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Sujet n°16269 créé le 15/01/2009 à 23:20 par Fresh Prince - Vu 2419639 fois par 25241 utilisateurs
   
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Message n° 2167773, posté à 03:17 le 28/06/2010  
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Fresh Prince
Ronrount a dit :
On t'a jamais demandé de changer trois fois de place dans la même séance ?
On ne t'a jamais demandé de changer de place tout ça pour les gars puissent se mettre au milieu alors que les rangées des côtés sont vides ?
Pas que je sache, non. N'oublie pas que c'est moi l'ado titter
Non, mais, sérieusement, j'ai déjà vu ça arriver, j'ai déjà fait ça (mais dans des salles pleines, pendant le dernier festival), mais de là à péter un câble parce qu'on me demande ça...
Ronrount a dit :
C'est pas un manque de sexe, c'est la connerie des gens aujourd'hui qui m'a transformé en minou de combat.
Roh.
Ronrount a dit :
Et je devançais la classique remarque du "tu as perdu ton âme d'enfant" que j'adore te faire.
Le pire, c'est que c'est pas très difficile de me faire rêver devant un film.

Message n° 2167786, posté à 03:21 le 28/06/2010  
+0.83
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Ano nyme1
El Topo
Comme tous les films de Jodorowsky, pour l'apprécier pleinement, faut avoir lu le manuel.
Ce qui n'est pas mon cas, et me condamne ("Oh non !") à de multiples futures autres visionnages.
El Topo, c'est l'histoire de...
C'est toujours compliqué avec Jodo.
C'est l'histoire d'El Topo, un pistolero qui entreprend d'aller combattre quatre grands maîtres sur la tentation d'une femme. Mais pas que.
Et comme on est jamais mieux servi que par soi-même, Jodo est scénariste, réalisateur et l'acteur principal. Illuminé ? Sans aucun doute. Inspiré ? Tout autant.
Le tout est assez difficile à décrire. C'est truffé de symbolisme, de métaphysique, de références bibliques...
C'est un conte, humain, religieux, chapitré, rempli de scènes et images fortes.
Sur les six films vus au cinéma ces trois derniers jours, c'est celui dont le plus d'images me viennent à l'esprit, et restent imprimées dans ma mémoire.
Jodorowsky se moque des transitions, de la facilité de lecture et de la continuité des scènes, ce qui l'importe, c'est de pouvoir montrer tout ce qui trotte dans sa tête de barjo. Objectif réussi !
Et j'ai très envie de le revoir.
 [x]

