Ah bah ça! Je veux une holà pour m'applaudir à la fin de 2001.

J'ai hâte alors ! J'avoues honteusement ne jamais y être allé. En même temps, c'est un peu loin comme ciné. Ce qui me rappelle qu'à la séance de Transformers 3 (UGC Ciné), mon siège était un peu démonté. Ce qui faisait que quand on s'asseyait on se croyait dans une siège longue ^^

Ah ouais ? Tu vas où ?

P-e à Toulouse.

Ca fait plaisir de voir un film, qui se prive de rien, des pires blagues, de la violence (quand bon nombre de film du genre aurait camouflé ce coté gore). James Gunn assume jusqu'au bout ce que Kick-Ass n'avait pas osé par moment. Le problème c'est qu'il arrive après Kick-Ass et le scénario respecte bcp la trame classique du film de super héros. Du coup, le tout est assez prévisible. J'ai ressenti aussi une perte de rythme dans la seconde partie.Mais dans l'ensemble ça marche très bien. Rainn Wilson (Dwight Schrute) et Ellen Page forme un très bon duo. La débilité l'emporte sur le reste et perso, je le préfère à Kick-Ass. Dommage qu'il soit arriver après.

Shut Up, Crime !

J'enlèverais le "sans plus" et je suis d'accord. Ca me paraît trop négatif quand je le lis.

Mais sinon, je suis d'accord, manque d'émotion et d'implication dans ce qui nous est raconté.

Une perle cinématographique.

Film muet d'une heure, réalisé en 1953 par John Parker, fils d'un exploitant de salles de cinéma du Minnesota, Dementia ne sortira réellement qu'en 1955, sa seule distribution en salles à ce jour. Éclairé par The Blob (1958), dans lequel certaines séquences sont projetées sur l'écran pendant l'attaque du cinéma par la gélatineuse créature, le métrage est somme toute assez peu connu des cinéphiles.

Pourtant, Alfred Hitchcock s'en est inspiré pour son Psychose, David Lynch l'a visionné plus de fois qu'il ne faut pour devenir dingue, John Waters le considère comme l'un des films les plus insensés de l'histoire du cinéma, Cocteau et Buñuel en sont tombés amoureux...

Inspiré du cauchemar de sa secrétaire, John Parker tournera le film en six jours, avec celle-ci dans le rôle principal. Se réveillant dans une chambre d'hôtel délabrée, une jeune femme commence son errance dans un cauchemar sans fin.

Initialement vêtue par la partition de Georges Antheil, l'oeuvre fut affublée par la suite d'une voix off (Ed McMahon) lors du rachat par un distributeur. Un rajout probablement dénaturant.

Je l'ai découverte hier soir lors d'une séance concert-ciné. Boyd Rice, musicien et révérend de l'Eglise de Satan d'Anton LaVey, nous a dispensé sa propre bande-son, grâce à son sampler, le plus grand et le plus petit harmonica au monde, ainsi que d'autres instruments, sans nom défini. Malgré, pour ma part, l'impression d'une certaine paresse (10 à 12 "plages" différentes pour l'heure et peu de bruitages), l'ambiance lourde et oppressante instillée ont sublimé la projection.

D'onirisme il est fortement question dans Dementia. L'esprit tourmenté de cette "gamine" parcourant un labyrinthe cauchemardesque, tour à tour maîtresse endiablée et victime sans échappatoire, s'offre le plaisir de rencontres scabreuses avec un ivrogne, un flic violent, un proxénète, un riche et obèse pervers...

Nous entraînant dans les rues quasiment désertes de Venice, de sombres alcôves aux tableaux penchés, un cimetière brumeux à l'ambiance gothique, un couteau à la main, étrange médaillon au cou, la jeune femme m'a rappelé les quelques bref moments de panique, de mal être, que seuls certains cauchemars peuvent produire.

Polysémique, inspiré, délirant, ce métrage nous offre qui plus est un aperçu de toute la maîtrise du langage cinématographique de John Parker, dont c'est malheureusement le seul film. Une mise en scène pure et maîtrisée, des plans iconiques à foison, une véritable gâterie pour les yeux.

Je le reverrai au plus vite, en espérant ne pas tomber sur une voix off.

Pour la petite histoire, il semblerait que John Parker soit seulement le producteur, et que Bruno VeSota est le scénariste et réalisateur de ce petit bijou.

Je le conseillerais à tous, et plus particulièrement à bdd.

Tu aurais vu Ovidie, selon mes voisins, et re-vu Xavier Gens.

Ainsi que toute une faune parisienne assez spéciale, sentant la bière mauvais marché, le cuir, une hygiène à revoir et toujours affublé d'un style à la limite du défilé comique.

Ce sont les mauvais côtés ça. Mais je m'en fiche :p

Question les gars : Je cherche Nobody Knows de Koreeda. Impossible de le trouver à la FNAC, Virgin pareil et sur des sites comme Amazon ou Priceminister il est à 35 euros minimum. Vous connaissais pas un bon site où je peux le trouver ?

Le zone 3 est à 14,50 € sur Sin'Art.

Et toi, tu sais pas trop si je devrais regarder I Saw the Devil ou bien le dernier Van Damme ?