tenia a dit : Je le pense aussi tout à fait. Parce que, aussi, ces films s'y prêtent.Quand je regarde I Am Legend, et que c'est blindé de trucs débiles et bien catho, arrivé un moment, je peux plus.Quand je regarde Prédictions, arrivé à la fin, j'ai juste envie de gerber.Parce que là, y a rien de con, y a rien de risible, c'est un truc très sérieux asséné avec un sérieux papal.
Tu es plus alerte que moi. Dans I am legend, j'ai rien bité au sous texte, j'étais juste déçu de ne pas retrouver la fin magistrale du roman. J'ai plutôt pris ça comme une volonté des studios de proposer une sorte de happy end pourrie.
Pour predictions, le film était tellement naze, que j'ai même pas cherché. Ca ressemblait à de la scientologie à deux francs.
tenia a dit : Dans TDK, ça passe, parce qu'au final, c'est insidieux, mais pas ouvertement dégueu. C'est pas comme si on t'assénait en plus que t'avais intérêt à cautionner, ou quelque chose comme ça.
Mais moi c'est tellement insidieux que j'ai toujours pas compris le sous texte.
-- I am Ripper... Tearer... Slasher... I am the Teeth in the Darkness, the Talons in the Night. Mine is Strength... and Lust... and Power! I AM BEOWULF!
Message n° 1606071, posté par Sao à 15:08 le 02/12/2009
homereb a dit : Tu es plus alerte que moi. Dans I am legend, j'ai rien bité au sous texte, j'étais juste déçu de ne pas retrouver la fin magistrale du roman. J'ai plutôt pris ça comme une volonté des studios de proposer une sorte de happy end pourrie.
Ha ? c'est quoi la fin du roman ?
-- Je que vous l'homme de la situation. Et comment donc qui, je vous prie ?
Message n° 1606081, posté par Ping-Pong à 15:12 le 02/12/2009
-- I am Ripper... Tearer... Slasher... I am the Teeth in the Darkness, the Talons in the Night. Mine is Strength... and Lust... and Power! I AM BEOWULF!
*édité à 15:15 le 02/12/2009
Message n° 1606086, posté par homereb à 15:14 le 02/12/2009
Ouhlala, je me souviens pas de ça moi ! J'ai refait la fin dans ma tête ?
-- I am Ripper... Tearer... Slasher... I am the Teeth in the Darkness, the Talons in the Night. Mine is Strength... and Lust... and Power! I AM BEOWULF!
Message n° 1606097, posté par tenia à 15:18 le 02/12/2009
homereb a dit : Tu es plus alerte que moi. Dans I am legend, j'ai rien bité au sous texte, j'étais juste déçu de ne pas retrouver la fin magistrale du roman. J'ai plutôt pris ça comme une volonté des studios de proposer une sorte de happy end pourrie.
Le coup du gars qui a honte d'aller jeter un oeil au rayon des films de cul de son video club alors qu'il est censé etre le dernier homme sur terre, ca m'a lourdé. Mais qu'il franchisse enfin le pas uniquement apres la mort de son chien-qui-lui-rappelle-sa-fille, ca souligne une vision du monde particulièrement puritaine. Le sexe comme exutoire, assouvissement des pulsions et frustrations.
Le pire restait à venir. Avec le mantra "C'est New York, c'est Ground Zero, c'est mon chantier, ma mission". Avec la brésilienne qui entend remettre le vilains scientifique ayant perdu la foi sur le chemin de Dieu et de la salvation.
Son seul propos, c'est l'homme seul qui se rachète une conscience en se sacrifiant pour sauver l'humanité.
Si en plus on rajoute par dessus les references au 11 septembre, car hasard miraculeux, Robert Neville, qui défend son Ground Zero personnel je le rappelle, découvre le remède contre le virus le 9 septembre, c'est plus du divertissement moralisateur, c'est carrément de la propagande.
Au moins, quand Mel Gibson entendait nous saouler avec la Passion du Christ, il prenait pas de detours pour nous raconter son boniment, il y allait direct cash.
Je sais pertinemment que ce genre de procédés est tout sauf nouveau dans le cinema hollywoodien, mais arrivé un moment, des trucs comme ça, ça passe plus.
Pis dans l'ensemble, c'est quand même sacrément naze, I Am Legend.
Placer l'action à NY pour caler quelques plans sympas sur une mégapole en décrépitude, pouvoir filmer la destruction du pont de Brooklyn, faire pousser de hautes herbes sur Time Square, bof, très bof, mais admettons. C'est sûr, ça appâte le chaland.
Mais Neville qui joue au golf sur un porte-avion et qui va pêcher au MET... Le mec est seul au monde mais il joue au golf, le mec n'a plus personne à qui parler mais il assure au volant de son bolide (la super Shelby GT, intacte même pas poussiéreuse bien sûr, pour bien cramer le pétrole à l'Américaine, il est tout seul, autant en profiter, hein !) dans Manhattan, le mec a perdu toute sa famille mais il entretient son corps en faisant des tractions et son intérieur est toujours nicke.
