante impression que non seulement les coups de crayon étaient trop épais, mais qu'en plus, volontairement, il n'y en avait que très peu.
Ou alors, c'est fait à la truelle, comme avec l'insupportable flashback criard de la Japonaise.
A nouveau, je ne veux pas sonner uniquement négatif. Y a des trucs très sympas dans Pacific Rim, notamment visuellement dans les bastons, mais il y a une foule de défauts qui, vu le projet, les ambitions, et les gens devant et derrière la caméra, sont très surprenants.
-- "To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra; Yippie ki yai, coffeemaker !
Message n° 3717708, posté par BelXander à 23:59 le 23/07/2013
Plutôt pas mal dans le genre, j'ai été surpris par certains éléments du scénar.Pour ceux qui l'ont vu, la toute dernière scène, on est censé comprendre quoi ?
Par contre, en lisant les critiques sur les internets, je dois être le seul a avoir globalement apprécié :3
-- Supporter de Titiyet. #GoTitiyet
Message n° 3717759, posté par ricorod à 05:43 le 24/07/2013
Putain, la purge. Quand t’enchaînes 3 nuits de 5h de sommeil par intermittence, je vous raconte pas le désastre pour rester éveillé devant ce naufrage qui n'a strictement rien compris à ce qui faisait le charme du Magicien d'Oz de Warner : sa simplicité désuète.
Là, Raimi enquille les "moments de bravoure" à la con, avec un cast ahurissant de platitude (la gamine en porcelaine est plus vivante que tous les acteurs réunis, c'est dire). Y a bien 1 ou 2 trucs sympas par ci par là, notamment le final dans la cour du palais, mais faut se farcir 2 putain d'heures absolument interminables pour en arriver, depuis l'intro en N&B qui ne sert à rien sauf à faire pouffer de rire ceux qui ont vu l'original (et en BR, comme c'est du 1.33 dans un cadre 2.35, 50% de ma TV était composée de bandes noires, trop sympa, fallait pas...) jusqu'à l'interminable épilogue pouet pouet.
Et puis, putain que c'est laid. :sick: Quand je pense qu'on a dit du Seigneur des anneaux que c'était une croûte numérique, mais alors, Oz, c'est quoi ?
C'est vide, chiant, sans aucune magie (mais alors là, même pas chez le magicien en question, c'est formidable, quand même).
A part donner méchamment envie de se faire un double programme Oz 1939 / Stardust, je vois pas l'intérêt.
2.5/10
-- "To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra; Yippie ki yai, coffeemaker !