Inoubliablement ridicule.

Je te l'avais dit, Homereb c'est un mauvais.

Enfin une version de Batman que je vais aimer !

Space Battleship Yamato, ça donne quoi ?

Les gamins n'ont aucune personnalité si ce n'est le seul gimmick qui le définit (souvent beauf, sensé être marrant mais qui produit l'effet inverse). L'histoire est tellement mal mené que je me pose encore la question du pourquoi.

Les FXs sont calamiteux du début à la fin, il te reprends des scènes à la pèle d'autres films, les rares scènes d'action n'ont ni queue ni tête, il n'y a aucun suspens, il n'y a aucune tension, le rythme est mal géré et je me suis jamais attaché aux protagonistes malgré les scènes remplies de bons sentiments mode guimauves.

Il a même pas été capable de te trouver un monstre un minimum innovant et bien fait techniquement.

Merci aux gamins de pas trop mal jouer, ça aurait été vraiment trop.

Un petit truc insignifiant dans les sorties de 2011, c'est dire.

ET PUTAIN DE MERDE, ARRÊTE DE FOUTRE DES FLARES PARTOUT !

Et là ? T'es ridicule, mec.

PS : Les quatre dernières minutes. C'est ça qu'il fallait faire, bordel !

C'est un crime, son.

En fait, c'est aussi niais que n'importe quelle production nippone de ce genre, mais certains SFX sont sympas et ça explose de partout.

La Vengeance des 47 ronins (1941/42) de Mizoguchi.

L'une des nombreuses adaptations de la légende des 47 ronins. Un chef de clan commet une « incivilité notoire » en tentant de zigouiller, dans l'enceinte d'un temple Shogun, le gars qu'il l'avait offensé. Manque de pot, ce dernier bénéficie de protections, et avec l'ère Edo, l'esprit Samouraï est passé de mode. La sanction tombe, il est condamné à se faire Seppuku, son fief est confisqué et son gang démantelé. Pendant près de deux heures, ses hommes, désormais sans maître, vont débattre, assis par terre, de l'attitude à adopter. Les plus courageux songent au suicide collectif, les autres veulent s'opposer par les armes à l'ordre du Shogunat. Finalement, l'intendant Oshii, l'héros de l'histoire, un gars très sage, convainc ses fidèles : faire croire qu'ils déposent les armes, mais en loucedé, se préparer à aller niquer sa mère à l'ennemi de leur défunt suzerain (les deux heures restantes du film).

Mizoguchi a clairement choisi d'aborder l'histoire comme un drame psychologique. Du coup, ça parle et ça chiale beaucoup. Au début, c'est un peu chiant, mais au bout d'une heure, une fois habitué au rythme très lent, on comprend que toute l'action du film se résumera à des débats autour de l'honneur, de la loyauté, etc et on s'y résigne. Heureusement, l'interprétation est réussie, les plans et les mouvements de caméra très étudiés et classieux. Mizoguchi, mec !

Le film était en fait une commande et devait faire la propagande de l'Empire nippon. Je dois être un peu con, je suis passé complètement au travers de cet aspect. Il est sorti une semaine avant Pearl Harbor (non, pas le Michael Bay) et a fait un bide total. Moi, j'ai bien aimé. Je le recommanderai pas, mais j'ai bien aimé.

Hana (2006) de Koreeda.

La petite histoire, celles des gens ordinaires, à la même époque que les 47 ronins. Un gars mène en apparence une vie tranquille parmi les indigents dans un espèce de bidonville. Mais en fait, il est sur la trace de l'homme qui a tué son père. Ce dernier, avant de rendre son dernier souffle, lui a fait promettre de le venger. Tous les gars de son clan compte sur lui. Finalement, il le retrouve, le mec qui a tué son daron. Mais notre héros a un peu les chocottes, son adversaire est bien plus fort que lui. En plus, le bougre s'est retiré et a maintenant une famille. Et lui, le héros, il a pas vraiment envie de mourir, surtout qu'il vient de faire la connaissance d'une jolie veuve avec qui il aurait peut-être un ticket.

Vu il y a quelque temps déjà, j'en fait la critique aujourd'hui parce qu'il est également question ici des 47 ronins, et en particulier de l'un d'entre eux qui veut venger son maître mais veut pas clamser. Et il sait qu'en suivant ses potes, il a toutes les chances d'y laisser sa peau. Dilemme qu'on retrouve pas chez Mizoguchi.

Une très belle fable humaniste. Un drame aussi certes, mais de dimension humaine et avec d'agréables moments de légèreté et de bouffées d'air. Koreeda, mec !

D'ailleurs, un truc de fascinant avec ce réalisateur, c'est il peut aussi bien faire un film d'auteur puis enchaîner avec un film grand public sans jamais décevoir (ouais bon, sauf peut-être un peu Air Doll). Malheureusement pour lui, il a pas rencontré le succès public et d'estime qu'il méritait avec Hana. L'explication la plus vraisemblable doit tenir au fait que les gens sont des cons et/ou des blaireaux. Je recommande celui-là vivement en tous les cas.

Batman (89) : Génial. Il n'a pas pris une ride, les FX sont toujours bons. Nicholson est super, pas parfait, mais super. Et Keaton, idem.

Ca vaut pas les Nolan, mais génial quand même.

J'ai passé un super moment. J'ai pas compris toutes les critiques négatives.

Ah ouais ? Je savais pas qu'il avait souffert de critiques négatives.

T'as aimé, toi ?