*édité à 03:24 le 28/06/2010
Message n° 2167872, posté à 04:30 le 28/06/2010  
+2.00
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Ano nyme1
On attaque les gros morceaux.
The Abyss
Alors voilà, j'ai définitivement trouvé ce que je n'aimais pas chez Cameron.
T'es repéré mec !
Ce qu'il fait bander le James, c'est la mécanique. La grosse mécanique.
Les moyens de transport (plate-forme pétrolière, capsule et robot sous-marins, véhicule mobile blindé, moto, etc., paraît d'ailleurs que dans Avatar ça y va fort, que ça soit organique ou non), tout ce qui est robots et exo-squelettes, grosses armes, etc.
Et ce qui l'intéresse, c'est de nous les montrer.
A côté de ça, dés qu'il a gérer plus de deux à trois personnages, c'est foutu. Parce que les personnages, c'est pas son fort au Cameron.
Que ça soit dans The Abyss ou dans Aliens (que je viens de me re-mater), dés qu'il gère une bande, il te sort du gros cliché de personnages de films d'action hollywoodiens, des hommes forts, viriles (et moustachus pour certains) fumant le cigare, dont la personnalité peut se résumer à chacun en trois mots et dont les répliques sont du stéréotype de première.
Les femmes sont soient des chieuses haut-niveau, soit des garçons manqués. Bref, de quoi survivre dans un environnement viril (Sanchez et son gros gun quoi... une honte)
Je sais désormais pourquoi les deux seuls films que j'aime (adore) de lui racontent l'histoire d'un robot venu du futur détruisant tout sur son passage.
Le seule moyen pour lui de remplir son contrat sans me faire marrer devant tant de testostérone mal gérée.
Donc voilà, les personnages multiples, c'est vraiment pas son truc. A aucun moment, on a l'impression de les connaître ou d'avoir affaire à autre chose que du formaté.
Alors The Abyss, c'est l'histoire cul-cul de la première rencontre
...
de l'être humain avec des aliens.
C'est con et c'est pas bon.
On fait joujou avec plein de mécanique, et à côté de ça, néant.
La première fois que je l'ai vu, j'étais ado et moins difficile. Là, j'aurais du mal à passer toutes ses faiblesses.
Tout d'abord, c'est suranné. Grave. A un tel point que ça en devient ridicule. La plupart des dialogues et scènes devaient déjà être "classiques", et même limites pour l'époque. Mais là, dépassées les 30 premières minutes, la moitié de la salle éclatait de rire toutes les cinq minutes. Pas des jeunes, non non.
Ça a vraiment mal vieilli.
Le soldat psycho avec sa tête nucléaire est un must-see.
Ed Harris est inexistant, le charisme d'une carotte, Mary Elizabeth Mastrantonio qui est censé casser les couilles aux autres personnages, nous casse les couilles à nous, et le reste de la "crew" et tous les soldats sont à oublier.
D'ailleurs, il y en a sept qui meurent dans l'inondation d'une partie de la plate-forme sans qu'on s'en aperçoive vraiment par la suite.
Le film flotte de-ci de-là sans qu'on sache réellement où il veut nous mener, la tension est censée être accaparée pendant un temps par la tête nucléaire, mais elle a plutôt tout pour faire rire.
Les dialogues sont.... du niveau de ceux d'Aliens comme je viens de m'en apercevoir. C'est pas vraiment écrit, c'est du parler de bourrin, choses entendues un bon millier de fois à Hollywood dans divers actionners.
La musique rappelle La petite maison dans la prairie, mais au fond de l'océan. C'est pas ce qu'on pouvait espérer de mieux.
Et la fin est....gnan-gnan, cul-cul, d'une crédulité, d'une naïveté qui engonce le film une bonne fois pour toutes dans le ridicule. De tous les dialogues (tapés avec des gants de scaphandriers en trois secondes) de la console entre Bud et Lindsey, jusqu'au... final.
Si vous voulez m'enguirlander, regardez-le d'abord de nouveau. Avec un oeil neuf.
P'tite astuce : si vous voulez faire re-démarrer le coeur de quelqu'un. Criez lui "Bitch !", puis "Fight !" trois à quatre fois de suite, de façon vigoureuse. Imparable. Et très représentatif du film.
Les sous-titres étaient moyens, sinon mauvais, et devraient être remis au goût du jour.
Contrairement à ceux d'Alien, qui étaient pour le coup excellents.
Alien
 [x]
Alors voilà, orgasme cinématographique sur grand écran. Et quelle salle ! La salle 500, un vrai théâtre en gradins, grand rideau, et un écran qui m'en a mis plein les mirettes.
Là où Cameron fait défiler ses grosses brutes avec leurs joujous devant la caméra, Scott se fait discret et s'immisce dans le quotidien de l'équipage, de véritables personnes, non-stéréotypées, avec leur caractère et leurs émotions, crédibles, et nous les présente en l'espace de quelques scènes, juste le temps de nous immerger dans l'ambiance du Nostromo.
John Hurt, premier incubateur humain, voilà un fait qui ne m'était jamais apparu jusqu'alors, mais que de jouissances.
Les scènes à l'intérieur du vaisseau étranger échoué sur la planète sont magnifiques. Le squelette géant, miaaam.
Les effets spéciaux pour l'époque sont remarquables, même si leur âge se fait un peu sentir aujourd'hui. Les maquettes gardent tout leur charme, mais l'Alien, homme costumé, réduit la capacité de le voir à l'écran. Est-ce un tort ? Je ne pense pas. Le film réussit à être un petit bijou de tension et d'épouvante dans l'espace grâce aussi à cela.
C'est carré, c'est sombre, l'intérieur du vaisseau est somptueux, bref, un de mes films préférés (même si ça fait bateau).
Le personnage de Ripley est un modèle, elle se débat du début du film (la volonté de quarantaine) jusqu'à la fin pour sa survie, en y mettant tous les moyens, en gardant la tête froide et en sachant prendre les bonnes décisions (sauver le chat par exemple).
Morale de l'histoire : Save the cat, save your life.
Les français ne s'y sont pas trompés : "Alien - le huitième passager". Le huitième passager, a.k.a. Jonesy, le chat. L'Alien n'étant que le neuvième à bord.
Aliens
Parce que revoir Alien m'a donné envie de voir ce que devenait Ripley.
Exceptés l'intro et le personnage de Ripley, ça ne diffère pas de n'importe quel big guns vs. méchants aliens de l'espace qu'on a pu voir depuis. Ça tire, ça tire, ça tire, ça flambe, il y a des gros engins, de la testostérone et on se fout de tous les personnages. Heureusement qu'on y voit le concept de reine.
Il me fait bien marrer d'avoir tenu rancune à Fincher d'avoir tué "ses" deux persos au début du troisième opus. Qu'il apprenne déjà à les écrire, ses personnages.
En plus, il emmène pas le chat. Erreur critique. Ripley a de la chance de s'en sortir sans lui.

