: Non, à tenia, qui nous les brise depuis 6 mois avec cet argument !
Non je ne les lis pas. Ca n'empêche. Quand t'as Liam Neeson qui casse du roumain dans Taken, c'est crédible (aussi surprenant que ce soit) parce qu'il impose par son physique.
Cruise, non. En Ethan Hunt, petit malin débrouillard, il passe très bien. En démonteur d'armoires à glace, pas du tout.
Ils auraient pu adapter ça dans le film en lui mettant des ennemis moins imposants, et ce serait passé tout seul. Mais non. C'est comme si moi, mon mètre 73 et mes 63 kgs, on me faisait démonter des body builders avec la mâchoire serrée.
C'est juste une erreur d'adaptation qui, perso, m'a foiré les bastons à mains nues.
-- "To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra; Yippie ki yai, coffeemaker !
Message n° 3666309, posté par Baje à 00:37 le 19/05/2013
Warm Bodies : J'ai été très agréablement surprise. C'est un film qui ne se prend pas au sérieux, avec un duo qui fonctionne bien. C'est efficace et original, j'ai passé un très bon moment, j'ai bien ri, je ne me suis pas ennuyée.
0.86
Message n° 3666496, posté par FP Unchained à 11:58 le 19/05/2013
: Non je ne les lis pas. Ca n'empêche. Quand t'as Liam Neeson qui casse du roumain dans Taken, c'est crédible (aussi surprenant que ce soit) parce qu'il impose par son physique.
: C'est juste une erreur d'adaptation qui, perso, m'a foiré les bastons à mains nues.
Mais voilà, encore une fois, tu te gâches un film avec ce que t'as lu autour. Il peut très bien savoir se battre sans faire pour autant 400 kilos. D'autant plus que si je me souviens bien, il démonte des gars "normaux", puis deux armoires à glace qui le défoncent tout en s'entre-tuant limite, et d'autres gars de son gabarit.
Quand RDJ défonce plein de gars à mains nues dans Sherlock alors qu'il est tout maigrichon, ça choque personne.
Ils allaient pas mettre Ving Rhames juste pour être plus fidèle au roman. C'est une adaptation, pas une transposition. Et Tom Cruise offre là l'une de ses meilleures perfs depuis plusieurs années.
-- J'AIME FINALLY
Holding out for a hero ?
Message n° 3666549, posté par tenia à 13:22 le 19/05/2013
: Mais voilà, encore une fois, tu te gâches un film avec ce que t'as lu autour. Il peut très bien savoir se battre sans faire pour autant 400 kilos. D'autant plus que si je me souviens bien, il démonte des gars "normaux", puis deux armoires à glace qui le défoncent tout en s'entre-tuant limite, et d'autres gars de son gabarit.
Ah non. Ca n'a rien à voir.Tu vois le film, tu te dis "ah bah oui, effectivement, physiquement, ça colle pas du tout."Même si ça n'avait pas été avant, je me serais renseigné après coup, tellement c'est surprenant.
: Quand RDJ défonce plein de gars à mains nues dans Sherlock alors qu'il est tout maigrichon, ça choque personne.
Est-ce qu'il démonte des armoires à glace ? Dans Mission Impossible 2, Cruise donnait déjà dans la baston. Ca ne choquait pas. Pourquoi ? Parce que les méchants n'avaient pas une carrure de molosses qui faisaient 2 fois la sienne.
: Ils allaient pas mettre Ving Rhames juste pour être plus fidèle au roman. C'est une adaptation, pas une transposition. Et Tom Cruise offre là l'une de ses meilleures perfs depuis plusieurs années.
C'est pas une question de fidélité, juste une question de vraisemblance. Je sais bien que suspension de crédulité, tout ça, mais y a des limites. T'envoies pas Warwick Davis se battre face à Mickey Rourke.
-- "To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra; Yippie ki yai, coffeemaker !
Message n° 3666552, posté par FP Unchained à 13:24 le 19/05/2013
: Est-ce qu'il démonte des armoires à glace ? Dans Mission Impossible 2, Cruise donnait déjà dans la baston. Ca ne choquait pas. Pourquoi ? Parce que les méchants n'avaient pas une carrure de molosses qui faisaient 2 fois la sienne.
