Rien que la rencontre.

Ca aurait été plus drôle qu'ils se rencontrent sur une plage de nudistes, plutôt que dans un avion.

Perso, j'ai lu le bouquin, et j'ai aimé la vision de Finsher en parallèle à celle de Palahniuk. Le film est proche et à su retranscrire l'idée de base, c'est à dire... Je n'en dirait pas plus, et je préfère vous laisse découvrir.

Ben je me demande si un film plus sérieux n'aurait pas été poseur en définitive.

Et puis, Terence Hill, quoi, comment faire un film sérieux avec ce type. Rien que de le voir, je souris.

Les deux morales à l'histoire dans la lettre à la fin, c'est quand même sérieux.

La horde sauvage aussi, et quand ils visitent le cimetière et qu'il y a la tombe de figures de l'âge d'or du western comme Sam Peckinpah...

Ou quand ils parlent de rentrer dans les livres d'Histoire.

Ce sont des sujets sérieux.

Je trouve que c'est bien équilibré et alterné, mais je respecte ton ressenti.

D'accord :)

Bon aller, je pars voir parker prendre sa bague. Bonnne nuit :)

J'ai beaucoup aimé. Beaucoup beaucoup. Sérieusement.

Quasiment tout le début, jusqu'au débarquement des kryptoniens, j'ai adoré. La partie sur Krypton, bien qu'un poil tirant en longueur, est une intro de très grande classe. La suite avec Clark qui se cherche, et les flashbacks sur son enfance, est très réussie, et même par moment émouvante. J'assume la force du mot.

Je ne l'aurais jamais cru, tant j'aime le film original de Donner, le seul et unique... jusqu'à ce Man of Steel qui, s'il n'a pas la prétention de rivaliser avec sur bien des plans (le film de 78 est un classique, et rien ne peut battre la musique de Williams), n'a pas non plus à rougir devant, contrairement à tous les autres films de Superman entre les deux.

Je redoutais ce reboot pour une raison simple : Encore une origin story refaite. Je déteste ça, dans les films récents, quand on a l'impression que tout a déjà été dit. C'en est une, oui... mais bien refaite. On connaît l'histoire par coeur, certes, mais contrairement à un Amazing Spider-Man plan-plan qui ne prend aucun risque avec le personnage comme s'il était intouchable, Goyer & Nolan (Golan s'ils fusionnent, excusez cet aparté dragonballesque) n'hésitent pas à s'écarter de la routine, à modifier certains éléments, et à considérablement jouer avec la chronologie au niveau de la relation entre certains personnages.

Tout se tient, et honnêtement, si le script est loin d'être parfait, les défauts qu'il peut contenir sont moins des trous de scénar auxquels on a, pour le pire, fini par être habitués dans les blockbusters estivaux (coucou TDKR), que des formes de clichés quasi-inévitables auxquels il faut parfois se conformer pour ne pas s'aliéner le plus grand nombre (je pense notamment au rôle ridicule ici donné à Perry White).

Je disais que j'avais aimé tout le début. À partir de l'arrivée des kryptoniens ça baisse un peu de régime, non pas en matière d'action (que non), mais en terme de tension, d'implication. Ça devient un peu plus une succession de ce que j'appelle des "combats de pixels", c'est à dire que toutes les scènes sont saturées de CGI, pas toujours très heureux, et c'est là que je décroche en général. Mais un Superman de 2013 sans combats de dimensions épiques en aurait certainement déçu plus d'un, et l'avantage est que cette fois il ne fait pas étendue de ses superpouvoirs uniquement en soulevant un bateau.

Points faibles, la façon dont certains personnages réagissent est parfois irritante, et la toute fin ne m'a pas procuré le sentiment de satisfaction que j'attendais, après ce qui précède j'en attendais un peu trop sans doute, mais plutôt une certaine déception, à rapprocher de celle d'un blockbuster de 2012 quant au devenir de l'un des persos.

L'un dans l'autre, un excellent divertissement, et une vraie réussite pour DC qui permet, et c'était inespéré, d'être enfin optimiste quant à l'arlésienne Justice League, qu'on peut croire partie sur une base solide.

Je pense aller le revoir, et j'envisage même exceptionnellement d'aller voir ce qu'il donne en 3D.

It's that good.

C'est un jeu de mots connu...

C'est à lui de s'excuser, pas à toi