*édité à 04:34 le 28/06/2010
Message n° 2167877, posté à 04:36 le 28/06/2010  
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Ano nyme1
Fresh Prince a dit :
Non, mais, sérieusement, j'ai déjà vu ça arriver, j'ai déjà fait ça (mais dans des salles pleines, pendant le dernier festival), mais de là à péter un câble parce qu'on me demande ça...
Je pète pas un cable, j'en ai juste marre que ça soit systématique dans ce genre d'évènements.
Ils en sont presque à plus te dire "s'il vous plaît", comme si t'étais censé te bouger le cul quoiqu'il arrive.

Message n° 2167880, posté à 04:55 le 28/06/2010  
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Baje
Ronrount a dit :
P'tite astuce : si vous voulez faire re-démarrer le coeur de quelqu'un. Criez lui "Bitch !", puis "Fight !" trois à quatre fois de suite, de façon vigoureuse. Imparable. Et très représentatif du film.
Tu repart dans ton trip "un flingue ça fait pas ce bruit là", là. Ou c'était Tenia ? Mais passons.
Ronrount a dit :
Si vous voulez m'enguirlander, regardez-le d'abord de nouveau. Avec un oeil neuf.
C'est fait, déjà 2 fois cette année. Mais comme dit plus haut, chacun ses goûts. Et puis t'aime Alien, ça compense.
Ronrount a dit :
John Hurt, premier incubateur humain, voilà un fait qui ne m'était jamais apparu jusqu'alors, mais que de jouissances.
Oh shit, mais j'avais jamais fait gaffe.
Ronrount a dit :
Morale de l'histoire : Save the cat, save your life.
laugh
Ronrount a dit :
Les français ne s'y sont pas trompés : "Alien - le huitième passager". Le huitième passager, a.k.a. Jonesy, le chat. L'Alien n'étant que le neuvième à bord.
laugh
Ronrount a dit :
En plus, il emmène pas le chat. Erreur critique. Ripley a de la chance de s'en sortir sans lui.
laugh
(Non, ceci n'est pas de la moquerie, je trouve juste ça bien trouvé).
Sinon tout d'accords pour Alien, une tuerie, il y a 30 ans ou demain. sing
Ronrount a dit :
Ils en sont presque à plus te dire "s'il vous plaît", comme si t'étais censé te bouger le cul quoiqu'il arrive.
Parfois c'est demandé comme si tu les faisaient chier d'être présent dans la salle, bien relou, ouais.