RDJ démonte des gars qui font 4 fois ceux de Jack Reacher dans les Sherlock, notamment le 1
-- J'AIME FINALLY
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Message n° 3666554, posté par mort5 à 13:25 le 19/05/2013
Bruce Lee faisait la même taille que Tom Cruise et il démontait tout le monde dans ses films. S'il y a bien un point fort dans ce film, c'est la prestation de Tom Cruise. Parce que le reste est plutôt classique.
0.20
Message n° 3666563, posté par FP Unchained à 13:31 le 19/05/2013
Je sens que je vais encore énormément diviser, mais ce film est classique et novateur à la fois.
Il est classique dans le fait que s'il était sorti y a 30 ans, et encore, il serait peut-être passé inaperçu.
Mais aujourd'hui, on en voit pas beaucoup des films comme ça.
Tenia n'a parlé que de la quasi-absence de musique, mais y a d'autres choses. Le montage aux antipodes des montages actuels, le scénario particulièrement travaillé, notamment sur la noirceur du sujet - l'attentat m'a limite choqué, d'autant plus qu'il est perpetré par un américain, tant on est plus habitué à voir ça aujourd'hui - et toutes ces choses qui font de ce revival un très très bon film.
C'est pour ça que j'avais parlé, y a 6 mois, de ce film comme étant ce que le cinéma américain avait de mieux à nous offrir actuellement. Je m'étais bien évidemment mal exprimé, je voulais dire Hollywood, et non pas le cinéma américain. Et je le maintiens, d'ailleurs. Si plus de films suivaient l'exemple de ce Jack Reacher, le cinéma s'en porterait bien mieux et les blockbusters ne seront plus aussi frustrants.
-- J'AIME FINALLY
Holding out for a hero ?
Message n° 3666729, posté par tenia à 16:20 le 19/05/2013
: Tenia n'a parlé que de la quasi-absence de musique, mais y a d'autres choses. Le montage aux antipodes des montages actuels, le scénario particulièrement travaillé, notamment sur la noirceur du sujet - l'attentat m'a limite choqué, d'autant plus qu'il est perpetré par un américain, tant on est plus habitué à voir ça aujourd'hui - et toutes ces choses qui font de ce revival un très très bon film.
Il me semble parler du montage en général, mais pour moi, l'absence de musique lors des séquences clés du film fait partie du travail de montage. Et oui, effectivement, l'intro est excellente, et l'ensemble a un côté brut très 70s.
Dans l'ensemble, je suis d'accord avec toi, mais je trouve juste que ça manque énormément de finesse dans l'écriture, et que, comme trop souvent, c'est trop long. Les 2h10, c'est surtout parce que t'as une tripotée de gens qui comprennent à 2 à l'heure ce qui se passe, entre les bras cassés côté méchants et Rosamund Pike en mode "mon cerveau tourne au ralenti".
Mais dans le fond, oui, y a un certain retour aux sources qui fait plaisir.
-- "To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra; Yippie ki yai, coffeemaker !
*édité à 16:23 le 19/05/2013
1.00
Message n° 3666787, posté par FP Unchained à 18:21 le 19/05/2013
: Rien que pour Kim Jee Woon, je jetterai un coup d'oeil, parce que je crois que tu es le seul que j'ai lu à avoir un avis aussi positif.
C'est son plus mauvais film, de très loin, depuis au moins 2 soeurs, que j'avais personnellement pas aimé. Pas vu le début de sa filmo et je compte pas Doomsday Book, que j'ai d'ailleurs pas encore vu. Mais bon, c'est pas "son" film.
Je pense qu'il faut être fan de Swarzy pour pas trouver ça naze, aussi.
-- Si être normal est d'usage, cela revient à abandonner toute chance de progrès. Qui veut être normal ?
*édité à 23:41 le 19/05/2013
Message n° 3667198, posté par Ori à 23:42 le 19/05/2013
Mud : Jeff Nichols réussit encore une fois ! La photo du film est tout simplement magique. Le fait qu'il ait été tourné seulement en lumière naturelle rend l'ensemble magnifique.J'ai vraiment apprécier l'histoire, j'en suis sorti tout chamboulé.
