Toujours une référence pour moi. Une musique parfaitement adapté, des persos totalement perdues mais pas trop cons, des clichés bien dosés, une très bonne réal, du gore, du sexe, du dégueux.

Et le revival du père, putain. Un des plus beaux que j'ai vu. J'adore !

BLITZ : alors là, je dois l'admettre... même selon les standards de Statham, c'est mauvais.

How do you know : alors bla bla bla, parce que bla bla, mais bla bla si tu bla bla ce que bla bla. Enfin si bla bla bla tu vois ce que bla bla bla. Si bla bla bla. Tu bla bla ce que je bla bla bla ?

Shitty !

Hoodwinked Too! Hood VS. Evil :

Un petit garçon vie avec son père chez sa grand mère après la perte de sa maman. Le petit garçon est complètement perdu, tout comme son père qui passe toute la journée à dormir sur le canapé.

C'est là que débarque Hesher, cas social complètement con qui vient pour sauver le petit garçon à coup d'allégorie lourdingue. Un type invincible, qui baise quand il veut, qui va jamais en prison et qui ne se fait jamais attraper.

Je suis resté totalement hermétique au procédé. Ça touchera certaines personnes qui y verront sans doute une nouvelle façon d'aborder des problèmes rabâchés des milliers de fois au cinéma, j'ai trouvé ça sans intérêt, too much bien souvent et vraiment aucun personnage n'est attachant, si ce n'est la grand mère mais tous sont bien trop mis en retrait pour laisser s'exprimer la connerie de Hesher (et donc le pétage de plomb quand tu perds un être cher), le mec trop cool qui te parle de couilles, de bites, de sperme et de chatte pour te faire comprendre que la vie, il faut la vivre à fond, peut importe ce qu'il t'arrive.

Princes et Princesses : Très joli.

Melancholia : Les 10 premières minutes sont magnifiques. Les 30 dernières sont très bonnes, et les toutes dernières aussi magnifiques. Au milieu de ça, un très grand vide.

Lars Trier pense qu'il suffit de filmer des gens dépressifs pour que le spectateur ressente cette même dépression et ressente de la sympathie pour les personnages. Ce réalisateur ferait mieux de regarder des films comme A Single Man, alors...

On ne ressent aucune sympathie envers les personnages. Parfois un peu de pitié, souvent de l'énervement. On retrouve ce côté sexiste que j'avais tant aimé dans Antichrist. Même si, cette fois-ci, les hommes ne sont pas tellement meilleurs.J'ai lu, juste avant, Bjork dire que le réalisateur détestait tellement les femmes qu'il voulait les détruire. Ca se ressent vraiment à la caméra. Que ce soit Dunst, ou Gainsbourg, ça fait mal aux yeux. Toutes les deux sont très souvent moches, rarement belles. Après, je dis pas, c'est sûrement clairement un parti pris, mais c'est juste que ça m'a un peu énervé de les voir aussi moches. L'une des scènes de nu de Dunst est d'ailleurs très moche. Heureusement que le plan sur ses seins - le plus beau plan de l'année, il faut le dire - rattrape le coup.

Lars Trier essaye tellement de s'affranchir d'Hollywood que j'ai l'impression qu'il se bride lui-même. Il fait ces films de prétentieux qui ne trouveront qu'un petit nombre de fans qui se sentira élite d'aimer un film "qu'il faut aimer parce que c'est artistique blablabla, c'est du grand cinéma", et toutes ces conneries.

Mais, encore une fois, quand on voit les premières et dernières minutes, on sait que le film aurait pu être un chef d'oeuvre s'il ne s'était pas perdu dans tant de vide et de blabla inutile. Et, aussi, s'il n'avait pas choisi d'exprimer par la caméra les mentalité de ses deux actrices principales. Le peu de scènes où la caméra ne tremble pas sont d'une beauté rare. Evidemment, ce sont les 10 premières et les dernières...

Et, pour encore parler de ces minutes, il s'en dégage une telle sensation de dépression, d'interrogation, presque même de mélancolie, qu'on se demande ce qu'il a foutu sur le reste du film. On le voit à des kms que le film aurait pu être magnifique, mais non...

Enfin bon, l'important pour lui, c'est que la presse en dise du bien, pas que nous, spectateurs, aimions. Nous ne sommes que des cons après tout, on ne peut comprendre "le plus grand réalisateur de la terre entière".

Bref, très déçu.

C'est tiré des romans ?

Non non. Par contre je me souviens très bien du premier. Il n'a d'ailleurs jamais eu de suite maintenant que j'y pense.

J'ai franchement eu peur un instant.

Non parce que quand j'ai vu Riddick, j'étais persuadé que ça n'avait rien à voir avec Pitch Black. Vraiment.

Je n'aurais jamais pu penser que ça puisse être aussi mauvais. On dirait une adaptation sous forme de série Z pourrie de la série.

Je trouve rien à sauver, c'est hallucinant. Comment on peut faire un truc aussi mauvais. Je crois que je préfère voir un Uwe Boll que Scream 4...

Tout est dégueux, l'histoire wtf durant tout le film, la réalisation est nase mais la vraie blague c'est la photo. Plus dégueux, je vois pas souvent.

Je pensais pas que ça pouvait aller aussi bas.

Et en plus, ça se prends terriblement au sérieux, c'est à vomir. C'est pas en mettant deux geeks à deux francs et des ados trisos devant une série de films qu'on peut prétendre tourner en dérision sa propre série... Que quelqu'un tue celui qui veut produire le suivant...

Vu les bons avis, j'ai du louper un truc ENORME tout au long du film.

T'as rien loupé. Tu vois juste des trucs qui n'existent pas. Non parce que, "le film se prend au sérieux"... Tu veux que je te cite combien de scènes qui prouvent le contraire ?

N'importe quoi franchement.

Grave. Mais c'est ça d'avoir enfin du pognon.

Le côté Méta.

C'était trop Méta, mec !

D'ailleurs, je lui ai mis une méta-note.