--
Si être normal est d'usage, cela revient à abandonner toute chance de progrès. Qui veut être normal ?
*édité à 04:57 le 28/06/2010
Message n° 2167884, posté à 05:15 le 28/06/2010  
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Ano nyme1
Baje a dit :
Tu repart dans ton trip "un flingue ça fait pas ce bruit là", là. Ou c'était Tenia ? Mais passons.
Pas du tout, Ed Harris tente tout, mais elle ne réagit pas. Le coeur ne repart pas.
Puis il commence à l'enguirlander, l'invectiver, la secouer, et pouf : résurrection.
Ça va plus loin qu'une erreur récurrente hollywoodienne, c'est du foutage de gueule.
Baje a dit :
Oh shit, mais j'avais jamais fait gaffe.
Il avait pas encore les cheveux blancs, respect.

Message n° 2167886, posté à 05:37 le 28/06/2010  
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Baje
Ronrount a dit :
Puis il commence à l'enguirlander, l'invectiver, la secouer, et pouf : résurrection.
Ronrount a dit :
Ça va plus loin qu'une erreur récurrente hollywoodienne, c'est du foutage de gueule.
Ronrount a dit :
Si on ose me parler de l'enfant censé sommeiller en moi, sachez que mon minou l'a bouffé depuis longtemps.

--
Si être normal est d'usage, cela revient à abandonner toute chance de progrès. Qui veut être normal ?
Message n° 2167893, posté à 07:28 le 28/06/2010  
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tenia
Ronrount a dit :
On t'a jamais demandé de changer trois fois de place dans la même séance ?
On ne t'a jamais demandé de changer de place tout ça pour les gars puissent se mettre au milieu alors que les rangées des côtés sont vides ?
Visiblement, je grogne suffisamment fort dès mon entrée dans la salle : personne ne m'a jamais déplacé de plus d'un siège.
Ronrount a dit :
L'illusionniste
Ronrount a dit :
Lent et chiant.
Tu as perdu ton âme d'enfant. maf

--
"To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra;
Yippie ki yai, coffeemaker !
Message n° 2167895, posté à 07:32 le 28/06/2010  
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tenia
Ronrount a dit :
Si vous voulez m'enguirlander, regardez-le d'abord de nouveau. Avec un oeil neuf.
T'inquiètes, c'est pas moi qui te jetterai la pierre : j'ai jamais réussi à regarder plus de 30 minutes.
Un bout par ci, un bout par là, je finis toujours par dire "putain, mais c'est ultra gnan gnan ou quoi ?"
Ronrount a dit :
Exceptés l'intro et le personnage de Ripley, ça ne diffère pas de n'importe quel big guns vs. méchants aliens de l'espace qu'on a pu voir depuis. Ça tire, ça tire, ça tire, ça flambe, il y a des gros engins, de la testostérone et on se fout de tous les personnages. Heureusement qu'on y voit le concept de reine.
Depuis le temps qu'on le dit...
Baje a dit :
Tu repart dans ton trip "un flingue ça fait pas ce bruit là", là. Ou c'était Tenia ? Mais passons.
J'en ai fait partie, mais je ne faisais surtout que réagir à l'article de Cracked.

