Fresh Prince
Sujet n°16269 créé le 15/01/2009 à 23:20 par Fresh Prince - Vu 2334001 fois par 23089 utilisateurs
Baje
lafeelicita a dit :
Je suis d'accord pour saluer le jeu de Casey Affleck. J'adore son élocution et son accent dans ce film.Mais je persiste : des films violents, avec des méchants tueurs de sang-froid, il y en a des tonnes et certains savent se montrer consistants. Le seul qui me vienne à l'esprit à 1h du mat, c'est No Country For Old Men, qui pour moi, est un bijou.Mais je relirai tout ça demain et j'attends toujours l'avis de quelqu'un qui a lu le bouquin.
Je suis d'accord pour saluer le jeu de Casey Affleck. J'adore son élocution et son accent dans ce film.Mais je persiste : des films violents, avec des méchants tueurs de sang-froid, il y en a des tonnes et certains savent se montrer consistants. Le seul qui me vienne à l'esprit à 1h du mat, c'est No Country For Old Men, qui pour moi, est un bijou.Mais je relirai tout ça demain et j'attends toujours l'avis de quelqu'un qui a lu le bouquin.
Et le perso est pas franchement consistant. Je l'ai trouvé pleins de classe et flippant mais consistant...
A part son truc de la pièce, c'est un juste gros cinglé. Rien de consistant. On apprends rien sur lui, on sait rien de lui...
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Si être normal est d'usage, cela revient à abandonner toute chance de progrès. Qui veut être normal ?
Si être normal est d'usage, cela revient à abandonner toute chance de progrès. Qui veut être normal ?
tenia
Baje a dit :
A part son truc de la pièce, c'est un juste gros cinglé. Rien de consistant. On apprends rien sur lui, on sait rien de lui...
A part son truc de la pièce, c'est un juste gros cinglé. Rien de consistant. On apprends rien sur lui, on sait rien de lui...
No Country, c'est un peu, dans le fond, la même chose : un mec qui est le mal incarné, un peu d'une manière personnifiée, sans grande raison valable. Maintenant, c'est bien plus réaliste dans le comportement dans KIM que dans No Country.
Mais je partage l'avis de Baje (qui est celui avancé par Winterbottom d'ailleurs) : on ne nous donne jamais d'explications. Il y a des déclencheurs, attention. Mais ce ne sont en aucun cas des raisons valides sur le pourquoi du comment.
Le mec est une brute, point. Un peu à la manière d'Elephant, ça donne vaguement des possibilités, mais en aucun cas on ne peut considérer ça comme des explications.
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"To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra;
Yippie ki yai, coffeemaker !
"To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra;
Yippie ki yai, coffeemaker !
Baje
tenia a dit :
Mais je partage l'avis de Baje (qui est celui avancé par Winterbottom d'ailleurs) : on ne nous donne jamais d'explications. Il y a des déclencheurs, attention. Mais ce ne sont en aucun cas des raisons valides sur le pourquoi du comment.
Mais je partage l'avis de Baje (qui est celui avancé par Winterbottom d'ailleurs) : on ne nous donne jamais d'explications. Il y a des déclencheurs, attention. Mais ce ne sont en aucun cas des raisons valides sur le pourquoi du comment.
Et je le disais juste plus haut. A chaque fois, il le fait par pulsion et ce sont juste des excuses qui lui permettent de déclencher son mode "i'am a fucking psycho".
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Si être normal est d'usage, cela revient à abandonner toute chance de progrès. Qui veut être normal ?
Si être normal est d'usage, cela revient à abandonner toute chance de progrès. Qui veut être normal ?
alfie2lecassecouille
lafeelicita a dit :
Je suis d'accord pour saluer le jeu de Casey Affleck. J'adore son élocution et son accent dans ce film.
Mais je persiste : des films violents, avec des méchants tueurs de sang-froid, il y en a des tonnes et certains savent se montrer consistants. Le seul qui me vienne à l'esprit à 1h du mat, c'est No Country For Old Men, qui pour moi, est un bijou.
Mais je relirai tout ça demain et j'attends toujours l'avis de quelqu'un qui a lu le bouquin.
Je suis d'accord pour saluer le jeu de Casey Affleck. J'adore son élocution et son accent dans ce film.
Mais je persiste : des films violents, avec des méchants tueurs de sang-froid, il y en a des tonnes et certains savent se montrer consistants. Le seul qui me vienne à l'esprit à 1h du mat, c'est No Country For Old Men, qui pour moi, est un bijou.
