2001 en fermeture : "ah ouais ? Vous faites les beaux ? Vous avez pas pioncé une seule seconde de toute la nuit ? On va voir si vous tenez devant ça, baltringues."
Sujet n°16269 créé le 15/01/2009 à 23:20 par Fresh Prince - Vu 2409787 fois par 24405 utilisateurs
AnTiX
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Je ne blogue plus, je micro-critique : http://www.vodkaster.com/RenSarr
Rather than love, than money, than faith, than fame, than fairness... give me truth.
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NR.
Fresh Prince a dit
2001 en fermeture : "ah ouais ? Vous faites les beaux ? Vous avez pas pioncé une seule seconde de toute la nuit ? On va voir si vous tenez devant ça, baltringues."
le 07/10/2011 à 12:55
:2001 en fermeture : "ah ouais ? Vous faites les beaux ? Vous avez pas pioncé une seule seconde de toute la nuit ? On va voir si vous tenez devant ça, baltringues."
klaxon a dit
Bon courage !
le 07/10/2011 à 12:55
:Bon courage !
Bon et au final vu je vous balance le copier/coller de la critique de Restless que j'avais fait sur pour d'autres forums :
2 ans après Milk, Gus Van Sant revient au cinéma avec son film Restless. Film tourné vers l'enfance et l'innocence, Gus Van Sant se tourne vers deux jeunes acteurs : Mia Wasikowska (Alice au pays des merveilles) et Henry Hopper qui signe ici son premier film (c'est le fils du géant et regrété Dennis Hopper) pour donner vie à son histoire. Restless est un retour aux sources pour le cinéaste. On retrouve les thèmes chers qu'il a développé au cours de sa filmographie avec l'enfance et la mort. Tourné dans une très grande simplicité, le film est un vrai conte initiatique sur la mort et son acceptation. Fleurtant entre la poésie et le fantastique, on prend un très grand plaisir à voir se développer cette histoire d'amour entre Enoch et Annabelle.
La mort est ici abordée de façon très naturelle et très naïve. Après tout, elle est vue aux travers des yeux de jeunes adolescents qui font fassent pour la première fois à celle-ci et ne savent pas réellement comme la gérer. L'opposition entre Enoch, sombre, meurtri et fasciné par la mort qui cherche à fuir les êtres vivants et Annabelle, véritable rayon de soleil éphémère qui cherche à vivre ses derniers instants au maximum tout en se réfugiant dans la vie, dans sa découverte et dans son étude allant jusqu'à développer une fascination pour Darwin et l'ornithologie, est délicieuse. L'alchimie entre les deux acteurs est palpable et donne un vrai charme à ce film. Voir ces deux enfants s'embrasser sur le sol avec leurs corps dessinés à la craie offre quelque chose de très poétique. Ryo Kase, en kamikaze errant auprès d'Enoch donne une impression de réconfort face au thème fort du film : La mort d'une personne qui n'est même pas encore adulte.
Le tour de force du film est la chaleur qu'il procure. Après tout, Gus Van Sant arrive à nous offrir une scène finale où bien que le lieu soit hautement inapproprié , on ne peut s'empêcher de sourire face aux moments passés avec Annabelle que se remémorent Enoch. Il sourit enfin. Pas à la mort mais à la vie. Il semble être comme cette oiseau qui chante chaque matin parce qu'il est en vie dont Annablle nous racontés l'histoire au cour du récit.
En très grand fan de Gus Van Sant, j'ai été forcément conquis par cette fresque amoureuse portée par de très bons acteurs (la soeur d'Annabelle est aussi très convaincante). Pour l'anecdote, une grande partie de la bande-son a été écrite par Gus Van Sant et le morceau de clôture est même joué par lui.Filmé avec une grande simplicité et surtout une grande délicatesse, Restless ne peut que nous attendrir sur le sort tragique de ce couple éphémère, qui découvrent aussi bien la vie que la mort. Cette dernière est vue sous tous les angles et les enfants se jouent d'elle (à l'image de la répétition de la mort d'Anna), pour pouvoir ensuite mieux l'accepter et permettre à ceux qui restent de vivre en paix avec eux-même.