Et puis le mec a un CV de ouf, quoi. Il est officier ET un brillant chercheur !
Dans le bouquin, c'est plutôt un quidam prit dans la tourmente alors que dans le film il est concerné dès le début du fait de ses compétences par l'épidémie.
Le Neville du bouquin subit des assauts des créatures quasi chaque nuit, le Neville du film baisse les stores et basta. Pas une vitre cassée le lendemain, rien.
Dans le bouquin, le pauvre Neville passe une bonne partie de ses journées à retaper sa baraque, à la barricader de l'extérieur, de l'intérieur. A se demander pourquoi dans le film Neville se fait chier à dormir dans la baignoire avec son clebs.
Le Neville du film ne semble pas lutter pour sa survie plus que ça, il se ravitaille en conserves (au bout de trois ans ça va commencer à devenir chaud pour en trouver des non périmées d'ailleurs) et chasse le cerf.
Et quand Will Smith, qui n'est pas la moitié d'un manche, chasse le cerf, il lui court aprés Sans doute pour le fatiguer et le rattraper afin de le finir d'un coup de poing (Will Smith faisait déjà ça aux aliens) plutôt que de gaspiller ses munitions.
Je passe sur la famille lion qui croise notre héros qui en a vu d'autres et qui se contente de faire demi tour comme si de rien n'était. Franchement le coup des animaux sauvages dans New York, on nous l'a déjà fait dans l'armée des 12 singes.
Et puis les créatures, là.En plus d'être moches, elles sont connes.
Fini la parole, le harcèlement pour faire sortir Neville, les tentations sexuelles (pis quoi encore ! c'est un film américain mossieur, pas de ça chez nous), on a juste droit ici à un troupeau beuglant en permanence.
-- I am Ripper... Tearer... Slasher... I am the Teeth in the Darkness, the Talons in the Night. Mine is Strength... and Lust... and Power! I AM BEOWULF!
Message n° 1606113, posté par homereb à 15:28 le 02/12/2009
Ecoute, je sais pas quoi dire. Tu as raison sur tout mais
1 toutes ces choses m'ont pas frappé pendant le film. Je dois être un peu con. Elles ne me frappent que maintenant que tu me le dis.
2 j'ai bien aimé le film, même si la comparaison au roman n'est pas à son avantage. C'est un divertissement sans aucune portée supérieure.
Comme le sous texte ne m'a pas frappé au point de me dégouter, j'ai pu en profiter.
Et bien j'aime bien les chiens.
Ca me fait penser, tu dois trembler comme c'est pas permis pour l'adaptation de "the road" !
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Message n° 1606117, posté par KoreanGuy à 15:31 le 02/12/2009
homereb a dit : Ca me fait penser, tu dois trembler comme c'est pas permis pour l'adaptation de "the road" !
Pas lu. Jamais lu MacCarthy (je sais la loose). Mais parait que c'est pas dégueu. Et comme je ne le verrai ptet pas au ciné, ça me laissera le temps de rattraper la lecture du roman.
homereb a dit : Ecoute, je sais pas quoi dire. Tu as raison sur tout mais
Voilà. On peut y être réceptif ou non. C'est aussi une question de sensibilité perso.Mais quand j'enchaine abusé sur abusé, CGI pourraves, et qu'en plus, ils en rajoutent une couche sur le scientifique remis dans le droit chemin, non quoi, ça fait un peu de trop, là.
-- "To be is to do"-Socrate; "To do is to be"-Sartre; "Do Be Do Be Do"-Sinatra; Yippie ki yai, coffeemaker !
*édité à 15:36 le 02/12/2009
Message n° 1606128, posté par Sao à 15:38 le 02/12/2009
tenia a dit : Pas lu. Jamais lu MacCarthy (je sais la loose). Mais parait que c'est pas dégueu. Et comme je ne le verrai ptet pas au ciné, ça me laissera le temps de rattraper la lecture du roman.
Attention à la dépression !
tenia a dit : Voilà. On peut y être réceptif ou non. C'est aussi une question de sensibilité perso.Mais quand j'enchaine abusé sur abusé, CGI pourraves, et qu'en plus, ils en rajoutent une couche sur le scientifique remis dans le droit chemin, non quoi, ça fait un peu de trop, là.
-- I am Ripper... Tearer... Slasher... I am the Teeth in the Darkness, the Talons in the Night. Mine is Strength... and Lust... and Power! I AM BEOWULF!
Message n° 1606162, posté par GuL à 16:00 le 02/12/2009
alfie2 a dit : D'ailleurs Sandler est pas terrible dans Funny People, c'est un peu à cause de lui que le film te paraît interminable, t'en as plus rien à foutre, à la fin. Mais à voir, quand même.
Non pas d'accord, je trouve qu'il s'en sort plutôt bien.
-- je parles pas au cons sa les instruits
Message n° 1606243, posté par Batefer à 16:21 le 02/12/2009