Mais je relirai tout ça demain et j'attends toujours l'avis de quelqu'un qui a lu le bouquin.
Très bon livre, comme tous les Thompson que j'ai eu l'occasion de lire. À lire impérativement en anglais, par contre, l'édition française étant tronquée depuis la première publication. Je n'ai pas vu le film, mais le roman lui-même n'offre que peu de prises sur le personnage de Lou Ford. Ce qui le rend particulièrement glaçant, violent jusqu'à l'absurde. D'une manière générale, l'univers de Thompson est noir, cynique, violent et oppressant, bref, il ressemble vachement au notre. L'une des particularités de The Killer Inside Me est qu'on n'y trouve presque aucune trace de l'humour noir et désespéré qui s'installe par la suite dans l'oeuvre de Thompson, mise à distance souvent salutaire. D'ailleurs, The Killer Inside Me est une sorte de brouillon de Pop. 1280/1275 âmes, que je tiens pour un très grand livre (je ne suis pas le seul, note), dans lequel le semblant d'explications que tu peux trouver dans The Killer... a totalement disparu au profit de cet humour irrésistible (le livre a été adapté par Tavernier avec Coup de torchon). Là encore, même si la traduction est finalement assez savoureuse, lecture en anglais plus que recommandée pour avoir accès au texte intégral et à sa merveilleuse sécheresse, les premières références de la Série Noire en français étant, semble-t-il, souvent victimes de coupes, destinées non à censurer les oeuvres, mais à les alléger et les rendre plus rapides, plus faciles à lire, exit, donc, les monologues intérieurs de Lou Ford dans The Killer... Un personnage dont on dit d'ailleurs qu'il aurait pu être inspiré par le père de Thompson, lui-même sheriff d'une modeste bourgade...
On peut ajouter que Thompson a participé à l'écriture de deux grands films (même s'il n'est pas crédité) : L'Ultime Razzia (The Killing) et Les Sentiers de la Gloire (Paths of Glory) de Stanley Kubrick - qui tenait The Killer Inside Me pour un des plus grands livres jamais écrit (c'est ce que dit la légende en tous les cas) - et qu'il a été adapté, entre autres, par Peckinpah, The Getaway (Guet-Apens), et par Frears, The Grifters (Les Arnaqueurs).
*édité à 11:38 le 24/08/2010
Ano nyme1
Sao a dit :
Prince of Persia
Prince of Persia
A ce propos, pourquoi dans ce type de films, les Dieux se sentent toujours obligés de confier à l'humanité un artefact tellement puissant que personne ne l'utilise jamais et que sa seule utilité est de fournir un job à des générations d'hommes et de femmes pour le garder en sécurité à prendre la poussière ?
Un peu comme s'ils ne l'avaient pas filé pour être utilisé mais parce que ça foutait le bordel chez eux.
Benj
Ronrount a dit :
Un peu comme s'ils ne l'avaient pas filé pour être utilisé mais parce que ça foutait le bordel chez eux.
Un peu comme s'ils ne l'avaient pas filé pour être utilisé mais parce que ça foutait le bordel chez eux.
Now that I have created weed, people are gonna think they are supposed to smoke it. Shit!Now, I have to create Republicans...
tenia
Baje a dit :
Pas lu Winterbottom mais il le fait bien passer dans le film en tout cas.
Pas lu Winterbottom mais il le fait bien passer dans le film en tout cas.
Pour le metteur en scène Michael Winterbottom, l'un des aspects les plus intéressants du livre de Jim Thompson réside dans le fait qu'aucune réponse psychologique n'est apportée par rapport à la question de savoir pourquoi le personnage principal fait ce qu'il fait : "Ces choses arrivent, c'est comme ça et c'est tout. Les gens ont des relations sexuelles ; ils détruisent parfois des vies car ils sont, pour d'obscures raisons, destructeurs. Thompson saisit dans son livre une vérité sur le monde. Il est inutile de tenter de l'expliquer, il faut seulement tenter de montrer que c'est vrai", commente le réalisateur.
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"To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra;
Yippie ki yai, coffeemaker !
"To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra;
Yippie ki yai, coffeemaker !