Un truc pas top (pour ne pas dire pourri) que je viens d'écrire sur les 2 1ers courts et les 2 1ers longs de Pierre Etaix :
Pierre Etaix - 1ere partie
Inspiré par Chaplin et Linder, entraîné par Tati (pour qui il dessinera plusieurs affiches), Etaix est aussi clown de formation (sa femme, Annie Fratellini, 1ere femme Auguste de l'histoire, formera d'ailleurs les cirques et l'académie Fratellini), musicien, dessinateur, réalisateur du tout 1er film au format Omnimax, et doux rêveur avant tout. Bref, un touche à tout resté modeste, comme de peur d'être comparé à ces modèles, et dont les films, bloqués par un imbroglio juridique, sont restés invisibles pendant 20 ans.
Ses films sont à cette image : amusants et constamment inventifs, avec un sens du rythme et du comique trouvé dans le moindre recoin de la vie quotidienne, Etaix s'y amuse à transformer en gags tout ce qu'il trouve. Avec sa silhouette fine et allongée, son élégance récurrente, quasi mondaine, et son visage comme absorbé par l'horizon, difficile d'ailleurs ne pas penser à Keaton et à son sens du comique burlesque, où toute action banale devenait une folle aventure.
Son 1er court métrage, Rupture, part ainsi d'une histoire toute bête : un homme, qui vient de se faire plaquer par sa petite amie, va passer le court métrage à se battre avec sa table, son papier et ses stylos afin de lui écrire une lettre de rupture.
Dans son 2ème court, Heureux anniversaire, notre héros passe son après midi à chercher dans Paris des cadeaux pour fêter son anniversaire de mariage avec sa femme. Peine perdue, évidemment, lui se battant avec les embouteillages parisiens, elle picorant pendant ce temps le repas qu'elle avait préparé pour cette occasion. Là aussi, un point de départ banal ouvre un horizon de périples.
Dans les 2 cas, le sens du rythme et du détail fait la force des courts métrages.
Etaix est concis, drôle, jamais répétitif ou ennuyeux, et les 2 courts témoignent déjà d'une thématique qui reviendra régulièrement : le calme apparent du héros face à un environnement qui semble lui en vouloir. La frustration pointe doucement, jusqu'à un final qui, le plus souvent, emmène notre héros ailleurs : dans Rupture, sa chaise à bascule l'envoie par la fenêtre. Dans ses 2 longs métrages suivants, il s'émancipera de ses parents (et finira, symbole évident, dans un quai de gare) ou finira par fuir l'endroit à dos d'éléphant.
Le soupirant, son 1er long métrage, et probablement le mieux accueilli par la critique et le public, retrouve ces éléments : la transformation du quotidien en aire de jeu géante, l'anecdote et le détail devenant propices à un absurde décalage comique.
C'est ainsi que le héros passera une séquence entière à ramener chez elle une jeune femme dans sa chambre, située dans les étages d'un hôtel particulier, elle perdant ses chaussures et vêtements dans les escaliers, au grand dam des habitants passant par là, croyant que le protagoniste la déshabille sans aucune pudeur à même la cage d'escalier.
Dans la lune (presque littéralement, le héros étant passionné d'astronomie), fantasmant sur une star (nommée Stella...), passant le film à essayer de rencontrer une fille pour lui sans voir celle qu'il a sous les yeux, notre soupirant traverse l'écran complètement ailleurs : étranger aux choses du flirt, étrangers à la communication avec ses parents ou avec sa fille au pair suédoise. Et lorsque le héros finit par accéder aux coulisses du show où doit apparaître Stella, c'est en fait lui la bête de foire, l'élément source d'action, et non tous ces acteurs et clowns et danseurs gravitant dans le music hall.
Pour son 2e long, Etaix fracture sa narration, là où Le soupirant était très direct : dans Yoyo, un millionnaire (Etaix) se retrouve ruiné suite au krash de 1929, retrouve son ex femme qui travaille dans un cirque avec Yoyo, son fils (leur fils, en fait), et part avec eux pour devenir clown. Ellipse subite. 10 ans plus tard, le fils a grandi, et Yoyo, devenu clown lui aussi, est maintenant joué par Etaix.
