CLOUD ATLAS : bon, allez... on va oublier les maquillages bien chelous.

Si on fait abstraction de ce détail (quand même... parfois, c'est lourd...), c'est quand même un des films les plus beaux et originaux que j'aie vu depuis longtemps. Les avatars et les époques virevoltent et on finit par ne plus s'en préoccuper : c'est juste l'illustration de l'entremêlement des destins sur plusieurs siècles.

La musique est à tomber, le casting monumental, la mise en images sublime. On pleure, on rit, on se ronge les ongles, on ne voit pas passer les presque 3 h.

Sans ces fichus maquillages de la honte, le film filerait direct dans mon top ten.

Lemony Snicket's A Series of Unfortunate Events : mais comment suis-je passé si longtemps à côté d'une telle merveille ?

Je n'aurais jamais cru possible que Jim Carrey arrivât encore à me bluffer. Et les gamins sont épatants.

La musique est hypnotisante, mention spéciale au générique de fin, une vraie œuvre d'art à part entière.

Et il y a même Craig Ferguson dans le rôle d'une "Person of indeterminate gender" !

Pete Travis devrait se convertir en Youtuber, son film et les trucs amusants qu'on voit sur la plateforme ont les mêmes effets spéciaux.

Place gratuite pour De l'autre..., et ça peut être cool.

The Hobbit - An Unexpected Journey (2012) #2012# : La 3D m'a gâché le film. Ca obscurcissait l'écran, comme d'hab, ça m'a fatigué, et donc ça m'a endormi. Faut que je le revois...

J'ai trouvé la 3D très bien, même si pas HFR.Pour le reste : c'est long, c'est beau, gavé de CGI, les personnages tiennent chacun leur rôle. Techniquement c'est carré.

Mais.... ça manque d'un truc, la petite étincelle, qui fait qu'on rentre dans le film.

Et puis, c'est trop long pour le peu qui s'y passe.

Hideaways : petit film très agréable. Je le conseille. Et puis ça devrait même plaire aux filles.

The secret world of Arrietty : sublime.

Maniac (2013) #2012# : Super ambiance qui relancerait presque ma foi en l'humanité et son comportement dans les salles obscures. J'en avais pas parlé, mais pendant Life of Pi, j'ai eu droit à un homme qui avait l'air fort sympathique mais qui avait un penchant pour les coups de pieds dans les sièges, l'étalage de sa graisse sur trois sièges différents lui donnant ainsi l'impression d'être sur son canapé, et enfin pour les crachats jetés sur le sol, comme ça, sans raison, avec une bonne raclure de gorge juste avant. Oui, en plein film, quand Pi se demandait justement s'il allait pouvoir rationner ses boissons.

Non, là, ça a très vite annoncé une bonne soirée. Ca a commencé par un photoshoot en mode serial killer avec un scalp dans la main (je veux pas connaitre les photos des séances pornos). C'était rigolo.

Puis, quiz sur les grands serials killers de l'histoire du cinéma. J'ai gagné 3 DVD sur 7, j'étais content, c'était rigolo aussi. Sauf que j'aurais dû en gagner deux de plus, sachant que pour la première question, j'ai répondu avant de savoir que c'était un QCM (et donc ça comptait pas, bien évidemment), et la deuxième fois, j'ai répondu mais on a donné le DVD à quelqu'un d'autre. J'ai pas compris.

Bref, le film peut enfin commencer. Et là, je peux vous assurer, ça envoie sérieusement du lourd.

On comprend très vite qu'on va voir un renouveau du slasher, même mieux, une renaissance. On va très vite sentir la patte Aja, aussi, notamment quand le film essaiera (souvent en vain) de faire sursauter.

Les meurtres ne sont pas légion, mais la violence est crue, sèche, et franchement choquante.

La BO (et seulement la BO, à mes yeux) sent bon les eighties. Il y aura ici et là quelques références pour rappeler que c'était la bonne époque du slasher et que les multiples tentatives et auto-remakes de Wes Craven n'auront pas servi à faire perdurer cette vague cinématographique, mais pas de quoi en ressortir en se disant "putain, j'étais dans les eighties". Peut-être qu'une ambiance différente aurait pu aider, je sais pas.

Mais la très grosse force de ce film, c'est bien évidemment Elijah Wood - qu'on ne voit que très peu pourtant - et son personnage. Le film aurait pu se contenter de n'être qu'un bon vieux slasher à l'ancienne, mais non, en choisissant de montrer l'histoire entière depuis les yeux du tueur, et même depuis son cerveau, Maniac devient alors un thriller psychologique d'une portée que peu de films ont réussi auparavant à atteindre.

Effets visuels, voix off tremblotante, flashbacks douloureux, tout est bon pour que l'on se mette à la place du personnage d'Elijah Wood et pour que l'on voie le monde comme lui. Jamais un film ne m'avait fait un tel effet. Pas même American Psycho. Là est la grande réussite du film : ne pas seulement montrer ce que voit Franck, mais aussi ce qu'il perçoit.

Lors de sa dernière partie, le film devient d'une qualité qu'on aurait aimé qu'il ait pendant 90 minutes. Mais devant tant de maîtrise et de brio, on va pas se plaindre. Encore moins quand on sait que ce sont trois frenchies qui sont à l'origine de ce film.

2013 ne pouvait pas mieux commencer. Cette petite perle du cinéma d'horreur, véritable ovni dans la vague de sorties actuelles, a tout pour relancer un genre depuis trop longtemps oublié et maltraité, mais pour aussi devenir un classique du cinéma d'horreur.

Quand le film indépendant US se regarde le nombril, ça fait un film poseur aux dialogues ridicules tellement les intentions de ceux qui les ont rédigés transparaissent.

Ce film est nul. A éviter.

Film indépendant, pas tant que ça. Mais je suis assez d'accord, c'est plutôt décevant.

Lire qu'un film avec de telles qualités cinématographiques est nul et qu'il faut l'éviter, ça me tue.