Ano nyme1
Le plus gros défaut tient dans la réalisation des scènes d'action, où une chèvre paralytique pakistanaise aurait pu elle-même mieux s'illustrer.Facilement un minimum de 3 plans par seconde, dont 95% ne font pas voir les corps en entier et où des pylones, colonnes, grillages et autres poutrelles sont en plein champ.
Le second défaut concerne le casting. Les deux bouffons ridicules que sont Couture et Crews n'on strictement rien à foutre ici et plombent pas mal de scènes de groupe. David Zayas est bon dans le rôle du détective bedonnant de Floride, mais en aucun cas n'a le talent ni la stature pour incarner un général. Et finalement, Scharzy, que quelques années de politique a anéanti le peu d'acting qu'il avait réussi à accumuler en vingt ans de carrière. Son apparition lors d'une scène surréelle et complètement artificielle est des plus mal venue.
Stallone et Statham se tirant la bourre pendant les combats, complètement complices, est un duo formidable.
Et Li. Li est complètement bizarre, traversant le film tel un fantôme, à côté de ses pompes, comme s'il n'avait pas intégré l'équipe sur le tournage. Une implication complète et des blagues mieux assumées sur sa taille, dans un complet second degré, et ça l'aurait fait grave.
Roberts, toujours magistral en ordure finie mais raffinée, et Austin assure à ses côtés en bras droit imposant.
Tu me proposes une série de films avec Stallone et Statham en leaders, avec Li et Lundgren pour compléter le groupe d'assaut et Rourke au garage, je signe de suite et je lègue toute ma fortune au projet.
Notamment Statham, on en vient à regretter qu'il se soit un peu égaré avec n'importe qui, parce que bien dirigé, il déchire de charisme.
*édité à 21:38 le 24/08/2010
nam
Ronrount a dit :
Le second défaut concerne le casting. Les deux bouffons ridicules que sont Steve Austin et Terry Crews n'on strictement rien à foutre ici et plombent pas mal de scènes de groupe. David Zayas est bon dans le rôle du détective bedonnant de Floride, mais en aucun cas n'a le talent ni la stature pour incarner un général. Et finalement, Scharzy, que quelques années de politique a anéanti le peu d'acting qu'il avait réussi à accumuler en vingt ans de carrière. Son apparition lors d'une scène surréelle et complètement artificielle est des plus mal venue.
Le second défaut concerne le casting. Les deux bouffons ridicules que sont Steve Austin et Terry Crews n'on strictement rien à foutre ici et plombent pas mal de scènes de groupe. David Zayas est bon dans le rôle du détective bedonnant de Floride, mais en aucun cas n'a le talent ni la stature pour incarner un général. Et finalement, Scharzy, que quelques années de politique a anéanti le peu d'acting qu'il avait réussi à accumuler en vingt ans de carrière. Son apparition lors d'une scène surréelle et complètement artificielle est des plus mal venue.
Terry Crews est génial, t'as pas vu la scène avec son bazooka, mec ? Et Schwarzy, la scène est suréelle comme tu dis, carrément en dehors du film on a l'impression, et j'ai trouvé ça génial. C'est plus les personnages qui parlent, mais les acteurs. Et ça s'assume complètement, c'est fait pour.
Ano nyme1
nam a dit :
Terry Crews est génial, t'as pas vu la scène avec son bazooka, mec ? Et Schwarzy, la scène est suréelle comme tu dis, carrément en dehors du film on a l'impression, et j'ai trouvé ça génial. C'est plus les personnages qui parlent, mais les acteurs. Et ça s'assume complètement, c'est fait pour.
Terry Crews est génial, t'as pas vu la scène avec son bazooka, mec ? Et Schwarzy, la scène est suréelle comme tu dis, carrément en dehors du film on a l'impression, et j'ai trouvé ça génial. C'est plus les personnages qui parlent, mais les acteurs. Et ça s'assume complètement, c'est fait pour.
Terry Crews dans l'énième rôle du black déjanté qui kiffe les grosses armes... très peu pour moi. La scène des balles dans l'avion est dans plus embarrassantes.
J'ai du mal m'expliquer pour la scène de Schwarzy, elle est irréelle parce qu'il n'y a pas une once de jeu dans ce qu'il fait. C'est de l'amateurisme, toutes les répliques tombent à plat, c'est moche, ça fait mal aux oreilles. Son visage est crispé, comme s'il avait sa réputation de gouverneur à tenir, ça fait peur. Bref, c'est de l'insert inutile.
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