Le film est aussi morcelé formellement : les 30 1eres minutes, situées en 1927, sont du cinéma muet, sauf pour quelques bruitages sonores. Puis, le film avance en 1929, et avec l'arrivée du cinéma parlant, le film le devient lui aussi (bien que, chez Etaix, les dialogues soient rarement nombreux et/ou vitaux).
Thématiquement, cependant, le film reste cohérent avec ce qui précède. Tout d'abord avec une construction des gags souvent inventive et visuelle, Etaix transformant tout dans des jeux d'échelles et de cadrages : on croit voir une cheminée, c'est en fait le haut d'une caravane; une peinture de nature morte devient un trompe l'oeil inversé où un servant cache une bouteille de whisky; et lorsqu'Etaix dit au revoir à une charmante gymnaste de cirque dans un couloir d'hotel, c'est pour mieux que le bout du couloir s'illumine, et donne directement sur la piste étoilée où la gymnaste s'élance alors.
Mais surtout, Etaix profite de Yoyo pour mettre en scène le monde du cirque qu'il aime tant.
Yoyo est avant tout un film sur un clown, imaginaire mais aussi bien réel. Etaix est un clown, il aime faire le clown, et lorsque le film boucle la boucle, ramenant le fils en fin de film là où était le père en début de film, c'est à dire enfermé dans une tour d'ivoire, tous puissants mais profondément mélancoliques et bourrés d'ennui, c'est pour mieux s'échapper à dos d'éléphant, comme dans un rêve d'enfant. Comme quand Yoyo avait 10 ans.
Magique et poétique, le cinéma d'Etaix l'est sans aucun doute.
-- "To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra; Yippie ki yai, coffeemaker !
*édité à 00:46 le 21/05/2013
Message n° 3668262, posté par FP Unchained à 23:26 le 20/05/2013
Take Shelter (2012) #2013# : Le film n'est pas exempt de tous reproches. C'est vraiment long, déjà. Et même si le film sera bien plus impressionnant par sa forme que par son fond, il s'en dégage une magie que l'on trouve pas si souvent ces derniers temps au cinéma, et des images d'une incroyable beauté. Le talent de Jeff Nichols explose avec ce film, il s'impose comme un véritable auteur, mais avant tout, il signe l'un des seuls films apocalyptiques intéressants sortis ces dernières années.
-- J'AIME FINALLY
Holding out for a hero ?
Message n° 3669184, posté par Batefer à 23:36 le 21/05/2013
: Si c'est à moi que cela s'adresse, non. Donc, rien à braire qu'il fasse 2 m 12 ou 23 kilos.
C'est fortement suggéré par certains dialogues. Je me répète, je crois que j'en avais parlé au moment de la sortie, mais pour la scène de l'hôtel l'un des "témoins" dit quelque chose du genre, en parlant de Reacher, "il est impressionnant, quand vous le verrez vous comprendrez". Et donc, non, on ne comprend pas, et pour cause. Il est *décrit* comme impressionnant dans les romans, Tom Cruise ne l'est pas du tout. C'est Dwayne Johnson qu'il aurait fallu.
En passant, j'ai trouvé Infiltré très très bon.
-- je parles pas au cons sa les instruits
Message n° 3669185, posté par bonakor à 23:48 le 21/05/2013
: Mud : Jeff Nichols réussit encore une fois ! La photo du film est tout simplement magique. Le fait qu'il ait été tourné seulement en lumière naturelle rend l'ensemble magnifique.J'ai vraiment apprécier l'histoire, j'en suis sorti tout chamboulé.
Yep, et j'ai bien plus apprécié que Take Shelter !
-- «Que deviennent les rêves qui se brisent ? — Les rêves ne se brisent pas. — Que deviennent les rêves qui se brisent ? — Le terreau des rêves à venir.
Message n° 3669192, posté par koni à 00:06 le 22/05/2013
: C'est fortement suggéré par certains dialogues. Je me répète, je crois que j'en avais parlé au moment de la sortie, mais pour la scène de l'hôtel l'un des "témoins" dit quelque chose du genre, en parlant de Reacher, "il est impressionnant, quand vous le verrez vous comprendrez". Et donc, non, on ne comprend pas, et pour cause. Il est *décrit* comme impressionnant dans les romans, Tom Cruise ne l'est pas du tout. C'est Dwayne Johnson qu'il aurait fallu.