: Malgré un style un peu coincé de superlatif j'ai beaucoup apprécié la lecture de cette critique :) J'aime toujours pas le pingouin bizarre en première page ni la couleur bleu ciel :p
Merci pour lui
Pour la couleur, j'ai cherché pourtant, mais pas évident ! Le canari, il plait pas toujours^^
-- «Que deviennent les rêves qui se brisent ? — Les rêves ne se brisent pas. — Que deviennent les rêves qui se brisent ? — Le terreau des rêves à venir.
*édité à 22:16 le 20/03/2013
Message n° 3612669, posté par Baje à 22:46 le 20/03/2013
Un film pour nous, les bourrins nostalgiques de la belle époque.
...
Mais où sont-ils tous passés ? Revenez ! C'est pas si mal, je vous jure, il y a de la bagarre (et même que des fois, entre deux crises d'épilepsie du cadreur, on arrive à comprendre ce qu'il se passe à l'écran, bon pas tout le temps mais un peu), des explosions (d'hélicoptères !), de la violence plutôt violente avec des morts et du sang, un gamin pas trop énervant vu qu'on le voit 5 minutes (idem pour Ashel Judd, je dis OUF), une - relative - économie de clichés (enfin, ça aurait pu être pire quoi), un brin d'humour (souvent déplacé, naturellement), et Morgan Freeman (qui a arrêté d'essayer de jouer autre chose que Morgan Freeman il y a bien longtemps).
Mais il y a aussi, certes, un plot totalement invraisemblable, une absence de rebondissement assez spectaculaire (on sait exactement ce qui va se passer un bon quart d'heure avant, ou même avant le début du film, ok), des méchants niakoués monodimensionnels, un Gerard Butler pas charismatique pour un clou, et du patriotisme en veux-tu en voilà, drapeau américain flottant au vent de rigueur.
Je recommande vivement, donc.
-- je parles pas au cons sa les instruits
Message n° 3613526, posté par Baje à 23:55 le 21/03/2013
La quatrième ou cinquième fois aura été la bonne, je l'ai enfin fini.
Le début, c'est plutôt pas mal, j'aime bien le petit et l'actrice joue bien la complicité avec son fils.
La suite du film prends sans doute le tournant qui pouvait me rendre le plus hermétique possible. Et ça dure, ça dure, ça dure. Song Kang-Ho est sous-exploité, et je n'aime pas la manière dont se termine le film, après tout ça.
Pas ma came.
-- Si être normal est d'usage, cela revient à abandonner toute chance de progrès. Qui veut être normal ?
Message n° 3613608, posté par tenia à 05:51 le 22/03/2013
J'avais aussi eu beaucoup de mal à l'époque. J'avais du m'y reprendre à 2 fois pour finir le film. Passé je dirais 1h15, ça commence à peser, et puis, l'enchaînement des situations dramatiques finit par faire se demander si l'héroïne n'est pas simplement une grosse poissarde, avec son pote prédicateur pas très doué non plus, là...
Tu parles d'un film hermétique, je n'irais ptet pas jusque là, mais c'est vrai que ça va dans ce sens en cumulant tout ça.
: Tu parles d'un film hermétique, je n'irais ptet pas jusque là, mais c'est vrai que ça va dans ce sens en cumulant tout ça.
Je voulais pas donner mon petit avis en spoiler.
C'est donc pas le film que je trouve hermétique mais le chemin qu'il a pris qui le rends comme ça, pour moi. C'est donc même pas l'accumulation de poisse, c'est plutôt par où elle passe pour tenter de s'en sortir et comment le film insiste trop dessus.
-- Si être normal est d'usage, cela revient à abandonner toute chance de progrès. Qui veut être normal ?
*édité à 12:24 le 22/03/2013
Message n° 3614291, posté par Baje à 03:17 le 23/03/2013
C'était dur de faire abstraction d'une musique que j'entendais pendant 1h sans savoir d'où elle venait (merci batefer) et des téléphones qui s'allumaient un peu partout pendant très longtemps (merci batefer) sans parler des gens qui parlaient (merci batefer) ou riaient aux mauvais moments (merci batefer).
Mais ce film est tellement fabuleux que j'ai réussi, là où j'aurais souvent échoué. (merci batefer)
Peu de films m'ont autant touché ces dernières années. Cloud Atlas n'est pas un film comme les autres, c'est un film sur le cinéma lui-même, sur la vie elle-même. La forme et le fond ne font qu'un, s'unissent avec brio, transcendent les règles établies pour en créer de nouvelles.
Parfaitement rythmé, doté d'un montage qu'on devrait montrer dans des écoles et d'une musique qui va me bercer pendant très longtemps, ce film est peut-être certainement celui de 2013. Car ce n'est pas qu'un simple film. C'est un film de science-fiction. Mais aussi un film dramatique. Un film d'amour. Mais en même temps un film d'action. Un film policier. Un film comique. Un film sur le cinéma. Un film sur la religion. Un film sur l'histoire. Un film sur la vie.
Jamais un opéra n'avait été aussi bien filmé et mis en scène avec tant de brio.
Les Wachowski ne devraient plus priver le monde d'un tel talent et d'un tel génie pendant tant de temps. Ils réinventent le cinéma et les genres avec chacun de leurs films pour notre plus grand bonheur.
Ce film est une perfection.
The Place beyond the pines (2013) #2013# : Une impure merde.
Derek Cianfrance devrait très vite régler ses problèmes parentaux avant que son cinéma en patisse réellement. Même si ça rendait Blue Valentine franchement intéressant et même bien original (dans le fond plus que dans la forme, tout du moins), ça gâche complètement ce film, trop habité par de vieux démons, des Oedipe non-résolus et une quête perpétuelle de rédemption.
Si le film semblait intéressant avec le premier segment, remake de Drive sur moto - la prochaine fois, on verra Gosling sur une trottinette - c'est pour mieux être ridiculisé avec cette seconde partie, enchaînement de lieux communs, de clichés, de scènes plus pathétiques et incompréhensibles les unes que les autres, avant d'être complètement achevé avec une dernière partie aussi prévisible que nullissime.
Dire que ce scénario sorti du tréfonds des esprits les plus attardés de notre temps gâche une excellente mise en scène (putain, ces poursuites), c'est un euphémisme.
Alors, s'il te plait, Derek Cianfrance, c'est un très grand fan de Blue Valentine qui te le demande, règle tes problèmes avec tes parents, et reviens nous faire un bon film. Mais ne t'aventure plus dans le polar. Tu es beaucoup trop fleur bleue pour faire un film noir.
-- J'AIME FINALLY
Holding out for a hero ?
*édité à 01:15 le 24/03/2013
Message n° 3615004, posté par ricorod à 01:14 le 24/03/2013