--
"To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra;
Yippie ki yai, coffeemaker !
Message n° 2168123, posté à 11:50 le 28/06/2010  
+6.01
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alfie2lecassecouille
Ronrount a dit :
Si vous voulez m'enguirlander, regardez-le d'abord de nouveau. Avec un oeil neuf.
T'as surtout oublié de dire que c'était un super film d'aventures romanesque, comme on en a pas revu depuis, couasiment. Que ça fasse ricaner une bande de vieux cinéphiles sur le retour me paraît plutôt bon signe, personnellement.
Que tu ne parviennes pas à passer outre la supposée morale cucul la praloche (anecdotique en définitive) pour apprécier la classique (mais néanmoins bouleversante) histoire de "remariage" hollywoodienne, probable vrai sujet du film (comme pour True Lies, d'ailleurs), ne montre pas, à mon sens, que tu as perdu ton âme d'enfant, mais plutôt que tu n'es pas encore tout à fait un grand garçon ;-)
Que tu restes froid devant le déballage technologique et la fascination pour les grosses machines, ça se conçoit, mais si je pars de mon postulat film de remariage, The Abyss, pour reprendre ta formule, c'est l'histoire pas du tout cul-cul de la seconde rencontre entre un homme et une femme. La dominante chromatique, froide, bleutée, métallique qui domine le film (une réussite totale selon moi), avant l'irruption de rose, courbe, organique (déjà présente par touche via le fluide intra-utérin) qui conclue le film, c'est plutôt bien pensé, ma foi, et franchement remarquablement exécuté. Tu ne le précises pas, mais pour ceux qui ne l'ont pas vu, le film est d'une grande beauté formelle indéniable.
Les dialogues ne sont pas sophistiqués ? Ça ne me choque pas plus que ça. D'un ouvrier de plateforme pétrolière au travail ou d'un militaire en mission, je trouve plutôt pertinent de ne pas faire un phraseur.
Des chieuses et des garçons manqués dans ce type d'environnement ne me paraissent pas non plus spécialement problématiques. On ne s'attend pas précisément à y trouver des Carrie Bradshaw. On peut aussi estimer que c'est son genre de nanas, celles dont il a envie de parler. Il a quand même été M. Bigelow pendant des années !
Je te trouve sévère également avec la manière dont Cameron traite ses personnages... La scène phare de One Night, au début, lorsqu'elle pilote gracieusement son zinzin au son du Willing de Linda Ronstadt, qui en deux temps trois mouvements les fait exister, elle et la cohésion qui règne au sein de l'équipe, sans affèteries, sans blablas, c'est de la mise en scène selon mon coeur. Si j'étais un personnage secondaire dans un film hollywoodien, je pourrais mourir heureux après ça. Mais bon, je préfèrerais être bien sûr Ed Harris, magnifiquement utilisé dans le film, juste de bout en bout.
Le film flotterait selon toi. N'est-ce pas la preuve définitive de sa réussite ? Après tout, ça se passe dans l'eau, et une relation amoureuse, ça fluctue, ça fluctue... Adéquation idéale entre le fond et la forme. Il ne nous reste plus qu'à applaudir des deux mains.
Voilà, ta poignée de gravier dans la mare appelait une petite réaction, j'imagine, donc, je me suis fendu d'une intervention certes succincte, mais j'espère que ça te fait plaisir quand même. Là, on voit bien que j'ai bon fond.
Ronrount a dit :
P'tite astuce : si vous voulez faire re-démarrer le coeur de quelqu'un. Criez lui "Bitch !", puis "Fight !" trois à quatre fois de suite, de façon vigoureuse. Imparable. Et très représentatif du film.
Naïveté totale ? Mauvais foi ultime ? Petit coeur aussi sec qu'un coup de trique ? Pas bégueule, je vais t'accorder le bénéfice du doute et tabler sur de la provocation petit pain :-)
Je précise que je l'ai revu il y a deux mois en gros. Clairement un film à voir.
The Abyss : 7,8/10

*édité à 12:02 le 28/06/2010
Message n° 2168180, posté à 12:12 le 28/06/2010  
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Binoiz
Faut savoir que pour Abyss, il y a quand même deux version radicalement différente au niveau des
spoiler
E.T.
.
spoiler
Donc la naïveté de ce côté-là est quand même moi présente dans la director's cut où ceux-ci menacent de niquer les humains avec pleins de tsunamis parce qu'on est méchant avec la nature. (Tiens, des prémices d'Avatar, j'y pense.)

--
Stop. Hammer Time.
Message n° 2168184, posté à 12:14 le 28/06/2010  
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alawacbar
J'aurai dit dans la même veine mais pas romanesque, y'a District 9 qui me semble proche du style Cameronien

--
If the Great Spirit wanted the Men to stay in one place, He would have made the World stand still, but He made it to always change.
You don't fuck Chuck NORRIS
*édité à 12:16 le 28/06/2010
Message n° 2168190, posté à 12:18 le 28/06/2010  
+0.20
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kerial
Non mais le sale chat a raison, Abyss c'est nul... l'un de mes plus grands coup de gueule en sortant d'un ciné.
C'est tout nul, tout est nul dans ce film, sauf les effets spéciaux pour l'époque.
La version courte est nulle, la longue est une abominable purge sans nom.