Mrromain
Putain la claque ! En gros fan de Refn, je suis surement pas objectif, mais c'est génial !La musique colle trop bien au film, Gossling peut paraitre fade mais je trouve que ça va bien au héros. Un scénario bof, ultra compensé par une réal de grande classe (as usual), une ambiance magnifique et de la violence à la Refn, des ingrédients magiques pour un film que j'ai trouvé un cran en dessous de Bronson.Mais Bronson restera un film à part pour moi. Donc chapeau à un des plus grands réalisateurs du moment !
stay-in-bed
LeMatouAigris a dit
Les negmods sont les palliatifs du pauvre à la discussion. Ça n'a rien à voir avec aimer ou non, la plupart du temps elles m'importent peu, mais étant sérieux et non provocateur dans ma critique, j'aimerais avoir des détails. Savoir ce que j'ai de faux. Tu vois ?
le 02/10/2011 à 23:42
:Les negmods sont les palliatifs du pauvre à la discussion. Ça n'a rien à voir avec aimer ou non, la plupart du temps elles m'importent peu, mais étant sérieux et non provocateur dans ma critique, j'aimerais avoir des détails. Savoir ce que j'ai de faux. Tu vois ?
Même si j'arrive tard dans ce petit débat, et j'en suis navrée, je me permets d'essayer de répondre.Comme dit plus haut, tes amis t'expliquent qu'aborder un sujet traitant de prostitués et de bordel sans déballer de chattes et de nichons revient à parler d'un film de guerre sans montrer de sang, ni de fusils. Pour faire simple. Ils défendent le bon vieux réalisme à la française, en somme.En tant qu'hommes et gentleman eux-mêmes, ils trouvent que le fait que tu t'indignes du désir ambiant et outrancier de chair dans le cinéma français est un cliché misogyne, notamment au regard d'une série comme True Blood qui bénéficierait d'une audience nettement moins élevée si les actrices s'habillaient de robes chasubles comme chez Godard. Ils te donnent une petite leçon sympathique de patriotisme.
NR.
Je rentre à l'instant. J'ai survécu à l'épreuve Kubrick à 3h30 du matin, avec moins de 3 heures de sommeil la veille. Bah d'ailleurs quand le film a commencé ça faisait plus ou moins déjà 24h que j'avais pas dormi. Et je me suis pas endormi pendant le film (ni pendant les autres, of course!). Mais putain, ce fut dur une fois passé la première partie.
Ramassis de connards dans la salle en passant pour changer. Mais en très court c'était vraiment chouette. Une bonne expérience. J'ai vraiment adoré La machine à voyager dans le temps.
Batefer
Krymsson a dit
Pour plus de détails, attendez le post de Bat'.
le 07/10/2011 à 23:26
:Pour plus de détails, attendez le post de Bat'.
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je parles pas au cons sa les instruits
je parles pas au cons sa les instruits
Batefer
Le film ne fait que retarder l'inéluctable, à savoir la "révélation" que tout spectateur un minimum éveillé et ayant vu plus de trois films du même genre dans sa vie aura compris dès le début, d'autant plus que cette *révélation* nous est présentée dans la bande-annonce.
La seconde moitié tente de nous intéresser à sa résolution, autrement dit à nous apprendre que la #révélation# précédente, eh ben en fait, attendez, c'est pas vrai, y'a des trucs qu'on sait pas, même que si vous avez pas été suffisamment été attentifs aux regards en coin de certains acteurs de second plan dans la première partie, joués par des abonnés des seconds rôles dont on sait donc automatiquement que leur rôle ne se réduit pas aux trois secondes précédentes, il y a une
autre révélation
qui est censée nous surprendre vraiment ce coup-ci, toujours pour les endormis ou ceux dont c'est le premier film du genre.Paranormal Activity dans l'espace, Blair Witch Project sur la Lune, Moon filmé comme pour faire croire que ce serait vrai...
Or donc, il y a eu une dix-huitième mission Apollo, mais celle-ci top-secrète, et voici pourquoi, grâce aux films de l'ensemble de la mission, des interviews des astronautes aux caméras de bord, façon documentaire. La méthode est pénible et dépassée, ça n'apporte rien à l'histoire, mais permet d'en réduire le budget, je suppose. Malgré tout, ça se regarde sans déplaisir, en dépit de longueurs et du côté artificiel de l'ensemble.
