Inception : Je retire ce que je dis sur la qualité du son du blu-ray. Elle est incroyable et exceptionnellement immersive. Vu qu'ils ont poussé les graves à fond, si on monte trop le son, c'est horrible. Mais si on met le son normalement, c'est génial.
En BR, je l'ai presque redécouvert. Ca m'a un peu fait du bien.
Message n° 2534808, posté par tenia à 19:24 le 06/12/2010
Les bouilles, les mimiques et les voix des personnages sont tout à fait mon style. Le plot a beau être basique, ces petites choses font que j'ai passé un moment agréable.
Dolls
Je ne sais pas trop quoi en dire. L'histoire des deux mendiants enchaînés est plutôt chiante, voir deux zigotos déambuler dans les paysages japonais pendant une heure... Les deux autres sont plutôt romantiques et touchantes. Mais je n'aurais pu le voir en entier si je n'avais été au cinéma.
Message n° 2534985, posté par Fresh Prince à 20:42 le 06/12/2010
: Le propre des films masturbatoires à multiple interprétations pour flatter la médiocre imagination des spectateurs en mal de création.
Je trouve aussi facile de ressortir à chaque fois le côté branlette.Le film est ouvertement écrit d'une manière qui laisse la porte ouverte à plusieurs possibilités, et ça, c'est déjà très bien.
Pas juste parce que c'est écrit comme un Saw où tout et n'imp peut arriver, c'est pareil, non, y a quand même une certaine subtilité dans le script qui fait plaisir à voir, mine de rien.
Le problème, c'est que visiblement, Chrissou se prend pour Einstein et pense qu'il faut littéralement tout paraphraser ce qui se passe à l'écran, pendant 2h30.
Et là, non.Je sais bien qu'il ne faut jamais oublier que les gens sont des cons, m'enfin quand même, y a des limites au didactisme.
: Le problème, c'est que visiblement, Chrissou se prend pour Einstein et pense qu'il faut littéralement tout paraphraser ce qui se passe à l'écran, pendant 2h30.
Roh putain, horrible ça. C'est le côté Blockbuster, pas Einstein.
"Et là, Cobb, tu fais quoi ?- Bah tu vois Ariadne, c'est la partie du rêve où je fais caca."
Message n° 2535113, posté par Fresh Prince à 22:01 le 06/12/2010
: Roh putain, horrible ça. C'est le côté Blockbuster, pas Einstein.
Voilà, c'est la faute au studio, tout ça.Sauf que pendant ce temps, t'es bien content de jouer sur les 2 tableaux en marketant ton film comme "un blockbuster trop intelligent pour le public".
Et pendant qu'Ariane nous explique gentiment tout ce qu'on vient de voir au cas où on aurait pas compris, bah on se fait gentiment chier.
-- "To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra; Yippie ki yai, coffeemaker !
Message n° 2535204, posté par Ano nyme1 à 22:30 le 06/12/2010
: Je trouve aussi facile de ressortir à chaque fois le côté branlette.Le film est ouvertement écrit d'une manière qui laisse la porte ouverte à plusieurs possibilités, et ça, c'est déjà très bien.
Euh, c'est exactement ce que je décrie...
Message n° 2535280, posté par tenia à 23:00 le 06/12/2010
Ouais, mais je trouve ça moins gratuit qu'un délire du type twiste en mode automatique de Saw, comme je disais plus haut.
Il y a tout de même une grande cohérence au sein de l'écriture qui, pour moi, place le film au-delà de la branlette.
Après, on ne pourra jamais empêcher les branleurs de se branler dessus, ça, c'est autre chose.Mais c'est toujours pareil : t'as ce que le réal donne, et ce que les branleurs pensent trouver.
Et sur des trucs pareils, y a un monde, putain.
-- "To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra; Yippie ki yai, coffeemaker !
1.67
Message n° 2535316, posté par Ano nyme1 à 23:17 le 06/12/2010
Ces conversations prolifèrent de plus en plus, car de nombreux films & séries permettent désormais à chacun de trouver sa propre interprétation des choses : Matrix, matrice dans la matrice ? Inception, et si tout cela n'était qu'un rêve ? Lost, mais diable, que de questions encore en suspens ! De fait, grâce à la magie des scénarios à trous (aussi appelés « scénarios où on ne se fait pas chier à justifier quoi que ce soit, ça fera jaser les spectateurs qui tenteront eux-même de combler les vides avec leur imagination sans limite« ), nombreux sont celles et ceux qui pour combler le néant abyssal de certains artifices scénaristiques, s'inventent leurs propres théories ou pire, voient plus de références que le réalisateur du film lui-même (comme un vulgaire prof de français trouvant 260 références à la psychologie profonde de l'auteur par ligne qu'il lit). Aussi se persuadent ils tout seul qu'ils sont face à une oeuvre profonde et magistrale, que seuls des esprits aussi affûtés que les leurs peuvent comprendre : le béotien uniquement pourrait donc connaître quelque désamour avec ces créations.
Message n° 2535323, posté par Fresh Prince à 23:19 le 06/12/2010