C'est surtout que les mecs remercient, en vrac :

"Le Fat Bastard Xavier Gens pour ses conseils depuis le début" (rires gras 1)"David Morley, Alexandre Aja, Fabrice du Weltz, Alexandre Bustillo, Eric Valette, Julien Maury, David Sarrio, Olivier Chateau, Eric Fantome et Abel Ferry pour leurs efforts pour le cinéma de genre en France" (à part 2 1/2, rires gras 2)"Guillermo Del Toro pour son soutien et son génie (rires gras 2)""Michel Ciment et la clique de Positif qui ont cru en moi au tout début" (vraiment au tout début alors) (rires gras 3)"A ceux sans qui un film avec des zomblards aurait été inenvisageable : Romero, Snyder, Pegg, Fresnadillo, Boyle, Plaza, Balaguero, et Bruno Mattei" (rires gras 4 Martyrs powa)"A ceux sans qui la vie serait moins drôle" suivi de plein de gens, de Stiller / Sandler / Appatow à Satoshi Kon et Miyasaki en passant par Snoop Dogg et Tolkien (rires gras 5, "ça va ? Je te dérange pas trop ?")

pour finir sur

"Et vive l'Espagne bordel de merde !"

Ultime éclat de rire.

A côté de ça, le générique à rallonge pour les noms de tous ceux qui ont participé, après le générique Fan Club des VL du LOTR et le générique spécial sur le DVD de Shortbus, je ne suis plus à ca près.

Mais en fait, les remerciements, c'est ce qui m'a le plus fait rire de tout le film. Grave, quand même.

C'est l'histoire d'un mec, qui s'appelle Simon, eh ben il a disparu. Mais en fait, c'est trop pas ça l'histoire, quoi. Mais c'est juste un prétexte pour voir la vie d'un lycée, trop cool.

Désolé, je suis fatigué, très fatigué. Je vais quand même essayer d'être le plus clair possible.

Je reviens sur le synopsis, donc. Simon Werner a disparu. 15 jours plus tôt, il se battait en classe avec un autre élève. Des rumeurs d'homosexualité courent sur lui. En bref, il a plein de conneries sur le cul. Mais, cette histoire de disparition, ce n'est qu'un prétexte. On suit pendant 90 minutes les vies de quelques adolescents, qui pourraient être impliqués. La disparition est donc clairement mise au second plan. Je n'ai pas trop aimé ça.

Sinon, le film s'inspire énormément d'Elephant, on a presque les mêmes plans, c'est presque choquant. Mais, ce film français, même s'il contient de nombreuses longueurs douloureuses, est plus divertissant que son homologue américain. Et puis, pour un premier film, on excuse au réal' les longueurs. Mais les copies conformes des plans d'Elephant... Enfin, on s'en fout, si on n'en tient pas compte, on peut penser que c'est très bien filmé. Ce qui est, je trouve, le cas. Il y a de beaux plans séquences.

Sinon, à part ça, les acteurs jouent tous très bien. Surtout Ana Girardot (en violet) et Jules Pellisier (au premier plan, le sosie de Robert Pattinson, mais ça se voit plus dans le film que sur cette photo). Je pense qu'ils auront un bon avenir.

Le scénar aussi est, mine de rien, assez plaisant. C'est vraiment très bien écrit. Tout s'emboite sans problème, sans incohérence (une seule incohérence, un mot qui change entre deux parties, mais on s'en fout). Enfin, malheureusement, il y a quelques éléments qui ne sont pas éclairés, mais ce n'est pas réellement un problème.

Un gros point lié au scénar : les dialogues. Tout comme l'histoire elle-même, ils sont très réalistes, et donc parfois choquants. C'est rare de voir un film avec des ados aussi crus et durs entre eux. Un film réaliste, donc.

La BO est géniale ! Littéralement, tout simplement, tous les adverbes en "ent", géniale. Juste kiffante. C'est un très gros point.

Je crois que c'est tout. Enfin, je suis fatigué, en même temps. Un premier film assez prometteur.

Bon, demain, dernier film du festival, si je me réveille...

Ca aura vraiment été bof. J'ai eu deux films géniaux (Chatroom et Blue Valentine), trois pas trop mal (Hors-la-loi, Outrage, Simon Werner) et deux merdes incroyables (Fair Game et Kaboom). Je suis triste.

Grmmblbl de connexion qui me fait tout réécrire...

Ma mie m'avait dit le plus grand bien du cinéma argentin, et je dois reconnaître qu'elle était loin d'avoir tort. C'est un film qui mérite largement son oscar.

Avant d'être un thriller, très bien ficelé mais sans être vraiment original, c'est avant tout une peinture de personnages et de leurs relations, des êtres fouillés, complexes, profonds et humains. Sans tous ces stéréotypes régulièrement matraqués par le cinéma de masse. Les acteurs sont quand à eux sans aucun reproche.

Et ça fait plaisir de voir un réalisateur sachant filmer l'être humain. Si seulement de si talentueux scénaristes et réalisateurs pouvaient, le temps d'un film, se permettre une incursion dans le genre horrifique... Mais cela restera sans doute un doux rêve.

Au-delà de ça, la maîtrise de Juan José Campanella dans la réalisation et le montage est incontestable. Chaque plan est bien dosé, les caméras à la bonne distance et la bonne place, bref j'ai pris un pied pas possible de ce côté-là.

A ce titre, la scène du stage est juste géniale. J'ai trouvé le procédé original et très immersif, contrairement à toutes ces shaky-cams qu'on se tape continuellement dans ce but. A l'épaule, à une distance raisonnable, en mouvement tout en étant lisible, bref, j'ai pris un pied pas croyable sur toute la durée.

On peut également remarquer les touches subtiles d'humour, disséminées ici et là, particulièrement bien intégrées et naturelles. Rare.

Si je devais pointer un défaut, ce serait les méthodes de vieillissement des acteurs. On croirait qu'ils ont de la boue étalée sur le visage (mini-plissures). Notamment chez Morales. Il y a encore du progrès à faire de ce côté. Mais cela reste un point de détail.

En résumé, du bon cinéma.

Bref, si je n'avais qu'une chose à dire : foncez le voir !

Toujours aussi excellent. J'ai déjà envie de le revoir.

Alors il joue bien, Jules ? Ca doit le changer de la Nouvelle Star.

Shoot'em Up est génial...

Bah oui.Un délire pareil, j'en avais pas vu depuis Last Action Hero.C'est con, mais putain, qu'est-ce que c'est fun !

Pis au moins, là, y a pas 2 manchots derrière la caméra.

Je vais lui demander. J'imagine qu'on est mieux informés que nous sur la question quand on est d'origine sud-américaine. ;-)

Même si je pense qu'elle parlait plus d'une qualité globale (peut-être comparativement au reste du continent) que d'une liste de classiques incontournables.

Les 9 reines, un truc comme ça. Me semble que c'est argentin, et pis y a le truc sur le gars qui empaille des animaux.

Bref, cf. Koni. Il est plus que calé.

c'est El aura, qui est pas mal du tout d'ailleurs.

Quelques bonnes idées seulement. Bien dommage. Mandine doit voir ce film. ;-)