--
C'est quoi ? Des biscuits ?
Lilobootcopyright.

Santino=loser=gay.
Kelidriccopyright.
Message n° 2168194, posté à 12:19 le 28/06/2010  
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alfie2lecassecouille
Binoiz a dit :
Faut savoir que pour Abyss, il y a quand même deux version radicalement différente au niveau des
spoiler
E.T.
.
Binoiz a dit :
spoiler
Donc la naïveté de ce côté-là est quand même moi présente dans la director's cut où ceux-ci menacent de niquer les humains avec pleins de tsunamis parce qu'on est méchant avec la nature. (Tiens, des prémices d'Avatar, j'y pense.)
Exact. Ce qui tend à confirmer que le coeur du film est ailleurs.
alawacbar a dit :
J'aurai dit dans la même veine mais pas romanesque, y'a District 9 qui me semble proche du style Cameronien
Je suis sûrement passé à côté, mais j'ai pas du tout aimé ce film. Une belle et bonne idée de départ ne donne à l'arrivée qu'un brouet de références mal digérées et mal agencées. Pour le coup, j'ai préféré Avatar, même si j'ai pas eu grand chose à me mettre sous la dent dans ce dernier.

Message n° 2168200, posté à 12:23 le 28/06/2010  
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alawacbar
Abyss serait le Grand Bleu de Cameron titter

--
If the Great Spirit wanted the Men to stay in one place, He would have made the World stand still, but He made it to always change.
You don't fuck Chuck NORRIS
Message n° 2168202, posté à 12:24 le 28/06/2010  
+0.32
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alfie2lecassecouille
kerial a dit :
La version courte est nulle, la longue est une abominable purge sans nom.
Je pense que comme moi, vous lisez tous dans cette petite saillie : "J'ai tellement kiffé The Abyss, tout en prenant la posture du mec qui aime pas pour des raisons qui m'appartiennent, que je me suis littéralement jeté sur la version longue dès qu'elle a été dispo."
Sinon, comment expliquer ce désir de s'infliger une seconde fois un film dans lequel "tout est nul" ?
Non, I don't buy.

Message n° 2168207, posté à 12:26 le 28/06/2010  
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liloboot
alfie2 a dit :
Sinon, comment expliquer ce désir de s'infliger une seconde fois un film dans lequel "tout est nul" ?
Mais moi, s'ils sortaient une version longue d'Amélie Poulain, je regarderais quand même. On sait jamais, ça pourrait être bien.

--
Rock 'n' roll.
Message n° 2168211, posté à 12:28 le 28/06/2010  
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liloboot
Non, je déconne ! En vrai, I don't buy it either.

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Rock 'n' roll.
Message n° 2168214, posté à 12:29 le 28/06/2010  
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kerial
alfie2 a dit :
Sinon, comment expliquer ce désir de s'infliger une seconde fois un film dans lequel "tout est nul" ?
En court au ciné, en longue y a quelques mois à la télé, mais d'un oeil je te rassure, ce qui m'a pas empêché de trouver cette version encore plus concon, et ressentir au plus profond de moi lassitude, ennui lors des innombrables scènes culcul la praline qui pullulent dans le film. Je ne mettrai pas en avant les personnages, tous plus caricaturaux les uns que les autres, personnage aussi épais qu'une feuille OCB, ce n'est pas sans me rappeler Avatar... mais il parait que la naïveté concon de Cameron c'est du génie.

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C'est quoi ? Des biscuits ?
Lilobootcopyright.

Santino=loser=gay.
Kelidriccopyright.
*édité à 12:30 le 28/06/2010
Message n° 2168215, posté à 12:31 le 28/06/2010  
+0.91
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liloboot
Tout ça donne vachement envie de le revoir, en tout cas.

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Rock 'n' roll.
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