Extrêmement tourné vers le jeune public, fiston omniprésent du héros qui est plus intelligent que son père compris, un divertissement somme toute sympathique. Jackman fait le show, le scénario est sans surprise (Rocky avec des robots, ni plus ni moins), avec les inévitables ellipses de progrès et montages d'entraînement sur fond musical, les effets spéciaux sont de grande qualité, certains combats s'avèrent très plaisants et spectaculaires.
Gros point noir, les "méchants" du film, totalement sacrifiés, clichés jusqu'à l'écoeurement (les japonais vont apprécier), aux acteurs et trices qui surjouent comme pas permis, et qui n'apportent aucun enjeu à l'histoire, alors qu'elle ne va déjà nulle part (notre héros n'a strictement aucune ambition).
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je parles pas au cons sa les instruits
je parles pas au cons sa les instruits
ricorod
A peu près tout est parfait : le casting, la musique, les personnages, l'histoire... Et Gosling, j'ai pas les mots. Comment un mec peut être à la fois aussi quelconque et aussi unique ?
Bizarrerie : l'âge moyen dans la salle était très, très élevé (et non, c'était pas QUE ma faute) : on se serait cru à Cannes, hors festival.
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Life is too short to spend two hours in a state of total exasperation.
Life is too short to spend two hours in a state of total exasperation.
Fresh Prince
ricorod a dit
Bizarrerie : l'âge moyen dans la salle était très, très élevé (et non, c'était pas QUE ma faute) : on se serait cru à Cannes, hors festival.
le 08/10/2011 à 17:43
:Bizarrerie : l'âge moyen dans la salle était très, très élevé (et non, c'était pas QUE ma faute) : on se serait cru à Cannes, hors festival.
ricorod a dit
Ca a dû les réveiller, les p'tits vieux, toute cette hémoglobine.
le 08/10/2011 à 17:43
:Ca a dû les réveiller, les p'tits vieux, toute cette hémoglobine.
tenia
C'est beau, mais creux. C'est sympa mais clinquant. C'est un peu le film noir bling bling, qui aurait pu être réalisé par Zack Snyder (avec en guest une course poursuite par Michael Bay), avec un fétichisme fleurant bon le Scorpio (sic) Rising de Kenneth Anger.
Le syndrome Tron : le contenant est bien mieux que le contenu. On me dira, c'est la marque de fabrique de Refn (Pusher à part). Valhalla Rising, Bronson, c'est le culte de l'image sans forcément empêcher les persos d'exister.
C'est encore le cas ici : on s'attachera, malgré la mise en scène frimeuse, malgré le scénario linéaire anémique et bien peu original, aux persos, notamment à Cranston qui m'a rappelé le Kiss Me Deadly de Aldrich, chez qui les garagistes n'avaient pas non plus beaucoup de chance.
Mais, il ne faut pas se leurre : Drive n'est pas le film de Ryan Gosling. C'est le film de Refn.Le syndrome Silent Hill : c'est beau, mais dès que les acteurs ouvrent la bouche, on sort du film. Dès que ça sort de son statut de véhicules de l'action, c'est fini. Il n'y a qu'à voir la tronche d'angelot ahuri de Gosling après le passage dans l'ascenseur pour comprendre qu'il n'est pas franchement la révélation du film.Gosling qui peut d'ailleurs se balader dans tout L.A. dans sa veste complètement tâchée de sang. Rapidement, on comprend que, s'il brille (tant qu'il n'a qu'à paraître, et non à jouer), c'est avant car sublimé par une mise en scène qui sublimerait n'importe quel acteur.
Au milieu de tout cela, on a une Carey Mulligan en mode princesse en détresse, tout en regards de biche, un Perlman qui ne fait pas grand chose, Brooks, sosie de Gérard Lenorman, qui brille dans son costume de mafieux du dimanche, et Cranston, très attachant.
Et ce n'est pas la violence sèche et brutale (et surtout inutile et grand guignolesque) de la dernière 1/2 heure qui changera grand chose à cette excursion linéaire et abstraite de Refn dans les terres du polar urbain nocturne que Mann, Friedkin et consorts ont déjà revisité tant de fois.
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"To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra;
Yippie ki yai, coffeemaker !
"To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra;
Yippie ki yai, coffeemaker !
liloboot
tenia a dit
Pas la claque attendue, ni celle de cette année du coup (c'était en mai, ça).
le 08/10/2011 à 21:22
:Pas la claque attendue, ni celle de cette année du coup (c'était en mai, ça).
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Rock 'n' roll.
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