Et un abruti a crié après la coupure "Eh mais c'est pas le film, c'est Vertigo. Eh oh c'est Vertigo !". Genre, il lui semblait plus réaliste qu'une bobine de Vertigo se soit insérée dans celles de Twelve Monkeys plutôt que les personnages du films soient en train de regarder Vertigo au cinéma...
*édité à 01:35 le 23/12/2010
Message n° 2558537, posté par Ano nyme1 à 01:37 le 23/12/2010
D'ailleurs, j'étais en train de penser, qu'avec leurs tarifs prohibitifs à tous ces connards de complexe ciné, ils devraient moduler en fonction de la taille de l'écran.
10 euros c'est quand tu es dans la plus grande salle, 5 euros c'est quand tu es dans la salle à 70 places comme j'étais tout à l'heure. Parce que l'expérience n'est pas du tout la même dans les deux...
Message n° 2558567, posté par Strex à 02:30 le 23/12/2010
J'ai bien aimé ce film, contrairement à l'original français. Je trouve Paul Rudd convaincant et Steve Carrell très drôle, sûrement parce que je n'ai jamais regardé The Office et que donc, je le connais mal. Zack Salakisaubonlaitdebrebis, excellent, et Chris O'Dowd, je reste fan.
Message n° 2558578, posté par Fresh Prince à 03:11 le 23/12/2010
Frost/Nixon : Passionnant de bout en bout, parfaitement bien interprété, notamment par un Frank Langella hallucinant, mais parfois assez superficiel, allusif, et longuet. J'entends par là la première heure, à laquelle on ne comprend pas grand chose si on n'est pas familier avec l'affaire Watergate, mais aussi l'épisode des recherches, assez survolé. On voit qu'ils recherchent, mais rarement où, rarement quoi. Ca n'empêche pas au film d'être absolument captivant.
Message n° 2558582, posté par Lefoufurieux à 03:46 le 23/12/2010
: Ça faisait un bout que je ne l'avais pas revu, et il fonctionne toujours aussi bien. Même si je ne saurais mettre exactement le doigt sur ces notions, j'ai eu l'impression que le film était un chaînon entre les codes stricts des films pré-70 et la facilité, le pré-mâchage qui est fait aujourd'hui. Je ne saurais le décrire exactement, mais j'ai ressenti un double signal quand au côté technique et narratif.
Ca fait très longtemps que je n'ai pas vu le film, et me demande énormément ce que tu veux dire par "chainon vers la facilité du pré mâchage actuel".Parce que dans mon souvenir, 12 Monkeys, tu pouvais pas aller pisser sans risquer de ne plus rien comprendre de la suite du film.
: 10 euros c'est quand tu es dans la plus grande salle, 5 euros c'est quand tu es dans la salle à 70 places comme j'étais tout à l'heure. Parce que l'expérience n'est pas du tout la même dans les deux...
Et en fonction du budget du film, aussi.Donc, Avatar dans une grande salle en 3D, 15€, Oncle Boonmee dans une salle de 70 places 3€.
-- "To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra; Yippie ki yai, coffeemaker !
Message n° 2558596, posté par Ano nyme1 à 07:27 le 23/12/2010
: Ca fait très longtemps que je n'ai pas vu le film, et me demande énormément ce que tu veux dire par "chainon vers la facilité du pré mâchage actuel".Parce que dans mon souvenir, 12 Monkeys, tu pouvais pas aller pisser sans risquer de ne plus rien comprendre de la suite du film.
Ça c'est quand tu as 12 ans (et que tu n'as pas vu La Jetée juste avant).
Mais je parlais des codes, de la façon dont est filmée un élément, dont la façon dont un élément arrive dans le scénario, de rien d'autre. C'est flou pour moi, je l'ai dit.
: Et un abruti a crié après la coupure "Eh mais c'est pas le film, c'est Vertigo. Eh oh c'est Vertigo !". Genre, il lui semblait plus réaliste qu'une bobine de Vertigo se soit insérée dans celles de Twelve Monkeys plutôt que les personnages du films soient en train de regarder Vertigo au cinéma...
Au moins il a reconnu Vertigo.
*édité à 09:26 le 23/12/2010
Message n° 2558644, posté par spaces à 10:07 le 23/12/2010
: Pendant Twelve Monkeys, un gros ventilo s'est mis en route pendant la projection, et a mis 5 minutes à être éteint, puis le projectionniste n'a pas dû voir le signal et a raté un changement de bobine, d'où coupure.
Changement de bobine ? Nan ça m'étonne. Des projo comme ça, il doit plus en exister sur Paris. :)
-- 1/3 de pulco, 1/2 d'eau et le reste de limo...
Message n° 2558718, posté par Baje à 12:19 le 23/12/2010
Le film avait atteint un certain consensus ici, je me devais d'en avoir le coeur net.
C'est pas si nul. J'ai vu bien pire.
C'est un film relativement modeste : il est court, c'est quasiment un huis-clos, et c'est un petit budget.
Ça se voit à l'écran puisque les réalisateurs (déjà coupables de AvP Requiem, pas le pire des deux) possèdent en fait la compagnie d'effets spéciaux qui s'est chargée du film, et qu'une grande partie prend place dans les propres appartements à LA de l'un d'eux (d'où le clin d'oeil au fait que l'un des protagonistes bosse dans les SFX).
Niveau scénar, c'est du basique de chez basique, et les différentes péripéties deviennent vite redondantes, avec de grosses reprises de scènes déjà vues, dans La Guerre des Mondes de Spielberg notamment.
La toute fin est ridicule, en revanche le bon point est queAu moins c'est cohérent de ce point de vue-là.
Bref, un petit film de SF qui sans se détacher du lot a au moins pour lui d'avoir été fait complètement en dehors de tout grand studio, montrant qu'avec un budget relativement limité, on peut tout de même arriver à un certain niveau de spectacle. Comme Monsters finalement. Il manque juste un gros travail en amont sur le script et les personnages, les parents pauvres de la SF au cinéma.
-- je parles pas au cons sa les instruits
Message n° 2559049, posté par Ano nyme1 à 19:47 le 23/12/2010
: Bref, un petit film de SF qui sans se détacher du lot a au moins pour lui d'avoir été fait complètement en dehors de tout grand studio, montrant qu'avec un budget relativement limité, on peut tout de même arriver à un certain niveau de spectacle. Comme Monsters finalement. Il manque juste un gros travail en amont sur le script et les personnages, les parents pauvres de la SF au cinéma.
Citer Monsters en parlant de cette bouse, même indirectement, merci bien !
Message n° 2559070, posté par Batefer à 20:04 le 23/12/2010
3:10 To Yuma : Revoir ce western génial fait énormément de bien. Surtout si on le redécouvre en blu-ray, un blu-ray au son et à l'image impressionnantes. Je trouve Crowe toujours aussi génial et charismatique, mais c'est une habitude chez lui.
Je le conseille à tous ceux qui ne l'ont pas vu, comme Karim. Ce film, au même titre qu'Apaloosa, The Assassination of Jesse James by the Coward Robert Ford ou bien que The Good, The Bad and The Weird, redore le blason du Western.